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Corbeau : un oiseau intelligent .... Qu'on se le dise !

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L'astuce du corbeau de Nouvelle Calédonie pour mieux se nourrir

Le corbeau de Nouvelle-Calédonie ne se contente pas de son bec pour picorer sa nourriture. Cet oiseau est connu pour sa capacité à utiliser un outil, généralement une petite branche, pour aller à la pêche aux larves, comme le chimpanzé avec les termites. Pourquoi le corbeau se donne-t-il tant de mal pour sortir les larves de coléoptères de leurs trous? Parce qu’il est mieux nourri ainsi, expliquent des chercheurs dans la revue Science publiée le 17 septembre 2010.

Photo (Dr. Simon Walker)


Au menu des corbeaux


Pour comprendre pourquoi l’usage de l’outil s’est installé chez cette espèce de Nouvelle-Calédonie (Corvus moneduloides), l’équipe de Christian Rutz (Département de zoologie de l’université d’Oxford, GB) a étudié en détail la nutrition des corbeaux. Les chercheurs ont utilisé la méthode des analyses d’isotopes qui permet, à partir de plumes ou de sang d’oiseaux, de reconstruire la composition de leurs repas. Rutz et ses collègues ont ainsi pu déterminer la part des larves de capricornes dans l’alimentation des corbeaux calédoniens vivant à l’état sauvage.

Ces larves, également appelées vers de Bancoule, vivent dans des trous creusés dans des troncs d’arbres, des noyers de bancoul ou bancouliers. Elles sont tellement riches, notamment en lipides, que quelques larves couvrent les besoins journaliers d’un corbeau. Il tire donc un bénéfice rapide et important de ses efforts de 'pêche'.

Christian Rutz et ses collaborateurs ont également étudié le comportement des corbeaux en laboratoire. Grâce à un dispositif expérimental, reproduisant les trous où se cachent les larves, ils ont pu observer comment le corbeau attrapait sa proie. Comme dans le cas des termites, le chasseur pique la proie avec son bâtonnet jusqu’à ce qu’elle réagisse et morde l’objet qui l’agresse. Une fois que la larve s’est accrochée au bâton, le corbeau le retire, comme le montre les images filmées en laboratoire.


...Sciences et Avenir

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Publiant leurs travaux dans Nature Communications, des chercheurs allemands et autrichiens ont montré que les corbeaux, à l’instar des humains et plus occasionnellement des grands singes, sont capables d’abstraction, autrement dit de montrer un objet à un congénère en le désignant du bec.

Entre 9 et 12 mois, avant de commencer à parler, l’enfant sait montrer du doigt les objets sur lesquels il veut attirer l’attention de quelqu’un : un geste dit déictique, point de départ pour l'utilisation de symboles, jalons dans le développement de la parole, selon les scientifiques. Dans le parc national de Kibale, en Ouganda, on a observé des chimpanzés faisant mine de se gratter tel ou tel endroit du corps, pour indiquer à un congénère dans quelle partie de leur anatomie ils désiraient être épouillés. Mais il s’avère que ce type de compétence abstraite n’est pas réservé aux primates.

Simone Pika, de l'Institut Max Planck d'ornithologie à Seewiesen, et Thomas Bugnyar, de l'Université de Vienne, ont en effet observé que les grands corbeaux (Corvus corax) utilisent également des gestes déictiques. Pendant deux ans, ces chercheurs ont étudié le comportement non vocal d’individus sauvages (marqués) du Parc animalier de Cumberland (Grünau, Autriche). Ces oiseaux utilisent leur bec "comme un doigt" pour montrer et proposer des objets (mousse, pierres, brindilles…) à un congénère, généralement leur partenaire sexuel. Lequel, fréquemment, répond positivement en s’intéressant à l'objet. Les deux corbeaux interagissent alors, par exemple en becquetant ou en manipulant conjointement l'objet.

