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Tout savoir ou presque sur les étourneaux : Pourquoi les étourneaux volent en groupe ?

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Une Anglaise de 28 ans et son compagnon ont assisté à un vol groupé d'étourneaux au-dessus du lac Shannon en Irlande. Les milliers d'oiseaux ont virevolté pendant plusieurs minutes au-dessus de l'eau.

C'est un des spectacles naturels les plus impressionnants auxquels l'homme peut assister dans sa vie. Et c'est précisément le surprenant phénomène qu'a pu observer et filmer pendant plusieurs minutes Sophie Windsor Clive et son amie Liberty Smith. Tandis qu'elles voguaient sur le lac Shannon en Irlande, ces deux Britanniques ont vu apparaitre dans le ciel une énorme nuée de milliers d'étourneaux virevolter en groupe, dans un sens, puis dans l'autre et tournoyer au-dessus des eaux.

Ce phénomène appelé "murmuration" en anglais est généralement observé au début de l'hiver, juste avant le crépuscule, alors que les oiseaux cherchent un endroit où se percher durant la nuit. Car ce qui apparait si extraordinaire est en réalité une vraie question de survie pour les étourneaux. "Le nombre (d'oiseaux) augmente peu à peu durant l'après-midi près du 'perchoir' tandis que les petits groupes d'étourneaux reviennent après avoir fourragé la zone. A la fin de l'après-midi, il y a un énorme nuage tourbillonnant. Tout est une question de sécurité pour eux, aucun ne veut être sur l'extérieur et aucun ne veut être le premier à atterrir", explique Paul Stancliffe, spécialiste du British Trust Ornithology cité par le Telegraph.

C'est une sorte de bataille épique censée déterminer quels oiseaux de l'essaim survivront et lesquels seront la cible des prédateurs. Ceux qui paraissent isolés ou ne suivent pas le groupe sont évidemment bien plus vulnérables. Chaque étourneau s'applique donc à voler le plus proche possible de ses voisins en copiant exactement leur vitesse et leur direction. C'est de cette synchronisation voulue que les minuscules déviations qu'effectuent les oiseaux sont magnifiées et agrandies, créant une nuée tourbillonnante et virevoltante.

Sur Maxisciences, découvrez en vidéo ce spectacle extraordinaire de ce vol d'étourneaux...


Maxisciences 03/11/2011

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Le terme étourneau est porté par plusieurs oiseaux de la famille des Sturnidae. Ce terme dérive du vieux français « estornel » dérivé lui même du bas latin sturnellus. Le latin classique sturnus, dont ce terme est issu et qui désigne le même oiseau, dérive probablement de la racine indo-européenne stor qui correspond à « étoile », ce qui pourrait faire référence au plumage brun sombre ou noir constellé de blanc de la principale espèce européenne, l'étourneau sansonnet ; on rapproche également de cette interprétation le terme starling, nom anglais de l'étourneau.

Le terme « Étourneau » s'applique, en français, à plusieurs taxons distincts.

Étourneau à tête grise Wikipedia


  • Genres :

  • Spodiopsar (2 espèces)
  • Gracupica (2 espèces)
  • Agropsar (2 espèces)
  • Sturnia (5 espèces)
  • Sturnornis (1 espèce)
  • Leucopsar (1 espèce)
  • Pastor (1 espèce)
  • Sturnus (2 espèces)
  • Creatophora (1 espèce)


Les différentes "variétés" :


  • Spodiopsar sericeusÉtourneau soyeux
  • Spodiopsar cineraceusÉtourneau gris
  • Gracupica nigricollis – Étourneau à cou noir
  • Gracupica contra – Étourneau pie
  • Agropsar sturninusÉtourneau de Daourie
  • Agropsar philippensisÉtourneau à joues marron
  • Sturnia sinensisÉtourneau mandarin
  • Sturnia malabarica – Étourneau à tête grise
  • Sturnia erythropygiaÉtourneau à tête blanche
  • Sturnia blythiiÉtourneau de Malabar
  • Sturnia pagodarum – Étourneau des pagodes
  • Sturnornis albofrontatusÉtourneau de Ceylan
  • Leucopsar rothschildi – Étourneau de Rothschild
  • Pastor roseus – Étourneau roselin
  • Sturnus vulgaris – Étourneau sansonnet
  • Sturnus unicolor – Étourneau unicolore
  • Creatophora cinerea – Étourneau caronculé

Les étourneaux ont des vocalisations diverses et complexes, et sont connus pour incorporer des sons de leur environnement dans leurs propres appels, y compris ceux des avertisseurs de voiture, et du langage humain. Ces oiseaux peuvent reconnaître les personnes, notamment en les nommant, et font actuellement l'objet de recherches sur l'évolution du langage humain.

