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Les compléments vitaminés ET alimentaires sont-ils dangereux ?

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Certaines personnes prennent plus ou moins régulièrement des compléments vitaminiques, notamment aux changements de saison (printemps / automne) histoire de renforcer leur capital santé et voir leur système immunitaire mieux se défendre contre les agressions de certains virus...

Si cette pratique est bien conduite, afin d'éviter tout surdosage qui, je pense, peut s'avérer désastreux, le cocktail de vitamines absorbés doit tenir compte de la teneur en vitamines apportée par l'alimentation... Ce que beaucoup de personnes omettent...

Mais, plus globalement, est-ce ou non utile... ou même dangereux ?

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Voici un premier élément de réponse...

Selon un article de Maxisciences, les compléments vitaminés seraient souvent inutiles voire dangereux...

Selon une étude américaine, les compléments vitaminés sont non seulement inutiles pour la plupart des gens mais peuvent également se révéler dangereux voire entrainer des risques mortels chez les femmes âgées.

A l’heure actuelle, environ 50% de la population américaine consomme des compléments vitaminés, ce qui représente un marché de 20 milliards de dollars. C’est donc pour vérifier leur utilité que des chercheurs américains et finlandais se sont penchés sur ces compléments vitaminés ou minéraux. Pour cela, ils ont utilisé les données d'une étude menée dans l'Iowa et comprenant des questionnaires remplis par 38.772 femmes d'un âge moyen de 62 ans. Cette enquête faisait état de la consommation de compléments vitaminés de ces participantes en 1986, 1997 et 2004.

Publiée hier par l'Association médicale américaine dans Archives of Internal Medecine, la nouvelle étude a ainsi révélé que "plusieurs compléments vitaminés ou minéraux fréquemment utilisés, comme les produits multivitaminés, les vitamines B6, l'acide folique, le fer, le magnésium, le zinc et le cuivre, sont liés à des risques plus élevés de mortalité".

Parmi ces compléments, il semblerait que ceux à base de fer soient les plus inquiétants. En effet, d'après les résultats publiés, ils seraient "fortement" liés à l'augmentation de la mortalité en fonction des doses absorbées. Néanmoins, les chercheurs notent qu'ils n'étaient pas en mesure de déterminer si les raisons qui ont poussé ces femmes à absorber du fer pouvaient expliquer ce taux de mortalité plus élevé, appelant donc à davantage d'études. Contrairement au fer, les compléments à base de calcium semblent, eux, être davantage liés à une baisse du risque de mortalité, rapporte TV5monde.

Une consommation préventive inutile

Ces découvertes "renforcent notre conviction que certains compléments antioxydants, comme la vitamine E, la vitamine A ou le béta-carotène, peuvent être dangereux", notent des médecins dans un commentaire accompagnant l'étude. Ils soulignent ainsi qu'ils ne recommandent pas la consommation préventive de tels compléments "en tout cas dans une population bien nourrie". Les auteurs de l'étude, quant à eux, concluent : "Nous ne voyons qu'une justification minime à la consommation généralisée et étendue de ces compléments".

Maxisciences 11/10/2011

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Burnermax 3000, un complément alimentaire vendu sur Internet attire particulièrement l'attention des autorités sanitaires françaises. Elles mettent en garde les consommateurs contre d'éventuels risques d'infarctus liés à sa consommation.

Le complément alimentaire Burnermax 3000 est au cœur des préoccupations. La Direction générale de la Santé (DGS) et la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) recommandent dans un communiqué commun "aux personnes qui en auraient acheté de ne pas le consommer". Elles conseillent également aux consommateurs de passer un examen de contrôle auprès de leur médecin.

Les inquiétudes soulevées par ce produit suivent la déclaration d'un cas d'infarctus du myocarde chez un homme de 27 ans. Celui-ci ne possédait aucun antécédent cardiaque et prenait le complément alimentaire régulièrement depuis trois semaines.

Burnermax 3000 est disponible uniquement sur Internet. Celui-ci est désigné comme un complément alimentaire aux pouvoirs amaigrissants et est destiné particulièrement aux personnes pratiquant une activité physique régulière. Aucune demande d'autorisation de mise sur le marché n'a été opérée auprès de la DGCCRF. "Il s'agit par conséquent d'un produit dont la vente n'est pas autorisée en France", déclarent les deux directions.

Pour l'heure des contrôles et analyses "sont en cours pour déterminer la composition exacte de ce produit et établir son imputabilité dans la survenue de cet infarctus", ont-elles déclaré. Quant à l'avenir du produit, le communiqué indique que "les pouvoirs publics ont engagé des mesures pour bloquer sa distribution".