Cette nouvelle étude montre que de tels gestes ont surtout évolué parmi les espèces présentant un degré élevé de capacités de collaboration. "Les études des gestes ont trop longtemps porté sur les compétences communicatives des seuls primates. Le mystère des origines du langage humain, cependant, ne peut être résolu qu’en élargissant le "scope" en examinant aussi la complexité des systèmes de communication des autres groupes d'animaux", conclut Simone Pika.
Maxisciences 04/12/2011

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Les corbeaux disposent d'une très bonne mémoire et sont capables de se souvenir d'une couleur observée un an auparavant, selon une étude japonaise.

Des oiseaux ayant identifié par leur couleur les couvercles de deux types de boîtes, l'un contenant de la nourriture et l'autre non, se sont rappelé de la couleur adéquate douze mois plus tard, a expliqué jeudi Shoei Sugita, professeur de zoologie à l'université Utsunomiya.

Pour mener cette expérience, deux douzaines de corbeaux ont d'abord été familiarisés avec des contenants recouverts de rouge et vert, remplis de nourriture, et d'autres recouverts de jaune et bleu, dont l'intérieur était vide.

Les oiseaux ont ensuite été divisés en plusieurs groupes et testés sur leur faculté à se souvenir, bien après, des couleurs associées à la nourriture. Même ceux n'ayant pas vu les couvercles depuis un an ont passé le test avec succès.

"Notre étude montre que les corbeaux ont pensé et utilisé leur mémoire avant d'agir", a poursuivi M. Sugita.

Cette recherche a été financée partiellement par une compagnie d'électricité japonaise, Chubu Electric Power, qui souhaite prendre des mesures pour dissuader les corbeaux de faire leurs nids sur les pylônes électriques.

Les corbeaux représentent une nuisance importante dans de nombreuses villes japonaises, particulièrement à Tokyo, où ils fouillent dans les poubelles avant leur ramassage, jonchant les rues de détritus.

M. Sugita a souligné que l'étude prouvait l'intelligence des corbeaux et que les mesures pour les éloigner devaient être prises en tenant compte de cet état de fait. "Nous pourrions définir des tactiques spécifiques utilisant la mémoire des corbeaux à leur encontre", a-t-il suggéré.

Sciences et Avenir 08/12/2011

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Publiant ses travaux dans PNAS, une équipe internationale de chercheurs a établi expérimentalement que les corbeaux calédoniens sauvages sont capables d’associer les mouvements d’un objet à une présence humaine, ce qui les rend alors méfiants à l’égard de l’objet en question.

Si l'oiseau était déjà connu pour ses étonnantes facultés cognitives, le corbeau calédonien (Corvus moneduloides) pourrait avoir des capacités de raisonnement bien plus développées qu'on ne pense. C'est du moins ce que suggère la nouvelle étude tout juste parue dans la revue PNAS. Celle-ci montre en effet que ce corbeau serait capable de "raisonner" en supputant une cause à un phénomène inconnu.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs de l'Université d'Auckland (Nouvelle-Zélande), de l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) et de l'Université de Vienne (Autriche) ont soumis huit de ces oiseaux (sauvages), présents dans une enceinte, à deux séries d’expériences. [/i]Dans les deux, une baguette, permettant aux oiseaux de saisir plus facilement de la nourriture peu accessible, était à leur disposition. Un objet qui était dans les deux cas animé de mouvements provoqués à distance. Existait alors une seule différence entre les tests : dans le premier seulement, un homme était entré dans l’enceinte (puis ressorti) peu avant la mise en mouvement de l’objet.[/i]

En observant le comportement des oiseaux, les chercheurs ont ainsi constaté qu'au cours du premier test, les corbeaux s’aventuraient plus rarement à utiliser l’outil ; ce qu’ils savent pourtant faire. Ils ne l'utilisaient que dans le cas où ils n’avaient observé aucune présence humaine : une preuve que ces corbeaux ont attribué le mouvement du bâton à la présence humaine, expliquent les scientifiques. Or, jusqu'à présent, la capacité de faire des inférences fondées sur des causes ou autrement dit d'interpréter certains indices pour en déduire des conséquences, a été attribuée à l'homme et rarement à des animaux.

