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Allergie aux poils de chat ?

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Une des nombreuses excuses données lors de l'abandon d'un chat est : je suis allergique, ou mon enfant, mon compagnon, est allergique aux poils de chat... Qu'en est-il au juste ?

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Hé oui, toutes les excuses sont bonnes pour se justifier quand on abandonne un animal... Mais personne n'est dupe... car aujourd'hui on en connaît les causes... et ce n'est pas le poil en lui-même qui provoque l'allergie.

Des chercheurs ont identifié l'agent responsable : il s'agit de la protéine Fel d1, qui est notamment produite par la peau. On la retrouve dans les squames, mais aussi dans la salive, l'urine et les larmes du chat. Comme il se lèche en faisant sa toilette, il répand cette protéine sur ses poils, qui se disséminent ensuite un peu partout sur son passage. Donc si vous tondez votre chat, cela devrait diminuer les risques mais pas les éradiquer !

Quelques précautions pour les "vrais" allergiques :

- D'abord enlever le maximum de poils. Pour ce faire, brossez votre chat (ou faites-le brosser) régulièrement, ce qui lui évitera de laisser trop de poils un peu partout. Vous pouvez le faire vous-même si vous mettez un masque de protection.
- Enlevez les moquettes et autres tapis qui constituent de véritables nids à poussière.
- Passez l'aspirateur très régulièrement, si possible avec des filtres Hepa (Haute efficacité pour les particules aériennes). Personnellement je passe l'aspirateur partout, y compris sur les murs et portes. Non pas que je sois allergique mais pour avoir moins de poils partout. Il faut savoir en effet que les poils s'accrochent vraiment partout, surtout s'ils sont fins...
- Certains allergologues recommandent de laver le chat toutes les semaines… A vos risques et périls !
- Vous pouvez également interdire à votre chat l'accès à certaines pièces. Empêchez-le au moins d'entrer dans votre chambre à coucher. Vous passerez ainsi des nuits plus sereines.
- La désensibilisation n'est pas recommandée pour les enfants, mais elle peut être essayée chez les adultes. Sachez toutefois que le processus prend du temps et que la guérison n'est pas assurée.


A savoir : les chats stérilisés produisent moins de protéine Feld1. Donc c'est aussi une bonne alternative pour limiter les risques allergiques pour ceux qui ont du mal à se résoudre à faire pratiquer cette intervention (qui est pourtant le premier geste de protection de la gent féline... mais c'est un autre débat). Par ailleurs, il a été démontré que le sexe du chat jouait un rôle important... Ainsi on sait que les mâles produisent plus d'allergènes que les femelles.

Un petit conseil au passage : ma fille étant bébé était allergique aux poils de chats, à l'époque je n'avais pas les renseignements ci-dessus. Par chance cette allergie ne provoquait pas d'asthme et se traduisait pas des éruptions cutanées, voire de l'eczéma. Après plusieurs traitements, toujours le même problème... or à cette époque je n'avais pas de chat à la maison mais ma mère oui... Ainsi que sa nourrice, ce que j'ai découvert par hasard... J'ai donc dû changé de nourrice puisque, en dépit de la situation, elle laissait les chats pénétrer la chambre dans laquelle elle dormait...

Lorsque a mère est venue habiter chez moi, avec son chat, il fallait trouver une solution car il était hors de question que ma mère s'en sépare ou que le chat soit confiné à une pièce ou deux... J'ai tenté un truc simple qui a marché : j'ai pris une tissu de gaze que j'ai mouillé et l'ai passé sur le corps de Gitane (nom de la minette de ma maman). Je l'ai fait toutes les semaines... Gitane en a pris l'habitude et en quelques semaines les réactions cutanées se sont estompées pour disparaître... COMPLETEMENT !

Conclusions : on peut neutraliser la protéine Feld1 avec un tissu humide à condition de renouveler l'opération régulièrement. Il existe maintenant des lingettes imprégnées d'une solution nettoyante sans danger pour nous amis félins...

J'ai également appris par le vétérinaire qu'une personne non habituée à vivre avec un chat pouvait avoir des réactions allergiques, mais qu'une fois les anticorps en place, les allergies diminuaient en fréquence et en intensité et pouvait même disparaître. Information confirmée par mon médecin.