WIKIPEDIA NOV 2011

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L'étymologie de sansonnet est incertaine, ce terme pourrait dériver de Samson ou de sassonet « crible », l'oiseau étant criblé de petites taches.

L'Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) est une espèce de passereaux de la famille des sturnidés, originaire de la plus grande partie de l'Eurasie, mais qui a été introduit en Afrique du Sud, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

C'est l'une des quelques espèces qui semble bien s'adapter au contexte urbain. Ses populations urbaines et périurbaines se sont récemment densifiées, au point de le faire considérer localement comme espèce envahissante, voire invasive.

Une femelle immature à Londres en hiver (Wikipedia)

Statut de conservationUICN : LC : Préoccupation mineure



L'étourneau sansonnet est devenu l'un des oiseaux les plus familiers dans les régions tempérées, avec son corps rondelet, ses ailes courtes, triangulaires et pointues, sa queue courte et carrée.

L'Étourneau sansonnet a une longueur de 17 à 21 cm pour un poids variant de 60 à 95 g. Son envergure est de 37 cm en moyenne.

- Il a le bec conique, long, fin, pointu.

- Ses pattes sont longues et fines, brun rosé,

- et son œil est brun foncé.

- L'étourneau marche, plutôt que de sautiller. Son vol est énergique et direct, grâce à ses ailes et à sa queue courtes.

- L'adulte en plumage nuptial est noir et brillant avec des reflets verts iridescents verts et rouge violacés et moucheté de blanc sur le dos et le bas du ventre. Le bec est jaune.

- Le plumage internuptial est similaire, mais a perdu de ses reflets iridescents, et les taches claires de la partie inférieure remontent jusqu'à la gorge et sont plus nettes sur le dos. Le bec est sombre.

L'espèce présente un discret dimorphisme sexuel : la femelle est plus terne, mais présente plus de taches sur la face ventrale. Les juvéniles sont d'un brun terne ; dans leur premier hiver, ils ressemblent aux adultes, mais sont plus bruns, spécialement sur la tête. Le dessus de leur corps est gris-brun, le dessous est plus clair.

L'espèce ne peut guère être confondue avec les autres que dans la péninsule Ibérique, en hiver, où il faut la distinguer de l'espèce très voisine Sturnus unicolor, qui comme son nom l'indique, a moins de taches sur son plumage.

Étourneau sansonnet en plumage nuptial

Étourneau sansonnet en plumage internuptial

Étourneau sansonnet juvénile (1er hiver)- (Images Wikipedia)

L'étourneau sansonnet est opportuniste et omnivore, son penchant pour les fruits (cerises, olives, raisin...) fait qu'il est peu apprécié par les cultivateurs en Europe de l'Ouest et au bord de la Méditerranée, mais il est apprécié par ceux d'Europe de l'Est car il y est essentiellement insectivore.

- Cet oiseau peut être solitaire comme il peut aussi former des nuées de plus de 100 000 individus, qui s'organisent en dortoirs pour la nuit. Lorsqu'elle est grégaire, cette espèce donne un spectacle impressionnant à voir et à entendre, en particulier le soir quand les oiseaux viennent se percher dans des buissons de roseaux, attirant par là souvent des oiseaux de proie tels que les émerillons ou les éperviers. Originaire des forêts de feuillus, l'étourneau s'est établi au voisinage de l'homme : de grandes bandes (exceptionnellement jusqu'à un million d'individus), peuvent se former dans les centres des villes, où leurs fientes provoquent beaucoup de désagréments.

Le chant des mâles est très variable. Ces variations semblent influencer le choix du partenaire sexuel chez les femelles. Ce chant est un pot-pourri à la tonalité aiguë, peu musical, entrecoupé de sifflements, de chants imités et de cliquetis.

- Il semble qu'autrefois, l'étourneau déparasitait certains grands mammifères.