Sur son site l'Afssaps invite pour sa part à être méfiant et à ne commander aucun médicament ou autres spécialités pharmaceutiques sur Internet, déconseillant "vivement ce mode d’achat car seul le circuit pharmaceutique offre les garanties nécessaires de sécurité et de fiabilité, notamment parce qu’il est régulièrement contrôlé par les autorités sanitaires".

Maxisciences 2011

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L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a annoncé UN nouveau.

Dernier scandale en date, une histoire de compléments alimentaires qui seraient responsables de graves troubles hépatiques chez plusieurs individus. Les produits incriminés sont fabriqués à base d’igname, un tubercule divisé en deux catégories : les comestibles, et les toxiques. La plante sélectionnée pour réaliser les compléments alimentaires ferait partie de cette deuxième catégorie… Inquiétant pour les consommateurs ! En effet, les compléments alimentaires ne nécessitent pas d’autorisation de mise sur le marché et ne subissent pas de contrôle.

Pour remédier à ce problème de santé publique, l’Anses a développé un système de contrôle a posteriori. Ce sont les professionnels de santé qui sont au cœur de ce mécanisme, et qui devront envoyer leurs soupçons concernant les produits, grâce à un formulaire en ligne. Ce sont déjà eux qui ont alerté les autorités sur le problème de l’igname, grâce à une phase pilote du projet qui a permis de recenser onze cas de troubles après un traitement contre la ménopause.

Maxisciences 2010

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Monde – Une étude met en cause les compléments alimentaires à base de calcium dans la survenance de crises cardiaques chez les femmes.

Les publicitaires qui encouragent les femmes à consommer plus de calcium à partir de 50 ans pourraient bientôt revoir leurs arguments de vente. En effet, un supplément de calcium pourrait faire plus de mal que de bien.

C'est du moins ce qu'affirment des chercheurs des universités d'Aberdeen et Auckland, en Nouvelle-Zélande. Leur étude, publiée par le British Medical Journal, portait sur 12.000 femmes. Certaines prenaient des compléments prescrits par des médecins orthopédiques pour solidifier leurs os, d'autres se les procuraient directement dans le commerce. Or, ces femmes ont 30% de plus de risques d'avoir une crise cardiaque que les autres.

Avant toute prise de compléments alimentaires à base de calcium, il faut donc bien évaluer les risques avec son médecin traitant : attaques et crises cardiaques d'un côté, fractures et ostéoporose de l'autre.

Ces données concernent les compléments et non pas les régimes à haute teneur en calcium.

Maxisciences 2010

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Suède – Deux études présentées au congrès international de l'obésité à Stockholm tendent à démontrer l'inefficacité des compléments alimentaires.

L'une de ces deux études, menée par des chercheurs allemands de l'Université de médecine de Göttingen, a passé à la loupe neuf compléments alimentaires aux vertus prétendument amincissantes. Elle a mis en évidence que leurs effets étaient équivalents à ceux des placebos. Ainsi, ces produits diététiques achetés en pharmacie sont plus un régime pour le porte-monnaie que pour le corps. En effet, cette industrie est très lucrative puisqu'elle rapporte plus de 13 milliards de dollars par an.

Les scientifiques réunis à Stockholm conseillent d'éviter ces dépenses inutiles. Si un réel mal-être existe chez les personnes souffrant d'une surcharge pondérale, alors il faut se tourner vers son médecin généraliste pour envisager diverses solutions : consultation chez un nutritionniste pour un régime adapté, exercice physique suivi, médicaments sur prescription, etc. Pour certains, les questions de poids revêtent un aspect psychologique important et il est donc primordial d'être suivi dans ces démarches.


Maxisciences 2010

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Voici encore des éléments de réponse sur la dangerosité ou non des compléments alimentaires de vitamines et minéraux. Cette fois, cela concerne les sexagénaires... et, une fois encore, les femmes...

La prise de compléments alimentaires par des femmes d'une soixantaine d'années ne garantit pas une vie meilleure... Au contraire: cela augmenterait le risque de mortalité.

Prendre des vitamines et des compléments alimentaires pour prévenir certaines maladies ne devraient pas être banalisé. Une nouvelle étude menée sur des femmes âgées d’environ 60 ans montre que la prise de compléments –vitamines ou minéraux- ne réduit pas le risque de mortalité. Pire : elle l’augmente.

