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Suisse : Déraillement à Daillens: 25 tonnes d'acide sulfurique déversées

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Six wagons-citernes en queue d'un train roulant de Bâle à Lausanne-triage ont déraillé samedi à 02h54 entre Eclépens et Cossonay (VD). L'un d'entre eux a vu s'écouler la quasi totalité de son contenu. Près de 25 tonnes d'acide sulfurique à 98% se sont ainsi déversées.

"A aucun moment, il n'y a eu de risque pour la population", a tenu à rassurer Sylvain Rodriguez, de la Direction générale vaudoise de l'environnement lors d'un point-presse à Daillens. "Concernant le déversement dans les eaux, les informations se veulent jusque-là plutôt rassurantes".

Trois autres des six wagons contenaient des substances chimiques, mais aucune fuite importante n'est pour l'heure constatée. L'un transportait 57 tonnes de soude caustique, un autre 52 tonnes d'acide chlorhydrique et le troisième 23 tonnes de méthylènedianiline. Des pompiers spécialisés et plusieurs autres services d'intervention étaient sur place. Il n'y a pas eu de blessés.

Le convoi est sorti des rails à proximité du centre de tri de la Poste à Daillens. Cinq wagons se sont renversés sur le flanc et un sixième est resté debout, a indiqué à l'ats Frédéric Revaz, porte-parole des CFF. La cause de ce déraillement n'a pas encore pu être établie.

La zone industrielle a été évacuée, en revanche aucune alerte n'a été lancée pour les villages des alentours, assez éloignés. L'accident a fait de gros dégâts à l'infrastructure et la ligne restera fermée durant plusieurs jours, selon les CFF. Le trafic ferroviaire était très perturbé samedi matin en Suisse romande.

Les TGV au départ de Lausanne ont été détournés par Genève. Les voyageurs se rendant à Neuchâtel ou au-delà étaient priés de passer par Berne. Quant au trafic régionale, des bus de remplacement ont été mis en place depuis Penthalaz en direction de Vallorbe et d'Yverdon-les-Bains (VD).


Romandie 25/4/2015

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Après le déraillement de six wagons-citernes samedi à Daillens (VD), les opérations de transvasement des produits chimiques sont en cours. L'acide chlorhydrique d'un des wagons est transféré dans une citerne ferroviaire.

"Ces opérations sont complexes et font l'objet de mesures de sécurité", a indiqué à Daillens Olivier Rochat, répondant presse de la police vaudoise. Dans la matinée, une centaine d'intervenants étaient à pied d'oeuvre sur le site vaudois.

A ce stade, les spécialistes n'ont pas encore décidé du mode opératoire qu'ils utiliseront pour relever les quatre wagons qui se sont couchés de part et d'autre des voies. "Beaucoup de moyens spécifiques, qu'ils soient routiers ou ferroviaires, sont actuellement mis en place", a poursuivi le porte-parole.

Différentes grues doivent arriver sur place en fin d'après-midi, voire en soirée. L'armée est également attendue dans la journée avec un équipement spécial: un tapis métallique généralement utilisé pour réparer les pistes des aéroports et qui doit permettre à des grues routières d'accéder au site.

Les entreprises se trouvant à proximité, dont l'imposant centre de tri postal, restent inaccessibles. La veille une quinzaine de personnes en avaient été évacuées.

Le trafic ferroviaire est toujours perturbé avec la fermeture des lignes Lausanne-Yverdon et Lausanne-Vallorbe. Le dispositif mis en place samedi reste d'actualité ce dimanche. Un service de bus de remplacement est à disposition entre Cossonay-Penthalaz et Vallorbe-Yverdon pour les clients des gares régionales. Les voyageurs à destination de Neuchâtel/Bienne circulent via Berne. Et ceux des TGV Lausanne–Paris passent par Genève.

Demain, lundi, la situation sera toutefois plus tendue avec la reprise du travail et son flux de pendulaires. Les CFF communiqueront dans la journée un plan plus précis pour leurs déplacements.

Samedi, un convoi marchandises circulant de Muttenz (BL) à Lausanne et contenant des substances dangereuses a déraillé à la hauteur de Daillens à 02h54. Les raisons de l'accident ne sont pas encore connues. Personne n'a été blessé..