Selon Adrien Linden, les étourneaux sansonnets « sont les amis des bestiaux, des cerfs et autres ruminants. ils vont familièrement se percher sur leur dos et les délivrent de la vermine qui les tourmente. Ils font mieux : ils remplissent auprès d'eux l'office de vétérinaire. Je viens de vous parler des Œstres qui pondent sur les gros animaux, et je vous ai dit que les larves de ces mouches se logent entre cuir et chair et que leur présence détermine une tumeur dans laquelle ces larves vivent grassement ; eh bien, les Sansonnets crèvent ces tumeurs avec leur bec, arrachent les larves qui s'y prélassent et les croquent, à la grande satisfaction des gros animaux, hôtes involontaires de ces parasites.» Ce comportement a pu régresser ou disparaitre avec l'élevage hors sol et la généralisation d'antiparasitaires.

Habitat et répartition :

Wikipedia

populations autochtones :

/ Zones de nidification, en été
/ Zones de nidification, permanentes
/ Zones d'hivernage

populations introduites :
/ Zones de nidification, en été
/ Zones de nidification, permanentes

L'étourneau s'accommode d'un grand nombre d'habitats, et on peut le trouver dans tous les environnements assez ouverts, des terres agricoles aux prés-salés, des zones arides aux zones boisées, et de plus en plus fréquemment en pleine ville.

Il est très abondant dans toute l'Europe mais aussi en Asie mineure, en Russie et jusqu'en Mongolie et aussi sur le continent nord américain.

S'il est sédentaire en Europe du Sud et de l'Ouest, ses populations nordiques et orientales migrent en hiver vers ces régions, et même plus loin vers le sud, sur tout le pourtour méditerranéen.

Cette espèce, adaptable et omnivore, est considérée comme « nuisible » dans nombre de pays où elle a été introduite. L'étourneau sansonnet niche dans des trous, dont il chasse volontiers d'autres espèces, ce qui peut entraîner une compétition pour les sites de nidification.

Bien qu'il y ait environ 200 millions d'étourneaux en Amérique du Nord, ce sont tous les descendants d'une centaine d'oiseaux (60 en 1890 et 40 en 1891) relâchés dans le Central Park de New York, par Eugene Shieffelin, à la tête d'une société d'acclimatation, qui essayait d'introduire en Amérique du Nord toutes les espèces d'oiseaux mentionnées dans les œuvres de William Shakespeare. Un siècle après leur introduction, en se multipliant rapidement, les étourneaux ont conquis toute l'Amérique du Nord jusqu'en Alaska.

Les descendants de ces étourneaux peuvent poser problème en Amérique du Nord, parce que des espèces indigènes perdent des sites de nidification au profit des étourneaux, plus agressifs. Il s'agit d'espèces telles que le merle bleu, l'hirondelle noire, l'hirondelle bicolore, ainsi que certaines des plus petites espèces de pics.

Colonisation ou invasion urbaine : C'est avec le rat, le pigeon, le merle noir et la mouette rieuse, l'une des rares espèces qui s'est récemment et très bien adaptée aux grandes villes.

L'environnement urbain et tout particulièrement l'éclairage nocturne et le phénomène dit de « pollution lumineuse » ont fortement modifié son comportement : l'étourneau est en effet un oiseau diurne qui a une très mauvaise vision nocturne.

Dans leur environnement nocturne normal, les étourneaux se rassemblent la nuit en dortoirs, restent calmes et silencieux, même quand 300 000 étourneaux y sont dérangés par un prédateur (renard, chat, rapace nocturne...) En ville où le halo lumineux est de plus en plus intense et permanent, ces mêmes étourneaux sont beaucoup plus actifs et nerveux, se déplaçant à n'importe quelle heure de la nuit quand ils sont dérangés.

Mais, même en ville, leur retour au dortoir est fort dépendant de l'heure du coucher du soleil (cf. graphique ci-dessous).

Étourneau sansonnet : moment du retour au dortoir

WIKIPEDIA NOV 2011

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On distingue plusieurs sous-espèces :


  • Sturnus vulgaris caucasicus
  • Sturnus vulgaris faroensis - l'étourneau des Féroé
  • Sturnus vulgaris granti
  • Sturnus vulgaris humii
  • Sturnus vulgaris minor
  • Sturnus vulgaris nobilior
  • Sturnus vulgaris poltaratskyi
  • Sturnus vulgaris porphyronotus
  • Sturnus vulgaris purpurascens
  • Sturnus vulgaris tauricus
  • Sturnus vulgaris vulgaris
  • Sturnus vulgaris zetlandicus - l'étourneau des Shetland.