Cette étude coordonnée par le Pr Jaakko Mursu (Université de Finlande orientale/ Université du Minnesota) porte sur une cohorte de 38.700 femmes âgées de 61,6 ans en moyenne. Elles ont été questionnées sur leur consommation de compléments -multivitamines, vitamine B6, acide folique (B9), fer, magnésium, zinc et cuivre- en 1986, 1997 et 2004. 62,7% des femmes de la cohorte prenaient au moins un complément en 1986. La proportion a augmenté, passant à 75% en 97 puis 85% en 2004.

Après ajustements des autres facteurs, tous les compléments consommés sont associés à un risque accru de mortalité chez ces femmes sexagénaires, constatent les chercheurs. Cette association est particulièrement marquée pour le fer. Par ailleurs, plus les femmes sont âgées, plus l’augmentation du risque de mortalité est visible à de faibles doses, précisent Mursu et ses collègues.

Les chercheurs concluent que la prise de vitamines et de minéraux doit se justifier par des carences, établies par un médecin. Ce n’est pas la première étude qui révèle les effets négatifs de la prise de compléments alimentaires –en dehors de recommandations médicales. Des antioxydants parés de multiples vertus (contre le cancer, l’hypertension etc..) ne sont pas forcément bénéfiques pour la santé pris en cachets, en plus d’une alimentation déjà riche. Ainsi une analyse menée par le Pr Goran Bjelakovic, du CHU de Copenhague (Danemark), montrait que la prise de compléments de bêta-carotène, de vitamine E et de vitamine A était associée à une hausse du risque de mortalité de 5% en moyenne. Sans augmenter le risque de mortalité, la vitamine C ne semblait pas non plus le réduire.

Il faut en particulier faire attention aux substances qui s’accumulent dans l’organisme, comme le cuivre, le zinc, le fluor, ou les vitamines A, D, E et K. Le surdosage peut avoir des effets indésirables et néfastes à long terme. «Nous ne pouvons pas recommander la consommation de vitamines et de minéraux à titre préventif dans une population bien nourrie» commente les chercheurs.

Sciences et Avenir 11/10/2011

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PARIS - Plus d'un quart des femmes et 15% des hommes prennent régulièrement des compléments alimentaires sans conseil médical (environ dans la moitié des cas), et pas forcément à bon escient, selon une étude sur près de 80.000 adultes français.

Magnésium d'abord, puis vitamines B6 et C, sont en tête des produits consommés par 15% d'hommes et 28% de femmes au moins 3 jours par semaine, selon cette étude conduite par Mathilde Touvier et sa doctorante Camille Pouchieu (Inserm/Cnam/Inra/Université Paris13) qui vient de paraître dans un bi-mensuel spécialisé, le British Journal of Nutrition.

Ce travail porte sur un échantillon de 79.786 adultes français de 45 ans d'âge moyen (dont 3/4 de femmes) participant à l'étude NutriNet-Santé. Parmi eux, 17% fument et 33% sont des ex-fumeurs. Selon l'étude, la prise de compléments est plus élevée chez les femmes, les plus âgés, les divorcé(e)s, sans enfant, ayant un niveau d'étude et/ou une catégorie socio-professionnelle plus élevés.

Principales raisons de cette consommation vécue comme un coup de pouce: lutter contre la fatigue ou rester en bonne santé. D'où une consommation accrue en automne et durant l'hiver.

Les compléments - y compris des vitamines et des minéraux (fer, calcium, zinc) vendus comme médicaments - sont dans la majorité des cas (55%) prescrits ou conseillés par un médecin, tandis que 45% relèvent de l'automédication. 60% sont consommés régulièrement depuis plus d'un an, en moyenne 95 jours par an, sous forme de cures ou en permanence.

Les consommateurs de compléments alimentaires, comparés aux non consommateurs, connaissent mieux les recommandations nutritionnelles du Programme National Nutrition Santé (PNNS), consomment plus d'aliments bio, et ont globalement une alimentation et un mode de vie plus sains (non-fumeurs, plus d'activité physique...), constate la chercheuse. En substance, ils pourraient peut-être économiser leur argent...et se passer de ces compléments.

D'une façon générale, nous ne recommandons pas la prise de compléments, mais plutôt une alimentation variée conforme aux recommandations du PNNS, relève-t-elle.

De leur côté, les fumeurs prennent moins de compléments alimentaires que les non-fumeurs (19% contre 25%), mais leur consommation reste importante et ils sont plus enclins à se passer d'avis médical (55% d'automédication), malgré des risques vis-à-vis du développement de certaines maladies comme le cancer. Pourtant, la prise de bêta-carotène (un précurseur de la vitamine A) peut par exemple contribuer à réveiller des tumeurs latentes chez les fumeurs, souligne Mathilde Touvier.