Voir la vidéo sur le site RTS.CH

Romandie 26/4/2015

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Les travaux se sont poursuivis mardi à Daillens (VD) après le déraillement samedi d'un train transportant des matières dangereuses. Le trafic ferroviaire reste suspendu sur le tronçon. Doris Leuthard rappelle que la Suisse applique des standards de sécurité sévères.

Plus de 150 personnes sont engagées en permanence sur le site de l'accident. Durant la nuit, les secours ont réussi à relever et à vider le wagon d'acide chlorhydrique, une opération délicate.

 Sur les lieux du déraillement du convoi de marchandises en gare de Daillens. (keystone) / Le Temps

"Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour aller le plus vite possible. Mais notre principal souci, c'est la sécurité", a expliqué mardi à l'ats Denis Froidevaux, chef de l'Etat-major cantonal de conduite.

Douze "cas bénins d'intoxication" se sont produits lors des manoeuvres de relèvement. "Six personnes ont dû être conduites à l'hôpital pour un contrôle. Ces employés ont été incommodés par l'acide chlorhydrique au moment où on a relevé le wagon. Cela montre qu'il faut être très prudent", a ajouté M. Froidevaux. Ces six hommes ont pu quitter l'hôpital durant la nuit.

Les pompiers et des employés spécialisés procèdent actuellement aux travaux préparatoires pour le relevage des autres wagons, qui seront ensuite évacués du périmètre. "Cela va prendre entre 24 et 36 heures. Si tout se passe correctement, cela pourrait être terminé mercredi dans la journée", a évalué Denis Froidevaux.

Suivront le dégrappage du ballast et de la terre souillée par les 25 tonnes d'acide sulfurique qui se sont échappées d'une citerne samedi. Puis les CFF pourront commencer les travaux de reconstruction de la ligne.

Aucun train ne peut circuler sur ce tronçon, et ceci pour plusieurs jours encore. Les CFF ont renforcé leur dispositif avec plus de 20 bus qui ont pu effectuer mardi plus de 300 courses par jour entre Cossonay-Penthalaz et Yverdon-les-Bains, ainsi que vers La Sarraz, a expliqué Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF.

Les temps de parcours supplémentaires sont estimés entre 30 et 60 minutes en moyenne. Ils peuvent être plus élevés encore pour les voyageurs qui viennent de Neuchâtel et doivent passer par Berne.

Interrogée par "24 Heures", la conseillère fédérale Doris Leuthard rappelle que "le risque zéro n'existe pas" en matière de transport de matières dangereuses. Mais "si l'on regarde les tonnages qui transitent chaque jour sur le réseau ferré, on peut dire que la sécurité est assurée", a-t-elle poursuivi.


Lundi à Berne, certains spécialistes de la Confédération se disaient soulagés qu’aucun wagon ni aucun produit n’ait pris feu, ce qui a limité les dégâts. Ceux-ci son néanmoins importants. Lundi, les travaux d’évacuation des substances se poursuivaient. Les wagons accidentés ne pourront être dégagés que lorsqu’ils auront été vidés. Et ce n’est qu’après cela que la voie pourra être remise en état. Cela signifie que l’interruption du trafic, très problématique pour les pendulaires, durera encore plusieurs jours.

L’accident aurait donc pu être plus grave. Selon les deux rapports de l’OFT, les endroits à risques pour la population et l’environnement sont limités. Fin connaisseur du monde des transports, l’ancien conseiller aux Etats Michel Béguelin relève que «la réglementation est déjà sévère et coûteuse et que des entreprises comme Syngenta et Lonza ont besoin de matières premières pour leurs activités».

Mais est-il possible de réduire encore les dangers potentiels? Le conseiller d’Etat genevois Antonio Hodgers, écologiste, souhaite que l’industrie chimique valaisanne compose sur place les produits toxiques dont elle a besoin. Sur La Première, il a même proposé que Genève soutienne des installations de production en Valais. Cette démarche est notamment motivée par le fait que les convois de chlore qui circulent de Lyon vers le Valais traversent des quartiers où Genève aimerait construire des logements.

Cela n’a pas échappé au conseiller national valaisan Yannick Buttet, qui souhaite qu’on évite de jouer un canton contre un autre. «Mais il faut jeter des ponts. Des projets d’écologie industrielle pourraient amener des synergies». Il a l’intention d’aller rencontrer Doris Leuthard prochainement avec son collègue genevois Guillaume Barazzone, membre du PDC comme lui, pour voir ce qui pourrait être fait. La recherche d’une solution sur les sites chimiques eux-mêmes paraît en tout cas préférable à des acheminements routiers. Le Temps 28/4/2015



Voir ICI un diaporama photo de l'intervention sur les wagons renversés. 