Étourneau des Féroé : S. v. faroeensis est la plus grande des sous-espèces. Le plumage des mâles adultes est noir avec des reflets bleus en hiver, verts en été. On ne trouve cette sous-espèce que dans les Iles Féroé. À l'origine, les étourneaux d'Écosse et d'Angleterre étaient semblables à ceux du continent, mais ils s'éteignirent en Écosse avant 1800, et devinrent rares en Angleterre. Ce n'est qu'un siècle après, vers 1900, que les S. v. vulgaris recolonisèrent en provenance du continent, et depuis, vers 1940, cette sous-espèce s'est étendue à l'Islande, où ils prospèrent, à l'Est et à l'Ouest. On trouve S. v.vulgaris occasionnellement dans les Iles Féroé.

L'étourneau et l'homme : Opportunistes et agressifs, ces oiseaux peuvent concurrencer l'existence d'autres passereaux, en particulier dans les pays où ils ont été introduits, comme l'Amérique du Nord.

Par la puissance du nombre, ils sont capables de causer d'importants dégâts aux récoltes dans les champs, les cultures maraîchères et les vergers.

En ville, leurs déjections peuvent abîmer les monuments situés sous leurs dortoirs. Le bruit qu'ils produisent, lorsqu'ils sont en nombre, peut aussi être fort gênant la nuit.
En raison de leur expansion, des mesures de contrôle de population ont parfois été nécessaires dans certaines régions.

Au Royaume-Uni, par contre, l'espèce est protégée, car ses effectifs se raréfient. Il en est de même dans plusieurs pays d'Europe de l'Est, où elle n'est présente qu'en été (et où elle débarrasse les agriculteurs des chenilles et autres insectes nuisibles).
Il est légal, par contre, aux États-Unis et au Canada, de tuer les étourneaux en tous temps.

Campagnes d'effarouchement : L'effarouchement des étourneaux consiste à les effrayer pour les inciter à changer de dortoir. Cette opération a un intérêt dans les endroits où les rassemblements infligent des nuisances importantes à la population humaine (bruit, fientes).

Elle consiste à émettre des bruits, des sons impulsifs, intenses et surtout brefs. On utilise des fusées (crépitantes, sifflantes, détonantes), des effaroucheurs acoustiques (appareils émettant des cris de prédateurs et surtout – ils sont plus efficaces – des cris de détresse d'étourneau ou de geai), des fusils-laser.

On peut demander le concours de la population qui doit utiliser des casseroles, des instruments de musique... Les méthodes d'effarouchement doivent être changées régulièrement car l'étourneau a une grande capacité d'adaptation.

Exemple d'une campagne d'effarouchement :


  • 1er soir : quand il fait nuit noire, alors que les oiseaux sont prêts à dormir, on les réveille en faisant le plus de bruit possible ;
  • 1er matin : avant le lever du soleil, on réveille les oiseaux et on les force à quitter le dortoir ;
  • 2e soir : avant la tombée de la nuit et jusqu'à la nuit noire, on tente d'empêcher les oiseaux de venir se poser sur les arbres ;
  • 2e matin : avant le lever du soleil, on réveille les oiseaux et on les force à quitter leurs dortoirs
  • 3e soir : avant la tombée de la nuit et jusqu'à la nuit noire, on empêche les oiseaux de venir se poser sur les arbres (comme le jour précédent).


Pendant les opérations, il faut s'assurer que les oiseaux ne choisissent pas un autre site où ils sont indésirables.

Moins réjouissant : l'étourneau est parfois consommé en pâté. L'animal est apprécié de certains chasseurs amateurs de petits oiseaux car, avec des cartouches de petits plombs, ils peuvent tuer plusieurs oiseaux d'un coup sans grande difficulté (remarque : le plomb est une munition toxique, qui peut être facteur de saturnisme pour le consommateur ...).