La découverte est même d'autant plus intéressante que les résultats indiquent que ni l'âge, ni le sexe ne sont des facteurs prédictifs de ce comportement, les jeunes, les mâles et les femelles pouvant adopter celui-ci. Ces inférences motivées pourraient, selon les biologistes, constituer un avantage de survie pour les corbeaux.


MAXISCIENCES 23/09/2012

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Publiant leurs travaux dans Nature Communications, des chercheurs allemands ont étudié la façon dont travaille, durant des tests cognitifs, le cerveau si particulier de ces oiseaux si intelligents que sont les corvidés. "Primates à plumes", c'est le surnom parfois donné par les éthologistes aux corvidés.

Les corbeilles, corneilles et pies notamment sont des oiseaux si intelligents qu'ils sont capables de fabriquer et utiliser des outils (très simples, bien sûr), de se rappeler un grand nombre de sites d'alimentation ou encore de planifier leur comportement social en fonction de celui des autres membres de leur groupe. Des capacités qui ne cessent de fasciner les spécialistes.

 Corneille noire (corvus corone corone), une intelligence différente. Loz (LB Tettenborn) By  CC-SA-3.0





  By WWFBelgium 8 Mars 2008

Pour la première fois, des chercheurs de l’Université de Tübingen (Allemagne) ont étudié  "en direct" la physiologie à l’œuvre dans le cerveau de corvidés durant un comportement intelligent. Pour cela, ces scientifiques ont formé des corneilles noires (Corvus corone) à mémoriser une image donnée, pour la reconnaître, un peu plus tard, parmi les 2 images affichées sur  l’écran tactile d’un ordinateur. Chaque oiseau devait, suivant la règle édictée par l’expérimentateur, indiquer du bec soit l’image déjà connue, soit l’image nouvelle. Les corneilles ont excellé à ce jeu, passant assez facilement, en outre, d’une règle du jeu à l’autre et s’adaptant aux changements d’images imposés parfois par les expérimentateurs.

Ces derniers, durant les tests, observaient l'activité neuronale des corvidés au niveau du nidopallium caudo-latéral, une région du cerveau associée aux plus hauts niveaux de cognition chez les oiseaux. Les chercheurs ont pu nettement observer l’activation d’un certain groupe de cellules nerveuses lors de l’exercice "trouver l’image connue", et l’activation d’un autre groupe de neurones lors de l’exercice "trouver l’image nouvelle".

 
par Pascal Chanabat 25/8/2013


C'est ce système cérébral qui permet la concentration et la souplesse mentale observées chez les corvidés mais atteintes par peu d’animaux. "Beaucoup de fonctions sont réalisées différemment chez les oiseaux, car une longue histoire évolutive nous sépare de ces descendants directs des dinosaures. Cela signifie que les cerveaux d'oiseaux peuvent nous montrer une "solution alternative", une façon dont un comportement intelligent est produit avec une anatomie différente", explique la neurobiologiste  Lena Veit. "Nous pouvons tirer des conclusions […] en examinant les ressemblances et les différences fonctionnelles des zones cérébrales concernées", conclut le Pr Andreas Nieder.

 Cri de la corneille noire. de Ornithologie 11 novembre 2013

 Par 654lynx 3 août 2011

Gentside 8 déc. 2013

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Les capacités intellectuelles des corvidés ne sont plus à prouver. Mais jusqu’où peuvent-ils aller ? Très loin apparemment, à en croire cette vidéo dans laquelle on peut voir un corbeau résoudre un problème complexe qui exige huit étapes.

Il s’appelle 007. S’il ne travaille pas pour les services secrets et qu’on ne lui a pas conféré le permis de tuer de James Bond, il partage néanmoins son ingéniosité. De qui parle-t-on ? D’un corbeau calédonien, hébergé et entraîné depuis trois mois à l’université d’Auckland, sous la direction du biologiste Alex Taylor.