Romandie 28/4/2015

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Un wagon est vraisemblablement à l'origine du déraillement de Daillens (VD) samedi. L'un d'entre eux a perdu des pièces et a entraîné la sortie de voie de la fin du convoi qui roulait à 100 km/h. Le trafic sera perturbé encore plusieurs jours.

 A Daillens, mercredi 29 avril 2015. (Laurent Gillieron/Keystone) / Le Temps

Cinq jours après l'accident, les différents services de secours et d'enquêtes ont fait le point de la situation mercredi sur place. Un des cinq wagons de queue a perdu plusieurs pièces de roulement à environ 150 mètres au-delà du pont, dans la courbe. Le wagon défectueux a entraîné le déraillement qui s'est produit à 02h54 samedi. Les enquêteurs n'ont en revanche détecté "aucune anomalie" sur les voies sur les 500 mètres avant l'accident, a déclaré Philippe Thürler, du Service suisse des enquêtes de sécurité (SESE), devant la presse.

Il est trop tôt actuellement pour rattacher ces pièces, en particulier une boîte à essieu, à un wagon en particulier. Les wagons ne sont pas la propriété de CFF Cargo, mais appartiennent à des entreprises suisses et étrangères, dont les noms n'ont pas été révélés. Elles sont responsables de leur entretien.

Une fois les wagons relevés, il sera possible de déterminer l'origine des pièces. Les investigations se poursuivent et des analyses métallurgiques seront demandées, a ajouté Philippe Thürler, suppléant du chef du domaine rail et navigation au SESE.

Aucune atteinte n'a été constatée pour l'heure aux eaux superficielles, celles de la Venoge y compris, a déclaré de son côté Sylvain Rodriguez, de la Direction générale de l'environnement (DGE) du canton de Vaud.

Directeur de CFF Cargo, Nicolas Perrin a présenté "les excuses des CFF" à leurs clients. Les CFF font tout pour réduire les risques liés au transport des matières dangereuses, avec des normes plus sévères que dans l'Union européenne (UE), notamment avec la réduction de la vitesse des convois dans les zones urbaines.

Les CFF étudient l'opportunité de mesures comme le durcissement des conditions d'homologation des wagons et le renforcement des standards en cas de transport de matières dangereuses. Le trafic voyageurs sera perturbé encore plusieurs jours, sans qu'il soit possible de donner des précisions. Les CFF maintiennent d'ici là leur dispositif de substitution.


Romandie 29/4/2015

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L'évacuation des wagons qui ont déraillé samedi à Daillens (VD) s'est terminée jeudi. Ils ont tous été transportés à Monthey (VS) à disposition des enquêteurs. Les travaux de dégrappage et de forage vont débuter.

Trois wagons ont été évacués par route et un par rail. "Le dernier à être évacué était celui contenant le méthylènedianiline", a indiqué jeudi à l'ats, Sylvain Rodriguez, à la tête de la direction générale de l'environnement (DGE). Et d'ajouter que l'on peut exclure "toute dispersion dans la nature" de ce produit cancérigène.

 Les wagons évacués, la remise en état du site par les CFF a pu commencer. Photo: KEYSTONE / LeNouvelliste

Pour procéder aux évacuations, les sapeurs-pompiers ont dû s'équiper de combinaisons étanches et d'appareils respiratoires isolants d'un poids d'environ 20 kilos. En collaboration avec d'autres spécialistes, ils ont dû démonter plusieurs citernes, désolidariser des châssis et enlever des isolations, a précise l'Etat-major cantonal et de la police vaudoise.

Le dégrappage des sols et l'élimination des terres polluées devaient commencer dans la nuit de jeudi à vendredi. Entre 2000 et 3000 m3 de terre sont concernés. Afin de pouvoir permettre ces travaux, l'axe routier Daillens-Eclépens reste fermé.

Du côté des eaux superficielles, celles de la Venoge y compris, aucune atteinte n'a été constatée pour l'heure. Reste qu'un point d'interrogation subsiste sur l'état de la nappe phréatique. "Les travaux de forage débutent. Nous n'avons pas d'échéance précise quant aux résultats d'une éventuelle pollution de la nappe", poursuit Sylvain Rodriguez.