L'étourneau est un oiseau spontanément bruyant, et bon imitateur, comme beaucoup d'espèces dans sa famille. En captivité, il apprend vite à imiter toutes sortes de sons et de paroles, à tel point qu'il a été surnommé le « mainate du pauvre ».

A voir aussi : Espèce invasive, Pollution lumineuse, UICN : espèce Sturnus vulgaris Linnaeus, 1758, Gestion des populations d'oiseaux ravageurs dont l'Étourneau, Campagnes d'effarouchement d'étourneaux à la Roche-sur-Yon de 1998 à 2006, bilan, Metzmacher, M.; Guiot, A.; Jacob, J.P. & Ruwet, J.C. 1981. Dortoirs urbains et dispersion diurne des étourneaux Sturnus vulgaris au pays de Liège en 1978-79. Cahiers d'Ethologie Appliquée, 1 : 7-37. Portail de l’ornithologie

Un film sur l'effarouchement des sansonnets de la BNF à Paris, Comportement inhabituel, filmé, d'étourneaux semblant jouer à ouvrir et fermer un thuya.

WIKIPEDIA NOV 2011

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ANGERS, 1 déc 2011 (AFP) - La FDSEA du Maine-et-Loire s'insurge jeudi contre la pratique de l'effarouchement des étourneaux, préconisée par la mairie d'Angers pour débarrasser le centre-ville de ces oiseaux, estimant que "les agriculteurs ne sont pas là pour accueillir les nuisances dont la ville ne veut pas".

Les étourneaux, "où vont-ils alors se réfugier? Dans nos campagnes pardi !", regrette dans un communiqué la FDSEA, évoquant les "attaques massives" d'étourneaux sur les silos d'ensilage et les auges des animaux "souillées par les déjections".

"Les fientes d'oiseaux peuvent provoquer des problèmes sanitaires graves, notamment dans les troupeaux bovins", prévient la FDSEA qui, dans un "contexte économique agricole difficile", exhorte les citadins à adopter "l'unique solution", en l'occurrence des "piégeages et des prélèvements massifs".

Depuis une quinzaine de jours, les étourneaux ont élu domicile dans la ville d'Angers et les nuisances se sont accumulées, notamment sur les édifices publics et les voitures. "Des fauconniers ont été appelés en renfort et des concerts de casseroles sont organisés avec pour objectif de faire fuir ces oiseaux de mauvaise augure", rappelle la FDSEA.

"Effaroucher, ce n'est que repousser le problème chez le voisin", ajoute-t-on de même source constatant que, "si la campagne repoussait ses nuisances vers la ville, les agriculteurs se feraient alors traiter de tous les noms d'oiseaux!".

La municipalité d'Angers (Maine-et-Loire) a lancé il y a une dizaine de jours une opération "commando" contre les étourneaux, appelant les habitants à se mobiliser avec "casseroles et autres ustensiles" pour effaroucher les oiseaux présents par "dizaines de milliers" depuis plusieurs semaines.

30 millions d'amis 01/12/2011

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ROME - Envahie d'un million d'étourneaux, Rome est le théâtre depuis fin octobre et jusqu'en mars d'une campagne d'interventions pour tenter de chasser à coups de mégaphones ces volatiles dont les déjections salissent véhicules et monuments.

Des employés municipaux, revêtus de combinaisons blanches pour l'occasion, sont donc chargés de se promener près des lieux de réunion et de repos des étourneaux, notamment sur les arbres le long du Tibre, avec des mégaphones retransmettant le cri d'alarme de ces oiseaux.

Leur réaction est immédiate: les étourneaux abandonnent le terrain et s'éloignent du lieu où ils se trouvaient, considéré de fait comme dangereux, explique la municipalité dans un communiqué reçu vendredi.

Parallèlement aux cris d'alarme diffusés par mégaphone, les techniciens utilisent des projecteurs lumineux mobiles pour amplifier l'efficacité du procédé, précise le communiqué, saluant cette méthode qui respecte l'environnement, les animaux et ne crée pas de nuisances pour les habitants.

Les interventions durent au maximum une heure, toujours au coucher du soleil pendant trois jours consécutifs.

Parmi les villes italiennes, Rome est celle qui habite le plus grand nombre d'étourneaux: environ un million, selon les statistiques réalisées dans la capitale, où les étourneaux ont commencé à s'installer dans les années 20.