En revanche, il sera difficile de soigner une allergie supposée "au poils de chat", lorsque celle-ci est généré par une autre raison : la peur ou l'appréhension... En effet, la peur est une forme de stress fort, qui se suffit à lui même pour déclencher une allergie... On a tendance à mettre les allergies en présence de chats, au poil, alors que la réalité est tout autre. Dans ce cas, seule une thérapie comportementale permettra d'en venir à bout... Et encore, quand la personne concernée veut bien discuter de la cause....

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Autre chose, si vous savez par expérience, que vous êtes allergique aux poils de chats, en fait à la protéine Feld1, et que vous savez que vous allez devoir côtoyer un chat pour un certain délai, faites-vous prescrire un anti-allergisant par votre médecin ou allergologue, au moins une semaine à 10 jours avant et continuez à le prendre durant toute la durée du séjour. Toutefois, si cela ne suffisait pas, pensez aux antihistaminiques, lesquels devraient atténuer les symptômes.

Si vous sachant allergie vous rêvez d'avoir un chat, c'est quand même possible selon le degré de votre allergie qui sera à déterminée par un spécialiste.

A savoir : tous les chats ne provoquent pas des allergies ou, du moins, les mêmes phénomènes. D'une part, comme je l'ai déjà dit, le sexe du chat joue un rôle : la protéine Feld1 incriminée est influencée par les hormones mâles, suivis des mâles castrés et, enfin, des femelles. Certaines races peuvent être privilégiées, comme le siamois, réputé perdre peu de poils...

Depuis une décennie, environ, il existe aussi des chats hypo-allergéniques : Ce sont des chercheurs américains (si mes souvenirs ne me trompentpas) qui ont mis au point ce chat par manipulation génétique et croisements divers et variés. Les chatons issus de ces animaux secrètent très peu de Feld1... Mais le prix est aux alentours de 3000$ à 4000$... sans compter les frais de livraison!


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La simple proximité avec un chat vous fait éternuer, tousser, vous rend la gorge enflée, irritée et vous fait monter les larmes aux yeux ?

Cela ne sera peut-être bientôt qu’un mauvais souvenir.

En effet, un laboratoire pharmaceutique britannique est sur le point de développer un vaccin destiné aux personnes allergiques aux poils de chats. La firme attend l’autorisation des instances de régulation américaines pour lancer une ultime phase test du vaccin anti allergique sur 1.200 personnes d’ici la fin de l’année 2012.

Si le vaccin anti-allergie aux poils de chats est autorisé à la commercialisation sur le marché US, il pourra faire le bonheur de 13 millions d’américains allergiques aux animaux.

Il faut savoir que le nombre de personnes atteintes d’asthme (et donc très sensibles aux allergènes) a augmenté de 21% entre 2001 et 2009 aux USA.

Les scientifiques ont déjà tenté de développer un vaccin similaire il y a une vingtaine d’années mais sans succès. Il ne fait aucun doute que la commercialisation d’un vaccin contre l'allergie aux poils de chats serait un succès et améliorerait le quotidien de millions d’amoureux des félins. On espère qu'il arrivera bientôt en France.



Wamiz 02/08/2012

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Comment l’allergène le plus commun du chat peut-il engendrer une réponse inflammatoire aussi forte ? Cette question, longtemps restée sans réponse, vient d’être éclaircie. Des molécules bactériennes seraient responsables…

Ils comptent parmi nos meilleurs amis mais parfois, on ne peut plus les «sentir»… parce qu’on a le nez bouché. Les allergies aux animaux de compagnie sont relativement courantes, et peuvent parfois se révéler assez gênantes. En cas de nez qui coule, de toux ou d’irritation, le seul traitement possible actuellement est la prise de médicaments antihistaminiques qui vont neutraliser la réponse de l’organisme à l’allergène.




Bien malgré eux, les chats sont à l'origine d'allergies pour leurs maîtres ou leurs invités. Maintenant que les mécanismes de cette réaction spécifique ont été élucidés, on peut croire en un traitement futur. ©️ Vera Kratochvil, wwww.publicdomainpictures.net, DP

Les allergies se caractérisent par une réaction excessive du système immunitaire à une molécule exogène pourtant inoffensive. Chez le chat, c’est plus fréquemment une protéine nommée Fel d 1 qui est en cause. Cet allergène est difficile à éliminer, car présent partout (chaussures, locaux, objets etc.). Retrouvée dans les squames (peaux mortes), ou encore mélangée à un peu de salive provenant de la langue râpeuse du félin durant le toilettage, on ignorait comment cette protéine pouvait engendrer une réponse inflammatoire aussi intense.

