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OGM et faucheurs volontaires

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Drôme: nouveau fauchage dans une parcelle de tournesols "mutés"

Un groupe de "faucheurs volontaires" a détruit dans la nuit de samedi à dimanche une parcelle de tournesols "mutés", entre Hauterives et Saint Martin-d'Août (Drôme), une action destinée à "dénoncer" des "OGM cachés", a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

Dans un communiqué adressé à l'AFP, les "faucheurs volontaires" soulignent que leur action a été menée par un groupe constitué de 100 à 150 personnes.

Cette action a été confirmée par la gendarmerie, mais le document de revendication de l'action remis aux autorités comportait "78 noms", selon un officier de la brigade de Romans-sur-Isère. Aucune interpellation n'a eu lieu.

La parcelle visée portait sur une variété de tournesols tolérante à un herbicide utilisé dans la lutte contre l'ambroisie, affirment les "Faucheurs volontaires" qui qualifient leur action d'acte "de désobéissance civique".

Cette parcelle de 5.000 m2 avait fait l'objet d'une présentation, fin juillet, par des techniciens pour qui cette variété de tournesol était "une réponse à ce problème de santé publique", assurent les Faucheurs volontaires. L'ambroisie est une plante qui provoque de nombreuses réactions allergiques.

Les Faucheurs fustigent dans leur communiqué cette "campagne de propagande" orchestrée notamment par "les multinationales de la semence avec le soutien d'hommes politiques" pour "imposer" cette variété "aux paysans et aux consommateurs".

Les Faucheurs volontaires dénoncent en outre "la volonté des semenciers de ne pas informer les paysans producteurs de tournesol sur la vraie nature de ce tournesol, ces semences étant étiquetées comme "+issues de sélection classique+", pointent les Faucheurs.

Ces derniers ont adressé une lettre au propriétaire de la parcelle, dans laquelle ils expliquent que le tournesol est "issu de mutagenèse dirigée, technologie OGM que la directive européenne 2001-18 définit également comme telle, mais en l'excluant de son champ d'application".

"Nous ne voulons pas montrer du doigt les paysans qui ont semé ces variétés car les firmes semencières et leurs distributeurs se gardent bien de les informer du caractère OGM de ces variétés", écrivent les Faucheurs.

Ces derniers expliquent au producteur qu'ils considèrent que "la maîtrise de l'ambroisie ne passe pas par le développement de variétés OGM et d'herbicides supplémentaires. Il s'agit d'un problème agronomique qui doit être contrôlé par des solutions agronomiques".

Il s'agit du deuxième fauchage en Rhône-Alpes en un mois. Fin juillet, plus de 200 personnes avaient détruit une parcelle de 100 m2 de tournesol "muté" à Feyzin (Rhône), près de Lyon, pour protester là encore contre ce qu'ils estimaient être des OGM "cachés" ou "clandestins".

Sciences et Avenir 28/08/2011

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Des anti-OGM fauchent des tournesols "mutés" en Haute-Garonne


Une centaine de manifestants anti-OGM ont fauché symboliquement mercredi matin quelques dizaines de pieds de tournesol "muté" à Ondes (Haute-Garonne), au nord de Toulouse.

Une trentaine de gendarmes ont "repoussé sans incident une soixantaine de manifestants qui ont arraché une vingtaine de pieds", a indiqué de son côté la gendarmerie de la Haute-Garonne.

"Cette parcelle de tournesols Pioneer à mutation dirigée, destinés à résister à un herbicide, s'étend sur sept à huit hectares, notre action était symbolique et est un succès", a déclaré à l'AFP Jacques Dandelot, un porte-parole des faucheurs volontaires de la Haute-Garonne.

Les manifestants voient dans ces tournesols mutés des OGM qui "avancent masqués". "Les OGM on n'en veut ni dans les champs, ni dans les assiettes ni dans les verres", ont-ils scandé.

Ils devaient distribuer ensuite, sur un rond-point voisin, des tracts de sensibilisation aux visiteurs du salon Innov-agri qui se déroule au lycée agricole d'Ondes.

Plusieurs actions similaires contre les "OGM cachés" se sont déroulées en juillet-août, notamment en Rhône-Alpes, où les agriculteurs cherchent à se débarrasser d'une mauvaise herbe envahissante, l'ambroisie. Les manifestants craignent que les herbicides utilisés sur ces tournesols tolérants favorisent rapidement l'apparition d'ambroisies résistantes.

Le Centre technique interprofessionnel des oléagineux et du chanvre (Cetiom), organisme qui conseille les producteurs, s'inscrit en faux contre la notion d'OGM caché.

"Ce tournesol résulte d'une mutagénèse et non d'une transgénèse comme pour les OGM, c'est-à-dire d'une technique de sélection extrêmement classique qui existe depuis plus de 50 ans", dit Pierre Jouffret, chercheur et responsable de la zone Sud au Cetiom.

L'utilisation de ce tournesol permet de "limiter les dégâts sur l'environnement car on n'utilise éventuellement les herbicides que lorsque le tournesol est levé", selon le Cetiom

Sciences et Avenir 07/09/2011

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Les 60 faucheurs d'OGM de Colmar assument leur "désobéissance civile"


Les 60 faucheurs de plants de vignes transgéniques, dont le procès s'est ouvert mercredi à Colmar, ont revendiqué un acte de "désobéissance civile", profitant de l'occasion pour porter le débat sur les OGM au-delà du tribunal avec leur large comité de soutien.