ROMANDIE.COM 16/11/2012

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Un étourneau n’est que rarement seul. Lorsque le soleil se couche, il rejoint les autres, qui se regroupent par milliers pour se rendre dans leur dortoir commun. Le spectacle est surprenant car en vol, ces oiseaux, contrairement à d’autres espèces, ne semblent pas avoir de leader. Pourtant, le groupe reste à peu près homogène, même dans les changements de direction. Le moyen de communication entre individus est encore assez mystérieux mais efficace. La preuve en vidéo.

©️ wildaboutimages 21nov2013. Les étourneaux de Gretna Green, en Écosse, se réunissent pour choisir ensemble le dortoir de leur prochaine nuit.  

Des milliers d’oiseaux, tous si unis qu’ils ne font qu’un. Depuis le sol, on observe une énorme masse noire, qui prend diverses formes mouvantes, du sablier à la sphère. En France, à chaque automne, dès la tombée de la nuit, les étourneaux, ces passereaux diurnes d’une vingtaine de centimètres, forment d’immenses nuées, où n'existe aucun leader mais plutôt une unité de groupe. Le spectacle est toujours aussi impressionnant, notamment lorsque ces oiseaux installent leurs dortoirs en pleine ville, où les hommes redoutent leur guano.

  Les mouvements collectifs complexes des étourneaux pourraient bien n'être que la somme des comportements individuels. ©️ Laurentquinquis *Lolo*, Flickr, cc by nc sa 2.0


C’est dans le sud de l’Écosse, à Gretna Green, que le photographe Paul Bunyard a été témoin de ce superbe ballet d’étourneaux, durant l’automne 2013. Des milliers d’oiseaux se retrouvent à la tombée de la nuit, forment une nuée gigantesque, dont l’aspect est d’une extraordinaire variété. Sur la vidéo, on observe que, parfois, les oiseaux forment une masse ronde, puis une extension verticale se développe, puis naissent deux branches… L’Homme s’interroge depuis des siècles sur l’intérêt d’un tel rassemblement, mais aussi et surtout sur la manière dont ces formes se créent et se maintiennent ou se transforment. Le vol des étourneaux fascine tellement qu’en 1930 l’ornithologue Edmund Selous en venait à attribuer la cohésion du groupe à de la télépathie. (Cliquez ICI pour voir sa bibliographie (en anglais))

Ce mouvement de masse d’oiseaux n’est pas sans rappeler celui des poissons, qui se déplacent en bancs, dont la forme, allongée, provient d'une auto-organisation. Un poisson se met à nager derrière un autre et ralentit pour éviter de le heurter. Son ancien voisin se déplace alors vers l’intérieur pour combler le fossé qui s'est creusé et il en résulte une forme allongée. Le mécanisme d’auto-organisation a pu être mis en évidence grâce à un modèle numérique, nommé StarDisplay. Avec ce même outil, l’équipe de l’éthologue Charlotte Hemelrijk a évalué les conséquences des comportements individuels des étourneaux sur la forme du vol.

La population étourneaux est en expansion, des mesures de contrôle sont prises dans certaines régions. Si aux États-Unis il est légal de tuer des étourneaux, au Royaume-Uni et dans certains pays d'Europe de l'est, ce sont des espèces protégées. ©️ Tommy Hansen, Wikipédia, DP

Plusieurs tests ont été réalisés, avec différents paramètres, comme le nombre d’oiseaux avec qui chaque individu est en interaction, l’inclinaison du groupe lors d’un virage, la variation de vitesse de vol… D’après leurs résultats, publiés en 2011 dans la revue Plos One, c'est le comportement individuel des oiseaux qui influe le plus sur la forme du vol, et non les variations individuelles de vitesses. Quand les étourneaux modifient leur trajectoire, chaque oiseau tourne de façon indépendante, si bien que les positions relatives changent radicalement. Après un virage du groupe à 90° par exemple, les oiseaux volant à tribord peuvent se retrouver à bâbord, et inversement. Si l'ensemble a une forme large, il prendra alors, à l'issue du changement de direction, une forme oblongue, et l'inverse se produira après un autre virage. Une forte variabilité de vitesses conduit, elle, à étirer le groupe en une forme étirée et plus stable. Les auteurs remarquent que c'est ce que l'on observe dans les bancs de poissons.

