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Le refuge Canin de Cahors est sauvé

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Le SIPA prend désormais en charge l'entretien des lieux et le nourrissage des animaux.

Le Syndicat intercommunal de protection animale va prendre en charge la structure. Les associations se cantonnant désormais à leur mission d'adoption. Une victoire à la Pyrrhus, chèrement acquise.

Négociations de longue haleine, pétition, fermeture envisagée en décembre prochain et, depuis le 1er septembre dernier, refus de prendre les chiens de la fourrière au Refuge canin.

Au terme de plusieurs années de tensions, une solution est enfin trouvée sur le devenir du Refuge canin, association dont la mission est de recueillir les chiens et chats au terme des huit jours légaux en fourrière et de tenter de les faire adopter. Une mission lourde (nettoyer les cages, nourrir les chiens et les sortir se détendre, sensibiliser et recevoir le public) portée par les bénévoles et quatre salariés dont trois en contrats aidés. Depuis plusieurs années, l'association rencontrait des soucis inhérents à la montée en charge de l'activité. L'effectif est passé à trois salariés et l'avenir devenait de plus en plus sombre, jusqu'à envisager la fermeture pure et simple en décembre prochain.

La solution a été présentée jeudi soir, lors d'une réunion du comité syndical du SIPA (Syndicat intercommunal de protection animale), que préside Jean-Marc Vayssouze. Le SIPA gère la fourrière animale de Cahors pour 110 communes. Les deux structures (refuge canin et fourrière) sont actuellement mitoyennes sur le site d'Englandières.

Futur site : bientôt une étude d'impact Vendredi, une convention a été signée entre le Sipa et le Refuge canin. « Le SIPA n'a pas la compétence refuge mais on ne peut pas fonctionner sans refuge, sauf à euthanasier les chiens. Plutôt que d'augmenter sans cesse les subventions pour l'association, nous souhaitons maîtriser le personnel. D'une part, nous embauchons l'une des salariés à la fourrière pour remplacer une personne partant à la retraite. D'autre part, nous déléguons à un prestataire de service, l'association d'insertion Quercy Contact de Montcuq, pour l'entretien des lieux et le nourrissage des chiens. Les associations demeurent d'un grand secours sur la question des adoptions », soulignait Jean-Marc Vayssouze, saluant au passage l'action du Refuge canin.

La prestation de service de Quercy Contact s'élevant à 47 000 € par an, le président du SIPA soulignait que cette nouvelle organisation « aura des incidences sur les cotisations des communes ».

Tout comme le projet d'une nouvelle structure refuge-fourrière pour lequel une étude d'impact sera bientôt menée sur un site pour l'heure tenu secret. Un investissement de 600 000 € pour une structure digne de ce nom, à l'image de celle de Brive (un diaporama a été diffusé auprès de l'assemblée), avec un agrément pour 49 chiens contre 33 actuellement.

Pour l'association Refuge canin, cette convention est une avancée positive au goût un peu amer.

La Dépêche.fr 15/10/2011

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