Pour rappel, 25 tonnes d'acide sulfurique se sont déversées dans le sol, trois tonnes de soude ainsi que des quantités "marginales" d'acide chlorhydrique après le déraillement du train samedi à 02h54.

Dès jeudi soir, la direction des travaux doit par ailleurs passer des mains de l'Etat-major aux CFF, sous la surveillance de la DGE pour les aspects environnementaux.

Concernant les trains, pour l'heure, le dispositif reste inchangé avec un système de bus de remplacement, au nombre d'une trentaine, et de déviations. Environ 25'000 personnes sont touchées chaque jour par ces perturbations, selon les CFF.

C'est un wagon qui est vraisemblablement à l'origine du déraillement. En perdant des pièces, il aurait provoqué la sortie de voie de la fin du convoi.


Romandie 30/4/2015

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Les travaux de remise en état sur le lieu du déraillement de Daillens tournent à plein régime. Les CFF prévoient d’ouvrir une voie de circulation pour lundi matin, 4 mai 2015

Les trains ICN pourront circuler normalement dans les deux sens, de même qu’une partie du trafic régional. Les clients des TGV Lausanne – Paris empruntent les TGV au départ de Genève. 

Le retour complet du trafic à la normale prendra plusieurs jours ; l’offre sera adaptée en fonction de l’évolution des travaux.


Cliquez ICI pour lire la suite.


CFF.CH 1/5/2015

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Le trafic ferroviaire a repris sur une voie à Daillens lundi matin. Trois ICN sur quatre circulent, de même que les trains régionaux. La pollution a été confinée et la nappe phréatique n'a pas été infiltrée par des substances chimiques. Une surveillance est maintenue.

"La population peut être rassurée", a déclaré Jacqueline de Quattro. La cheffe du Département vaudois du territoire et de l'environnement (DTE) faisait le point lundi matin sur l'assainissement du site où a déraillé voici près de dix jours un train marchandises transportant des tonnes de matières toxiques.

"On pouvait craindre des infiltrations avec la pluie de ce week-end", a relevé le directeur de l'environnement industriel, urbain et rural à la Direction générale de l'environnement, Sylvain Rodriguez. Les tests effectués sur la nappe phréatique et les cours d'eaux sont négatifs.

Un premier forage a été réalisé dimanche, a expliqué l'inspecteur cantonal des eaux, Eric Raetz. Les analyses n'ont montré aucune trace d'acide dans la nappe phréatique. Un autre forage est en cours. La surveillance sera maintenue 24 heures sur 24 pendant plusieurs semaines, a-t-il relevé.

Par principe de précaution, le puits près du lieu de l'accident restera fermé encore plusieurs semaines également. Le village est alimenté par une source hors site exploitée en partenariat avec d'autres communes, a rappelé le syndic de Daillens, Jean-Yves Thévoz.

Quant au volume de terre à éliminer, il s'est finalement réduit à environ 800 m3, a souligné M. Rodriguez. Quelque 40 à 50 cm de terre ont été inflitrés par de l'acide sulfurique, un mètre l'a été par la soude caustique. Tout est aujourd'hui décontaminé.

La partie la moins atteinte sera valorisée dans la filière ciment de l'entreprise voisine Holcim. Le solde sera détruit dans un centre de traitement près de Zurich. La remise en état du terrain dépendra des conditions météo.

Concernant le trafic ferroviaire, une voie a été ouverte lundi à 04h00, permettant le passage de trois ICN sur quatre, a expliqué le coordinateur régional pour la Suisse romande aux CFF, Marco Werren. Le but est de rétablir la seconde voie le plus rapidement possible sur une ligne qui accueille 25'000 voyageurs par jour, a-t-il déclaré.

Depuis le milieu de l'après-midi, les trains des deux lignes régionales Lausanne-Yverdon et Lausanne-Vallorbe circulent à nouveau selon les horaires normaux, a communiqué un porte-parole des CFF, Jean-Philippe Schmidt. Seules les liaisons TGV ne fonctionnent pas normalement, ainsi que les trains supplémentaires des heures de pointe.

Aucun relevé des coûts n'a encore été fait, mais les CFF peuvent déjà avancer le chiffre de plusieurs millions, a souligné M. Werren. La DGE avance les frais pour les aspects environnementaux, puis elle enverra la facture aux CFF, a poursuivi Mme de Quattro.


Romandie 4/5/2015

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