L’étourneau est un animal social. Chaque soir, tous se retrouvent pour choisir un dortoir commun, cette unité leur permet de se protéger des prédateurs et de trouver plus facilement de la nourriture. En effet, chaque individu du groupe suit le premier qui a découvert l’endroit où se situe la nourriture. Le déterminisme de l’un annule l’initiative des autres, qui deviennent alors suiveurs, jusqu’à ce qu’un autre ait identifié une autre cible, emmenant avec lui une autre partie du groupe.

À chaque automne toutefois, leur superbe spectacle devient un fléau pour l’homme. Les étourneaux sont, comme les rats, des animaux qui profitent de l’activité urbaine. Parce que la température est douce, que la nourriture ne manque pas et qu’il y a moins de rapaces en zone urbaine qu’en campagne, les étourneaux sillonnent régulièrement les cieux des villes. Ils se réunissent par milliers, et leurs déjections peuvent être tellement importantes qu’elles peuvent abîmer les monuments ou les voitures.

F -S 28MAY2014

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Les étourneaux ont pour habitude de se déplacer en groupes pouvant plusieurs dizaines de milliers d'individus. Quand, ils volent de concert, cela crée d'étonnantes figures mouvantes dans le ciel. Des chercheurs de l'université de Warwick ont tenté de modéliser ces mouvements et d'en déterminer la cohérence à l'aide de logiciels de simulation.

 Pour modéliser le vol des oiseaux en groupe, l'équipe est partie d'un constat : il est toujours possible d'entrapercevoir la lumière filtrer de zones moins denses en oiseaux au sein d'une nuée. (Photo Une femelle immature étourneau sansonnet ((Sturnus vulgaris). Soerfm CC BY-SA 1.0)

Neels Castillon 29/1/2013. Le vidéaste Neels Castillon a réalisé cette vidéo d'étourneaux en vol près de Marseille.

Dans ces "trous", les oiseaux peuvent mieux voir leurs congénères et donc obtenir des informations (position, vitesse) de leur part. Cette observation a conduit à l'élaboration d'un modèle informatique dans lequel des agents simulant les oiseaux ont été programmés pour obéir à deux règles. Premièrement, suivre votre voisin le plus proche et deuxièmement se déplacer vers les zones contenant le plus d'informations, c’est-à-dire vers les espaces de moindre densité.

Le résultat de la simulation a montré qu'il y avait une forte corrélation entre les mouvements des oiseaux virtuels et ceux des vrais animaux. "Lorsque nous observons un vol d'étourneaux nous assistons à une projection 2D  d'un environnement 3D en mouvement" explique Daniel Pearce, physicien et principal auteur de l'étude publiée dans les PNAS. En effet, en regardant le ciel il est difficile de prendre en compte la profondeur sans repère. On se représente donc les mouvements des oiseaux en deux dimensions.

"En développant ce modèle, nous avons pu simuler cet environnement" ajoute-il. En pratique, cela signifie que les étourneaux volent en maintenant une densité optimale de sorte que chaque oiseau puisse voir de la lumière selon plusieurs angles à travers la nuée. Un état que les physiciens appellent "opacité marginale".

Le vol des étourneaux a déjà fait l'objet de plusieurs études comme le projet européen Starflag qui avait montré que les nuages formés par ces oiseaux se déforment en permanence, mais qu'ils reprennent toujours une forme allongée et aplatie, où la longueur égale cinq fois la largeur.

Les chercheurs pensaient que cette organisation pouvait être générée quand chaque oiseau du groupe se repérait à ses voisins immédiats. "Notre recherche est un changement de paradigme car nous notons que les interactions locales entre les oiseaux ne suffisent pas à expliquer l'organisation du nuage à grande échelle" conclut Daniel Pearce.[/i]

 A noter : Le terme étourneau est porté par plusieurs oiseaux de la famille des Sturnidae. Les étourneaux ont des vocalisations diverses et complexes, et sont connus pour incorporer des sons de leur environnement dans leurs propres appels, y compris ceux des avertisseurs de voiture, et du langage humain. Ces oiseaux peuvent reconnaître les personnes, notamment en les nommant, et font actuellement l'objet de recherches sur l'évolution du langage humain... (Photo Un étourneau à tête grise. Shyamal CC BY-SA 2.5)

Sciences et avenir 22/7/2014

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