Les plus de 200 personnes qui ont accompagné les prévenus jusqu'au tribunal correctionnel, n'ont pu toutes prendre place dans la salle d'audience. "Non aux OGM: ni dans nos champs, ni dans nos assiettes, ni dans nos verres. Pour le bien commun, je résiste", pouvait-on lire sur l'une de leurs banderoles.

Cette première des trois journées du procès a été consacrée à l'audition des prévenus, poursuivis pour "destruction de parcelle de culture d'OGM" et "violation de domicile".

Le 15 août 2010, les faucheurs avaient détruit plusieurs dizaines de pieds de vignes OGM, plantés dans le cadre d'une expérimentation en plein air de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), à Colmar. Il s'agissait pour l'Inra de tester la résistance de porte-greffes de vignes génétiquement modifiés à une maladie virale de la vigne, le court-noué.

Tous reconnaissent les faits, revendiquant leur droit à la "désobéissance civile": "Je ne regrette pas mon geste", "je recommencerai", "j'ai fauché hier, je faucherai demain", ont affirmé les prévenus, aux profils hétéroclites (étudiants, agriculteurs, médecins, ingénieurs...). "Certains disent qu'on a transgressé les lois, mais les lois peuvent changer", a fait valoir Jean-Pierre Frick, un vigneron alsacien.

Pour leur porte-parole, Etienne Raphaël, l'expérimentation "était un alibi pour rendre les OGM acceptables", alors que l'Inra met en avant la concertation organisée autour de cet essai sans visée commerciale et au financement public.

Les avocats de la défense ont déjà évoqué mercredi l'une de leurs principales cartes: au moment du fauchage, l'interdiction de l'essai prononcée par le tribunal administratif de Strasbourg en 2009 était applicable.

Mais selon le ministère public, l'interdiction faisait alors l'objet d'un recours. En janvier 2011, la Cour d'appel de Nancy a finalement contredit le tribunal administratif.

"Ne peut-on pas dire sans détruire?", a demandé aux prévenus la présidente, Martine al-Kanje. "Par le biais de la justice et des médias, on peut enfin avoir le débat", s'est justifié Laurent Cousot, 50 ans, gestionnaire de pressing.

Forts de leur comité de soutien, les faucheurs ont tenté d'élargir le débat avec des conférences et projections de films programmées jusqu'à vendredi à Colmar.

L'Inra, partie civile, devrait demander plusieurs centaines de milliers d'euros de dommages et intérêts. "Mais on est prêt à avoir le débat dehors aussi, pour répondre à cette désinformation" des faucheurs, a dit à l'AFP son porte-parole, Jean-François Launay.

Ils "ont agi de façon injustifiable au regard de la liberté de la recherche, de la justice, mais aussi de la cause qu'ils servent", a souligné l'institut dans un communiqué, expliquant que l'essai allait "révéler que le recours à des porte-greffes OGM ne permettait pas aux vignes de résister à la maladie du court-noué".

Les témoins des deux parties devraient être entendus à partir de jeudi matin.

Avant l'action "coup de poing" d'août 2010, les ceps expérimentaux de Colmar avaient déjà été attaqués en 2009 par un anti-OGM, Pierre Azelvandre. Il a écopé en janvier en appel d'un mois de prison avec sursis et plus de 50.000 euros de dommages et intérêts à verser à l'Inra.

Sciences et Avenir 28/09/2011

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La plupart des 60 militants anti-OGM qui avaient détruit l'an dernier une parcelle de vigne transgénique expérimentale dans le Haut-Rhin ont été condamnés vendredi à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Colmar.

Six d'entre eux, déjà soumis à une peine avec sursis pour des faits comparables, ont été pour leur part condamnés à 1.200 euros d'amende.

Le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis pour les faucheurs qui avaient entièrement détruit le 15 août 2010 une parcelle de plusieurs dizaines de pieds de vignes OGM, plantés dans le cadre d'une expérimentation en plein air de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), à Colmar.

Le tribunal a condamné les prévenus à verser au total quelque 57.000 euros à l'institut de recherche, dont 50.000 euros au titre du préjudice scientifique causé par leur action. C'est bien moins que les plus de 500.000 euros réclamés par l'Inra.

Interrogées par l'AFP, aucune des deux parties ne s'est prononcée à l'issue du jugement sur un éventuel appel.

Une quarantaine de chercheurs de l'institut, en blouses blanches, s'étaient rassemblés devant le tribunal correctionnel, brandissant des pancartes interpellant l'opinion publique, comme l'avaient fait les faucheurs lors des trois journées d'audience fin septembre.

"Halte aux faucheurs de connaissance", "Recherches OGM: les faucheurs ne veulent pas savoir, et vous?" pouvait-on notamment y lire.

L'essai mené par l'unité de Colmar de l'Inra visait à tester la résistance de porte-greffes de vignes génétiquement modifiés à une maladie virale de la vigne, le court-noué.

Sciences et Avenir 14/10/2011

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