Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Chez les perruches aussi, le bâillement est contagieux

Messages recommandés

Regardez un autre bâiller et vous bâillerez aussitôt. Une sorte d'instinct qui n'est pas réservé à l'homme : les oiseaux savent faire bâiller leurs congénères.

Un bon bâilleur en fait bailler sept. Un proverbe populaire qui n'est pas limité à l'homme. La contagion du bâillement a déjà été démontré chez d'autres mammifères (le chimpanzé, le chien, le loup et le rat). Mais d'autres bâilleurs en série existent. Une étude, publiée le 27 mai 2015 dans la revue Animal Cognition, démontre que le bâillement est contagieux chez la perruche ondulée (Melopsittacus undulatus). C'est la première étude de la réciprocité du bâillement chez des non-mammifères.

 Chez la perruche ondulée, le bâillement est contagieux. ©️ Simon Bennett / BIA / Minden Pictures / Biosphoto/ AFP

Les chercheurs ont étudié 16 oiseaux (13 mâles et 3 femelles) au travers de deux expériences. La première consiste à mettre deux volatiles dans deux cages face à face. Une paroi opaque est placée entre les deux cages ; elle est régulièrement retirée pour que les oiseaux puissent se voir. En tout, que les perruches se voient ou pas, 131 bâillements ont été comptabilisés pour 32 heures d'observation. Parmi eux, 37 sont survenus moins de 5 minutes après que le premier oiseau ait baillé lorsqu'ils peuvent se regarder. Une preuve que bâiller est contagieux !

 ©️ Animal Cognition



Afin de confirmer ces premiers résultats, les chercheurs ont mené une deuxième expérience. Deux vidéos sont montrées à une perruche enfermée dans une cage isolée. La première montrait une perruche en train de bâiller, la seconde un de ses congénères se promenant dans la cage. En tout, 26 bâillements ont été mesurés durant les 80 minutes de diffusion des deux vidéos. La fréquence de bâillements est plus importante durant la présentation de l'oiseau bâillant. 


Selon l'étude, cette contagion serait une forme d'empathie. En effet, les perruches sont des animaux sociaux qui vivent en groupe et cette sensibilité au comportement d'autrui permettrait une meilleure coordination entre les individus d'un même groupe. 


Sciences et avenir 30/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...