Les mécanismes viennent enfin d’être élucidés par une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), dirigée par Clare Bryant. Leur travail met en évidence l’implication de deux autres acteurs : de faibles doses d’endotoxines bactériennes communes et des récepteurs aux pathogènes. Grâce à cette découverte, ils espèrent développer un traitement spécifique contre ces allergies.

Pour ce travail, publié dans le Journal of Immunology, les auteurs ont mis des cellules humaines au contact de protéines retrouvées dans des squames de chiens et de chats, en présence ou en absence de faibles doses de molécules bactériennes appelées lipopolysaccharides (LPS). Ces substances, retrouvées dans les membranes d’un grand nombre de bactéries, sont qualifiées d’endotoxines : lors de la destruction d’un microbe, elles sont libérées et peuvent parfois entraîner une septicémie grave voire mortelle.

Les résultats révèlent qu’en présence de LPS et des allergènes, la réaction inflammatoire est exacerbée du fait d’une intensification des signaux envoyés au système immunitaire. Mais comment ? Les scientifiques ont montré que Fel d 1 se lie à ces LPS, connus pour avoir également une affinité pour des récepteurs cellulaires impliqués dans la reconnaissance des pathogènes : les Toll-like receptors 4 (TLR4).

C’est l’activation de ces récepteurs qui induit alors les réactions allergiques. Les TLR4 sont déjà incriminés dans les allergies aux acariens par exemple, bien que le mécanisme soit un peu différent puisque dans ce cas précis, les allergènes seuls suffisent pour déclencher la réponse immunitaire.


Les réactions allergiques engendrent tout un tas de symptômes, parmi lesquels le nez qui coule, la toux ou des irritations. Parfois, celles-ci peuvent être plus graves et mener à un œdème de Quincke, potentiellement mortel si non traité. ©️ Mcfarlandmo, Wikimedia Commons, cc by 2.0


Il a également été remarqué que les mécanismes étaient assez semblables dans le cas de Can f 6, une protéine canine à l’origine d’allergies, également retrouvée dans les peaux mortes des chiens. Or, par l’ajout d’un médicament bloquant les TLR4, ce travail révèle qu’il est possible d’inhiber la réaction inflammatoire et donc tous les symptômes désagréables.

Selon Clare Bryant, ce genre de médicament a déjà été développé. Les chercheurs se fixent désormais pour objectif de les tester spécifiquement contre les allergies aux animaux de compagnie. Si tout se passe comme ils le souhaitent, la scientifique britannique espère proposer un traitement efficace d’ici cinq ans.




----->Par expérience, un de mes enfants étant sensibles aux poils de chats lorsqu'il était petit... Un moyen efficace c'est de passer chaque jour ou semaine (selon sa sensibilité) un gant humide sur le corps du chat... Puisque c'est en se léchant qu'il répand sur son pelage la fameuse protéine accompagnée des bactéries incriminées... Ensuite on lave le gant à 60° minimum pour éliminer les bactéries... Grâce à ce simple stratagème, nous avons pu vivre en compagnie de nos amis félins sans difficulté !





 FUTURA SCIENCES 28/7/2013

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Trois chercheurs de l'Hôpital universitaire de Zurich (USZ) ont mis au point un remède particulier contre l'allergie aux poils de chat. Ils se proposent de vacciner les félins, et non les humains, contre la protéine qui déclenche l'allergie chez les seconds. Les scientifiques ont fondé une entreprise pour commercialiser leur produit.

Une personne sur dix est allergique aux poils de chat, ou plus précisément à certaines protéines qui se trouvent dans leur peau ou leur salive, écrit lundi l'USZ. Jusqu'ici, les détenteurs d'animaux concernés n'avaient pas d'autre choix que de se faire désensibiliser via un processus long de plusieurs années, ou alors de se séparer de leurs petits compagnons.