Les compléments alimentaires peuvent en effet interférer de façon indésirable avec des médicaments, rappelle-t-elle en évoquant un travail récent qui a évalué en détail 1.491 interactions entre 213 compléments alimentaires et 509 médicaments. Les médicaments ayant pour cible le système nerveux central ou cardio-vasculaire sont ceux pour lesquels le plus d'interactions indésirables avec les compléments alimentaires ont été décrites. Le devenir des médicaments dans l'organisme peut ainsi être altéré, l'efficacité du traitement amoindri voire parfois au contraire majoré avec effet de surdose.

On sait ainsi que des compléments alimentaires à base de produits naturels sont particulièrement contre-indiqués chez les patients atteints de cancers gynécologiques (gattilier, DHEA, trèfle rouge, luzerne, soja, igname sauvage), du sein (gattilier, DHEA, trèfle rouge, luzerne, soja, igname sauvage, cohosh noir), de cancer de la prostate (gattilier, DHEA, trèfle rouge, huile de lin) et de leucémies (échinacée). Certaines plantes (phyto-oestrogènes type soja et extrait de sauge et phyto-progestagènes type yam et gattilier) sont ainsi déconseillées pour les femmes qui ont eu un diagnostic de cancer du sein, précise-t-elle.



ROMANDIE 27/2/2013

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Il se pourrait bien que les vitamines, oligo-éléments et autres compléments alimentaires ne servent à rien, selon une étude publiée par la revue Annals of Intern Medicine.

En France, les compléments alimentaires ont la cote: selon l'étude INCA2 de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments sur la période 2006-2007 et parue en 2009, «près de 20% des adultes ont consommé un complément alimentaire au cours de l'année précédente et un peu plus de 11% au cours des sept jours de l'étude» (p.139).

LCM 27/4/2013


L'étude a été menée par trois chercheurs de l'université John Hopkins, Eliseo Guallar, Lawrence Appel et Edgar R. Miller, un chercheur britannique de l'université de Warwick, Saverio Stranges, et une éditrice de la revue, Cynthia Mulrow. Les résultats ont mis en évidence l'absence de bénéfices à la prise régulière de compléments alimentaires. 27 essais ont été menés, testant trois cocktails multivitaminés et 24 vitamines seules ou couplées sur plus 400.000 participants, et les chercheurs se sont rendus compte qu'aucun de ces suppléments n'avait d'effet sur la prévention des décès toutes causes confondues ou des maladies cardiovasculaires.

CBC relève dans l'étude que les compléments alimentaires peuvent même néfastes. La vitamine E a des effets nocifs à haute dose, le ß-carotène augmente le risque de cancer du poumon chez le fumeur et les anti-oxydants et autres vitamines B n'ont aucun effet notable. L'enquête préconise même l'abandon de tout essai de nouveau compléments alimentaires.

C'est l'usage massif des compléments alimentaire qui est visé, explique CBC. N'apportant aucun bénéfice, les compléments alimentaires ne sont qu'une dépense inutile sur laquelle les gens se jettent en pensant rester en bonne santé, alors qu'il leur serait plus profitable consommer plus de fruits et légumes et moins de sel, d'acide gras trans et saturé et d'augmenter leur activité physique, toujours selon Lawrence Appel cité par CBC.

Julien Venesson 15/4/2013



SLATE 17 DEC 2013

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Faudra-t-il se passer de la marmelade d'orange ? À priori non.

Mais dans un avis publié lundi 5 mai, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) met en garde contre la consommation de p -synéphrine, une substance présente dans l’écorce d’orange amère qui entre dans la composition de nombreux compléments alimentaires dits "minceur".

 L'Anses met en garde contre la consommation de p-synéphrine, une substance présente dans l’écorce d’orange amère et très utilisée dans les compléments alimentaires. PATRICE THEBAULT / ONLY WORLD / ONLY FRANCE

L'Anses explique avoir reçu depuis 2009 "18 signalement bien documentés d'effets indésirables susceptibles d'être liés à la consommation de compléments alimentaire contenant un ingrédient obtenu à partir de fruits de Citrus aurantium" ou orange amère (ou bigarade), l'agrume avec laquelle on fait la marmelade d'orange.

Image Citrus aurantium. Franz Eugen Köhler, Köhler's Medizinal-Pflanzen / domaine public

Parmi ces cas, figurent notamment : des effets cardiovasculaires, des atteintes hépatiques, une hyperphosphorémie (excès de phosphates inorganiques dans le sang) et une atteinte neurologique.

L'Agence considère ainsi que "la dose de 20 mg/jour, correspondant à la dose ingérée par les forts consommateurs d’agrumes, peut constituer un repère d’apport de p-synéphrine à ne pas dépasser pour les compléments alimentaires (sans constituer une limite de sécurité au sens propre du terme)".