 Timbre à l'effigie d'un corbeau calédonien (Corvus moneduloides) est une espèce de passereau de la famille des Corvidae. C'est le seul animal (en dehors de primates et de la loutre) connu pour fabriquer et utiliser des outils. Image de John Gerrard Keulemans (1842-1912) / Domaine public


On connaît depuis Konrad Lorenz la perspicacité et l’intelligence des corvidés, une famille d’oiseaux composée des corbeaux, des corneilles, des choucas, des pies ou des geais. De nombreuses recherches démontrent même qu’ils résolvent des tâches que la plupart des mammifères ne parviennent pas à comprendre, et sur lesquelles butent des enfants de trois et quatre ans. La pie, par exemple, se reconnaît dans un miroir, et corbeaux et corneilles savent utiliser des outils, entre autres performances. Les éthologues ont donc souvent de bonnes surprises avec ces volatiles à la mauvaise réputation.

Cette fois, le défi proposé à 007 et filmé par la BBC relève presque de l’exploit. Il s’agit d’un des problèmes les plus complexes jamais soumis à un animal non humain. Pour obtenir son petit bout de viande alléchant, le corbeau devra suivre huit étapes dans un ordre bien précis. D’ordinaire, les tests ne se limitent qu’à l’enchaînement de quatre ou cinq actions. On passe donc à l’étape supérieure.


Cette vidéo, en anglais, met en image la performance réussie par 007, le corbeau calédonien. Impressionnant ! De BBC 4/Feb/2014

Dans sa volière, l’oiseau dispose d’une brindille accrochée à un bout de ficelle, de trois cages avec des pierres, d’une structure en plexiglas dans laquelle se trouve une autre brindille, plus longue et initialement inaccessible, et enfin la boîte contenant la nourriture. C’est, selon le narrateur, la première fois que 007 est confronté à une telle situation, bien qu’il connaisse chaque objet individuellement.

Après un instant d’observation, le corbeau tire sur la corde pour la remonter et récupérer la première brindille, courte, avec laquelle il essaie de récupérer le morceau de viande. Mais elle n’est pas suffisamment longue pour lui permettre de tirer vers elle sa friandise. Il faut opérer différemment. Il se dirige alors vers la première cage, et à l’aide de son bâton rapproche le premier caillou, que l’oiseau ramasse et met de côté. Même chose pour la deuxième pierre. Après ce qui semble être un court instant de réflexion, c’est l’illumination.

Le corbeau 007 récupère le premier caillou et le place dans le dispositif où se trouve la seconde brindille. C’est la quatrième étape. Il récupère la troisième pierre et la dépose également au bon endroit. Puis il retourne chercher le caillou restant et fait de même. Sous le poids, le plateau penche, le long bâtonnet tombe et arrive à la portée du bec du corbeau calédonien. Celui-ci le récupère et file l’essayer sur la première boîte, qui contient la nourriture. Cette fois, il dispose du bon outil pour amener à lui le morceau de viande. Le voilà récompensée de ses efforts mentaux. Une première mondiale. Le tout en environ deux minutes et demie.

Évidemment, l’oiseau ne partait pas de zéro et n’a pas eu à comprendre tous les mécanismes en un instant. Il était familiarisé à l’utilisation de la brindille, réflexe assez naturel chez les corvidés, et avait été entraîné à déposer les pierres pour faire basculer le compartiment contenant la grande brindille. Cependant, cet exercice n’avait jamais été pratiqué tel quel, avec toutes les étapes nécessaires simultanément. Il lui a donc fallu utiliser ses expériences passées pour imaginer la solution au problème auquel il était confronté.