Les allergologues et immunologues Gabriela Senti, Thomas Kündig et Martin Bachmann ont mis au point une méthode permettant d'immuniser les chats contre la protéine "Fel d 1", responsable de l'allergie, qu'ils détiennent dans leur corps. Cette préparation réduit sa quantité, ce qui entraîne une diminution des symptômes chez l'humain, poursuit l'USZ.

Les chercheurs espèrent ainsi que les personnes allergiques ne devront plus prendre de médicaments et qu'ils pourront conserver leurs animaux. La protéine "Fel d 1" ne semble pas jouer un rôle vital chez les chats. Ces derniers peuvent donc aisément s'en passer.

Afin de développer ce vaccin, les trois scientifiques ont fondé une société, qui a récemment remporté un Swiss Technology Award. L'utilisation clinique du produit pourrait intervenir dans environ trois ans, prévoit Gabriela Senti.

Le Swiss Technology Award a été lancé en 1987 par Branko Weiss et Nicolas Hayek. Ce prix récompense chaque année les sociétés et institutions les plus innovantes de chaque branche. Il est remis dans le cadre de la foire de l'innovation Swiss Innovation Forum.


----->Cette protéine est davantage présente chez les chats non stérilisés !


Romandie 2/12/2013

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Le chat est la troisième cause d'allergie après les acariens et les graminées et devant le bouleau, le cyprès ou encore l'ambroisie. Mais, pour autant, faut-il vivre sans chat ? Ou devoir se passer de la compagnie d'un félin de salon ? 

Traitements adaptés, bons gestes ou chats moins allergisants : des solutions permettent aujourd'hui de cohabiter sans gêne ou presque et pour le plus grand bonheur de tous...

Les allergies sont, toutes causes confondues, en recrudescence mais tout le monde n'est pas égal devant l'allergie. Pollutions, aliments exotiques, plantes invasives, les causes sont multiples....

Souvent vous vous en rendez compte par des crises d'éternuements, les yeux et le nez qui piquent, voire pour les plus sensibles par de l'asthme. La première étape est de consulter un allergologue qui pourra identifier, par des tests simples, les causes possibles à votre allergie. Une fois le diagnostic posé, vous voilà comme près d'un français sur dix, diagnostiquer "allergique au chat" !

Manque de chance, la femme (ou l'homme) de votre vie, vos meilleurs amis, vos voisins de pallier et vous-même (bien sûr), aimez les chats.... Lesquels d'ailleurs vous le rendent bien puisqu'ils ne manquent jamais une occasion de venir ronronner sur vos genoux !

Ne dites surtout à votre bien-aimé(e) : "c'est lui ou moi" car vous la(le) mettriez dans l'embarras ! (Après réflexion, vous auriez en plus la mauvaise surprise de ne pas être choisi(e)). Car, pour la majorité des gens qui ont déjà un chat, l'éviction de leur animal (voire de plusieurs) n'est pas envisageable. Tout comme eux, des médecins pensent aujourd'hui qu'éloigner le chat ne sert pas à grand chose...

En effet, les allergènes agissent à des doses très faibles et persistent plus de 6 mois dans la maison. De plus, il y a souvent suffisamment de traces de poils de chats dans l'air et dans les espaces publics, trains, écoles, espaces verts, pour déclencher une crise...

Comme expliqué précédemment (voir articles précédents), l'allergène du chat est la protéine Feld1 qui est secrétée par la peau du chat au niveau des glandes sébacées mais aussi par les glandes péri-anales. Cet allergène est à la fois "collant" et minuscule.

- La première solution est de diminuer sa présence dans l'environnement immédiat en l'éliminant (la protéine Feld1) là où il est présent (l'allergène). Pour cela, il est recommandé de laver le chaque semaine(1)... C'est possible, sous réserve de l'avoir habitué dès son plus jeune âge. Entre deux bains, brossez-le et passez une serviette humide sur son pelage.

- Pour limiter les poils dans l'environnement, vous devrez aussi aspirer les pièces très régulièrement et éliminez les texiles à poils longs et les tapis sur lesquels les poils ne manquent pas de s'accumuler.

- Enfin, évitez de faire (ou laisser) dormir le chat dans la même pièce que la personne allergique.

Il paraît difficile, toutefois, d'éviter tout contact avec les chats. De plus, des études ont montré que les enfants élevés dès leur plus tendre enfance en présence d'animaux ou dans des fermes sont moins sujets à l'asthme et aux maladies O.R.L que les autres...