Surtout, elle recommande de ne pas associer cette substance à la caféine. Une telle association pourrait en effet multiplier les risques cardiovasculaires.

Selon l'ANSES "Synéphrine et caféine ne doivent pas être associées dans un même complément alimentaire." Problème : la plupart des compléments alimentaires contenant de la synéphrine associent justement de la caféine pour accroitre les effets prétenduments amaigrissants...

Un bigaradier (Citrus aurantium) Raul654 CC BY-SA 3.0

Elle déconseille donc fortement la consommation de compléments alimentaires à base de p-synéphrine lors d’une activité physique car ses effets sont de nature à "majorer le risque cardio-vasculaire chez les sujets en surpoids ou obèses, et à réduire les effets bénéfiques de l’activité physique de longue durée".

De façon générale les personnes à risque (sous traitement pour hypertension, cardiopathie ou dépression) devraient se tenir éloignées des produits contenants de la synéphrine.

L'Anses note cependant que "les apports par les compléments alimentaires sont à distinguer des apports alimentaires courants en p-synéphrine par l’intermédiaire de la consommation des jus d’agrumes notamment."

Les amateurs de marmelade ou autres jus d'agrumes n'ont donc pas de souci à se faire !

Cliquez ICI pour plus d'informations sur les dangers et les mises en garde qui s'imposent.


Sciences et avenir 7/5/2014

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Les diététiciens-nutritionnistes, réunis en congrès, font part de leur inquiétude, notamment pour ceux qui cumulent compléments alimentaires et médicaments.

L'association de compléments alimentaires entre eux et avec des médicaments peut être néfaste pour la santé. C'est l'un des messages que l'Association française des diététiciens-nutritionnistes (AFDN) compte faire passer à l'occasion de ses journées annuelles qui réunissent 2 800 spécialistes pendant trois jours à Marseille. Leur mise en garde concerne beaucoup de monde puisque, selon certaines statistiques, 27 % des femmes et 13 % des hommes dans notre pays consomment de telles substances, sur des durées moyennes de trois à quatre mois.

 Il est recommandé de choisir "des produits évalués et porteurs d'allégations validées". ©️ ANGOT / SIPA

Les produits utilisés contiennent souvent de multiples ingrédients (acides gras oméga-3, oligo-éléments, vitamines, caféine, polyphénols, pré ou probiotiques, extraits de plantes...). "Et, bien que l'on manque de données précises, on sait que plusieurs types de compléments alimentaires peuvent être consommés simultanément", a rappelé le Pr Marie-Paule Vasson de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et du CHU de Clermont-Ferrand, au cours de la conférence de presse qui a précédé cet événement. Or "l'impact sur la santé de ces mélanges a été rarement évalué de façon sérieuse sur de grandes populations". En d'autres termes, leur rapport bénéfices/risques reste mal connu, ce qui devrait inciter à la prudence.

D'autre part, certains produits vendus dans le commerce comportent des dosages de certains ingrédients équivalant à 100 % des apports nutritionnels recommandés. Il faut ajouter que ces mêmes ingrédients peuvent également être présents dans l'alimentation. Le risque de surdosage est donc réel et potentiellement délétère pour la santé.

"Certains anti-oxydants comme la vitamine C ou le fer peuvent, s'ils sont consommés en excès, avoir au contraire un effet oxydant, avec des conséquences négatives à long terme", rappelle Marie-Paule Vasson. "Des essais cliniques de supplémentation à dose pharmacologique, voire à dose nutritionnelle, ont démontré une augmentation des risques, notamment concernant la survenue de pathologies cancéreuses."

Autres exemples : le calcium peut altérer l'absorption de certains médicaments. Les acides gras oméga-3 augmentent le risque hémorragique en cas de prise d'anticoagulant. Au total, de nombreuses molécules entrent en compétition les unes avec les autres et l'excès de l'une peut empêcher la bonne absorption d'autres. Quant aux sportifs qui consomment de façon régulière, et souvent à fortes doses, différents compléments alimentaires, ils présentent plus que les autres des "états d'hyperexcitation" et ils risquent de développer des problèmes rénaux à long terme.

La conclusion des spécialistes de la diététique et de la nutrition n'étonnera personne : rien ne remplace une alimentation équilibrée. Et la prise de complément n'est envisageable que pour compenser un déficit avéré, en accord avec un professionnel de santé. Ce qui réduit considérablement le marché... surtout si l'on y ajoute la nécessité de choisir "des produits évalués et porteurs d'allégations validées".

Le point 5/6/2014L

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