Je m'explique : un comportement de votre animal de compagnie, quel qu'il soit, vous horripile-t-il tant que parfois vous aimeriez pouvoir le confier à quelqu'un d'autre... Mais vous ne pouvez pas car, au fond, cela vous agace... mais vous l'aimez ou sa présence vous est indispensable ?

Je vais commencer par une petite manie d'Océane, ma petite reine, une minette sauvée à l'âge de trois semaines (en compagnie de ses 5 soeurs) vouée à une mort certaine...

Toute petite, ma fille lui a appris des tours, jouant sur ses aptitudes...

En devenant adulte... Elle a conservé à mon égard certaines des habitudes qu'elle avait avec ma fille...

Par exemple, petite, Océane sautait dans ses bras à son ordre, avec des gestes explicites... Elle lui a appris aussi à faire des petits bisous... Jusque là rien d'embêtant... Bien au contraire...

Sauf qu'avec moi, elle avait tendance à me sauter dessus à l'improviste... et quand on n'a pas grand chose dessus ou que le vêtement est glissant... Ouille ouille, les griffes qui se plantent pour qu'elle ne tombe pas... ça fait mal... Plus tard, cela est devenu un peu plus gênant... parce qu'en tenue de travail, un uniforme de couleur bleu-marine... sur lesquels des poils blancs et roux sont visibles comme un cheveu dans la soupe ! Bon c'est de ma faute... car je ne l'avais jamais empêchée, trouvant auparavant ce comportement plutôt attachant...

Dites-vous bien qu'aujourd'hui ce comportement me manque car avec l'âge, 16 ans, et la maladie, elle ne peut plus le faire... Mais fut une époque où cela m'embêtait beaucoup...

Vous aussi, racontez vos anecdotes....

ATLANTA (AP) — Un chat qui urine partout. Une perruche qui mord les doigts. Un chien qui croque les pieds des meubles. Confrontés à de tels comportements, les propriétaires de certains animaux domestiques rêvent en secret que leur compagnon s'échappe. Une Américaine a même créé un blog pour ces maîtres indignes et désespérés.

Cherie Miller a un chat de 16 ans, Kitty, qui refuse de manger si un humain ne remue pas sa pâtée dans sa gamelle. "Quand il gratte par terre dans la chambre à 3h21 du matin pour qu'on lui touille sa nourriture, on est tenté d'imaginer des moyens originaux de se débarrasser de ce chat", confie cette habitante de la banlieue d'Atlanta.

Elle a fondé le site pet-peeves.org, dont on pourrait traduire le titre par "bêtes noires". Un article publié récemment sur ce blog rapporte que, d'après une étude, 80.000 personnes se blessent chaque année en tombant à cause de leur animal domestique. L'auteur suggère de créer un shampooing phosphorescent qui éviterait de se prendre les pieds dans le chien lorsque l'on se lève la nuit.

Angie Best-Boss, journaliste dans l'Indiana, a un autre problème avec son chat: la propreté. Elle a essayé différents types et marques de litière et plusieurs modèles de bac; rien n'y fait. "Je déteste mon chat", confie-t-elle. "En fait, détester est peut-être un terme trop faible. Je l'abhorre". Et la pigiste d'expliquer que son petit Tiger urine sur les vêtements. "Seulement les habits propres - et les lits".

Jennifer Guild, qui habite à Richmond (Virginie), a un oiseau depuis l'enfance. "Jellybean a toujours été assez méchante. Quand vous essayez de la sortir de sa cage, elle vous mord", raconte-t-elle. "Mon mari l'a toujours détestée". Comme elle n'a pas réussi à la confier à la Société américaine de protection des animaux (ASPCA), elle l'a confinée dans une pièce reculée de la maison. "Essayez de faire la grasse matinée un samedi avec un oiseau qui pousse des cris stridents dans la pièce d'à côté!".

Environ 63% des ménages américains ont au moins un animal de compagnie, selon l'Association nationale des vétérinaires. Entre 10% et 20% des chats et des chiens proviennent de refuges, avec parfois un bagage émotionnel un peu lourd.

Cependant, une spécialiste des relations humain-animal estime que l'attitude du maître peut aussi expliquer certains comportements animaux agaçants. "Nous connaissons tous des couples qui ont l'air d'aimer se battre. Ils laissent les confrontations éclater parce que, semble-t-il, ils en tirent quelque chose", remarque la psychologue Stephanie LaFarge, qui travaille à l'ASPCA.

"Certaines personnes ont ce type de relation avec leur animal", affirme-t-elle. "Certaines aiment à penser qu'elles aiment tant leur animal qu'elles sont prêtes à en être les victimes (...) Ca prouve à quel point elles aiment leur animal". D'après la psychologue, "ça fait partie de leur identité".

Nouvel observateur