(1) Impératif : le shampoing utilisé doit être doux et spécifique pour les chats. Expliquez à votre vétérinaire (de préférence) la raison pour laquelle vous êtes dans l'obligation de laver souvent votre chat, il vous communiquera les références des produits les moins agressifs pour la peau de votre chat...


Cela dit, votre allergologue peut vous proposer un traitement de type antihistaminique à prendre à la moindre alerte ou bien une désensibilisation progressie à l'allergène du chat. Ce traitement de désensibilisation (immunothérapie allergénique) dure en général plusieurs années... mais n'est pas efficace à 100%.

La bonne nouvelle est qu'un vaccin multi-doses (nom de code ToleroMune (c) pourrait être commercialisé d'ici deux ans. Il a été mis au point par le professeur Marck Larché, un chercheur de la MacMaster Université au Canada, en collaboration avec l'entreprise britannique Circassia UK. Les derniers test cliniques montrent un effet protecteur très net contre l'allergie.

Parmi les races de chats les moins allergisantes :

- Le Sphynx (ou Sphinx) : bien que sans poil (ou presque), peut produire des allergènes au niveau de la peau. Et avec ou sans pédigree, il faut savoir que la quantité d'allergènes varie beaucoup d'un chat à l'autre, y compris dans une même portée. Mieux vaut donc rencontrer son futur chat avant de décider s'il est allergisant ou non et faire une sorte de cohabitation à l'essai. Prenez votre temps car l'allergie peut se déclarer une journée après le contact...

On sait aussi que les femelles et les mâles stérilisés présentent moins de risques d'allergies que les mâles entiers.

Les chats de race sont tout autant variables pour leur caractère allergisant ou pas. Aucun chat n'est totalement anti-allergie, on devrait plutôt parler d'hypo-allergie. Nombre d'éleveurs avancent comme argument que telle ou telle race ne déclenche pas d'allergie... Mais il n'y a aucune étude scientifique qui le prouve. Aux personnes sensibles, donc, de faire le test !

- Le Korat : déssimine moins de poils dans la maison.

- Les chats porteurs du gêne Rex comme le Devon Rex et le Cornish Rex, perdent naturellement moins leurs poils. Ainsi la dissémination de la protéine Feld1 par les poils dans dans la maison sera donc plus faible.

- Le Javanais : ayant naturellement moins de poils, disséminent aussi moins d'allergènes dans l'air (mais tout autant sur le canapé ou lors des caresses que les autres).

- Le Bengal : qui se toilette moins que d'autres races serait aussi moins allergisant.

- Quant au Sibérien : il produirait moins de protéine allergène...


Quoi qu'il en soit, abandonner définitivement l'idée d'avoir un chat n'est pas nécessairement la solution... Et pire encore, abandonner son chat pour ce motif (réel, supposé ou complètement inventé dans de nombreux cas) est de loin la plus mauvaise idée ! J'en veux pour preuve ma propre démarche. Ma fille, de bébé à ses 5/6 ans, était allergique aux poils de chats, en lavant mon chat une fois par mois et en passant quasiment tous les jours un gant humide sur son pelage, les allergies ont diminué puis se sont estompées pour disparaître complètement... Le médecin, tout comme le vétérinaire ont affirmé que le fait de vivre avec un chat l'avait aidée à combattre son allergie. Aujourd'hui nous avons 7 chats !

Source : Magazine Animalis N°1 de 2014.

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Tous les chats ne provoquent pas nécessairement de réactions chez les personnes allergiques. Découvrez en images quelles races sont les plus recommandées en cas d'allergie.


 Le Sibérien est reconnu pour sécréter une très faible quantité de protéine FEL D1 qui est responsable des allergies chez l'humain. Il peut donc convenir aux personnes allergiques. Ces chats de grandes tailles sont très joueurs et s'entendent avec tout le monde.  PITTERPATTERFURRYFEET/CA/SIPA

Contrairement à la croyance populaire, les personnes allergiques aux chats ne le sont pas à cause de leurs poils. C'est à une protéine allergène, la FEL-D1, qui est produite dans les glandes salivaires, sébacées et anales de l’animal


 Le Cornish rex possède un pelage très particulier. Il est couvert d'une seule couche de poils douce comme du velours. Généralement, celle-ci ne tombe pas, diminuant ainsi la dispersion de la protéine qui cause l'allergie chez l'homme. Ce chat est très actif : il adore courir, grimper, et surtout, jouer. ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Et, en faisant sa toilette, le félin enduit son pelage de cette protéine et lorsqu’il perd ses poils, celle-ci (la protéine FEL-D1) se dissémine et provoque plusieurs symptômes désagréables : yeux qui piquent, éternuements, toux, etc. Les matous non castrés sont ceux qui sécrètent la plus grande quantité de FEL-D1.