Au sommet d’un toit enneigé, une corneille dévale la pente sur un bout de plastique. Une malencontreuse expérience ? À priori non, puisque l’oiseau remonte son support au sommet et tente une deuxième glissade. De Hugo Meilleur 12/Jan/2012

Pour l’anecdote, 007 ne passera pas sa vie en laboratoire. À la suite de cette expérience réussie, ses geôliers l’ont libéré et rendu à la vie sauvage. Peut-être savaient-ils qu’il aurait de toute façon découvert un moyen de s’échapper... Car les corvidés ne manquent pas d’imagination. La preuve avec l’autre vidéo ci-dessus, plus ancienne, qui montre qu’ils aiment s’amuser, de la même façon que nous : en faisant de la luge.

F - S 19feb2014

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Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’université de Vienne démontre comment les corbeaux sont capables d’interpréter des interactions sociales entre d’autres congénères, tout comme les humains.

Lorsque l’on parle d’intelligence ou d’aptitudes sociales dans le règne animal, les premières espèces qui viennent à l’esprit sont l’homme et les grands singes. Pourtant, ces dispositions ne sont pas exclusivement réservées aux primates. D’autres animaux, comme les grands corbeaux et leurs cousins corvidés, présentent également d’impressionnantes facultés.

lecorbak 16/2013



Ces spécimens au comportement complexe, sont des sujets d’étude passionnants pour les scientifiques. Leur capacité à effectuer des tâches compliquées a été démontrée plus d’une fois.

Récemment, une équipe de chercheurs du Département de biologie cognitive de l’université de Vienne est parvenue à mettre en évidence les dispositions de ces oiseaux à interpréter des interactions sociales entre d’autres congénères. Une aptitude qui jusqu’à présent était considérée propre à l’être humain.

Les corbeaux sont réputés pour vivre en communauté. Leur groupe peut compter jusqu’à 200 individus. Au sein de ces structures sociales, on distingue deux groupes de mâle : les dominants et les dominés. Les dominants, de rang supérieur dans la hiérarchie, ont généralement un meilleur accès à la nourriture et autres ressources. Ils présentent également une certaine priorité sur les femelles du groupe. 

Régulièrement, les dominants émettent un cri pour affirmer leur position. À cet appel, les dominés répondent spécifiquement indiquant qu’ils reconnaissent leur supérieur hiérarchique. Il arrive pourtant parfois qu’un oiseau de rang inférieur ne réponde pas de façon soumise à l’appel. Ces situations, appelée inversion de domination, entraînent souvent des confrontations, aboutissant parfois à des changements de la structure sociale.

Dormir moins bête 26/7/2012


Dans ce contexte, les chercheurs de l’université de Vienne ont cherchés à démontrer que les corbeaux étaient capables d’évaluer le statut social d’autres individus avec lesquels ils n’ont pourtant jamais interagi. Pour ce faire, ils ont effectué dans un premier temps plusieurs enregistrements d’appels et réponses (pouvant être soumises ou non) au sein de groupes différents. 

Après quoi, chaque enregistrement a été proposé individuellement à des sujets, d’âge et sexe différents. Les résultats, parus dans la revue Nature Communications, indiquent que lorsqu’un corbeau entend un enregistrement d’une situation d’inversion de domination, il affiche très clairement un comportement de stress. L’animal se met à courir ou à picorer ses propres plumes car il s’attend à une perturbation de l’ordre social. Les femelles semblent par ailleurs encore bien plus stressées que les mâles.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, les corbeaux sont également capables d‘identifier des situation d’inversion de domination même si elles ne sont pas produites au sein de son propre groupe. Ils sont toutefois moins stressés lorsqu’ils y sont confrontés. "Les corbeaux sont capables de se créer une représentation mentale de la dynamique des relations de groupes même s’ils n'ont jamais interagi avec auparavant" indique dans un communiqué Jorg Massen auteur principal de l’étude. Selon le chercheur, cette disposition se rapproche de la nôtre lorsque nous regardons la télévision par exemple. Cette capacité n’a part ailleurs jamais été encore observée chez des singes.

John Melmoth 26/2/2010



Maxisciences 5/5/2014

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