 Similaire au Cornish Rex, le Devon rex produit peu de protéine à l'origine des allergies chez l'homme. Cependant, il possède plus de poils que son cousin. Ce chat est apprécié pour son intelligence et son caractère joueur. Un comportement particulier permet de le reconnaître. Lorsqu'un Devon est content, il agite la queue horizontalement.  SIMON MURRELL/CULTURA CREATIVE /AFP

Or, il s'avère que plusieurs races perdent peu de poils ou produisent moins de protéine allergène. Ces derniers conviendraient donc mieux aux personnes allergiques. Bien sûr, tout dépend de leur seuil de tolérance.  Car les allergologues affirment qu’il n’existe aucune race totalement hypoallergénique. 

 Reste que pour les plus sensibles, une entreprise américaine affirme avoir découvert (ou plutôt mise au point, puisque c'est un chat transgénique) une race complètement hypoallergénique. Seul hic… le prix d’un chat s’élève à plus de 6.000 euros voire bien plus ! Puisque l'entreprise propose une "variété" de chat (Ashera GD) à près de 30.000$... Et en plus, il faut ajouter les frais de transport.... (Photo un chaton de Ashera GD de 6 mois allerca.com)

 Deux particularités font du Sphinx un chat plus hypoallergénique. En plus de sécréter peu de protéine FEL D1, il est dépourvu de poil. Ainsi, la substance allergène est produite en moins grande quantité et se dissémine moins. Ce chat à l'allure particulière est très affectueux, parfois pot de colle, et curieux de nature. Ici l'un d'eux profite du soleil, mais attention aux longues expositions dangereuses pour sa santé ! Legreg001 CC BY-SA 3.0/AFP

Cela dit, selon le degré de son allergie, il y a moyen, en respectant quelques consignes basales d'adopter un chat :

- Interdire l’accès de sa chambre au chat pour éviter que l’allergène ne s’installe dans le lit.

- Laisser une autre personne s'occuper des soins du pelage, bien entendu elle ne doit pas non plus être allergique !

- Nettoyer quotidiennement les endroits où votre chat a accès avec un aspirateur doté d'un micro-filtre.

- Penser aussi à passer régulièrement un gant humide sur la fourrure du chat, ce qui éliminera en partie la-dite protéine. On peut, bien sûr, aussi laver son chat, mais trop de shampoings répétés peuvent lui occasionner des probèmes dermatologiques.

 De la même famille que le Siamois, le Balinais se distingue par sa queue touffue et son poil mi-long. Il ne possède pas de duvet, cette couche du pelage près de la peau contenant les poils les plus susceptibles de tomber. De plus, il sécrète moins de protéine FEL D1 que la plupart des chats. Il est bavard et a tendance à vouloir attirer l’attention en plus d'être très agile.  ARDEA/MARY EVANS/SIPA


 Comme il ne possède pas de duvet, le Korat perd très peu de poils. Ce chat, originaire de Thaïlande, de petite taille est robuste et peut vivre jusqu'à 25 ans. Le Korat est fidèle et affectueux, lui valant parfois le surnom de chat-chien.  Gerard Lacz/Rex Featu/REX/SIPA

Si vraiment vous désirez adopter un chat, en dépit de votre allergie, il est conseillé de passer le plus de temps possible avec les chats ou "le" chat de vos rêves avant de l'adopter ou d'en adopter un. Cela vous permettra de vérifier que la cohabitation est possible et supportable pour vous. Cette précaution vous évitera une déconvenue mais aussi au chat le traumatisme d'être abandonné ou d'avoir à changer de domicile. Car, ne l'oublions pas, quelle que soit la race, le chat reste un animal territorial, attaché donc à son environnement et à ses habitudes !



Sciences et avenir 30/1/2015

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