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OURS POLAIRE : désormais fait partie des espèces menacées

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Le gouvernement canadien a décidé de renforcer sa protection de l’ours polaire. Pour cela, il a notamment ajouté l’animal à sa liste des espèces vulnérables ou menacées.

Hier, le ministre de l’Environnement canadien, Peter Kent, a annoncé que son gouvernement avait inscrit l’ours polaire sur sa liste des espèces vulnérables ou menacées. En effet, d'après les évaluations, 15.500 des 20 à 25.000 ours polaires que compte la planète vivent dans le Grand Nord canadien. Cela représente "environ 60% de la population mondiale", mais aujourd'hui, le Canada estime "préoccupante" la situation de ce mammifère.

Ainsi, l'ajout de l'ours polaire à la liste canadienne des espèces vulnérables entraîne la mise en place d'un "plan de gestion" pour éviter qu'elle ne devienne "en voie de disparition ou menacée", explique le gouvernement. Le ministère a précisé que "le but ultime" de son plan d'action était d'atténuer les "menaces résultant d'activités humaines en vue de radier l'espèce de la liste".

Pour autant, ce plan, qui doit être élaborée d'ici trois ans, ne mènera à "aucune interdiction". Le ministère de l’Environnement précise ainsi dans son communiqué que la chasse pratiquée surtout par les Inuits ne sera pas remise en question. Consultés par le gouvernement canadien entre 2008 et 2010, nombre de ces derniers s'était opposée à l'inscription de l'ours polaire sur la liste des espèces vulnérables ou menacées. Pourtant, environ 530 ours polaires sont chassés chaque année au Canada, selon le décret publié dans la Gazette du Canada.

axisciences 13/11/2011

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L'ours blanc (Ursus maritimus) ou ours polaire (de l'anglais polar bear) est un grand mammifère carnivore originaire des régions arctiques. C'est, avec l'ours kodiak, le plus grand des carnivores terrestres et il figure au sommet de sa pyramide alimentaire.

Parfaitement adapté à son habitat, l'ours blanc possède une épaisse couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l'isolent du froid. La couleur blanche de son pelage lui assure un camouflage idéal sur la banquise et sa peau noire lui permet de mieux conserver sa chaleur corporelle. Pourvu d'une courte queue et de petites oreilles, il possède une tête relativement petite et fuselée ainsi qu'un corps allongé, caractéristiques de son adaptation à la natation. L'ours blanc est un mammifère marin semi-aquatique, dont la survie dépend essentiellement de la banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien sur terre que dans l'eau.
Tête d'un ours blanc (Wikipedia).

L'ours blanc est un très bon nageur (Aquarium du Québec)

Ours blanc au Zoo sauvage de Saint-Félicien.

Cette espèce vit uniquement sur la banquise autour du pôle Nord, au bord de l'océan Arctique. En raison du réchauffement climatique et du bouleversement de cet habitat, les populations d'ours blanc sont globalement en déclin et l'espèce est considérée comme en danger. On estime que la population d'ours blancs du monde compterait entre 20 000 et 25 000 individus.

Animal charismatique, l'ours blanc a un fort impact culturel sur les peuples inuit, qui dépendent toujours de sa chasse pour survivre. Il a également marqué la culture populaire via certains de ces représentants comme Knut, ou encore l'art avec la sculpture d'ours blanc réalisée par François Pompon

WIKIPEDIA 13/11/2011

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Comme on l'a vu, l'ours blanc possède la morphologie d'un ours typique : un corps imposant, une fourrure abondante, une grande tête rectangulaire, de petites oreilles arrondies, une courte queue et des pattes puissantes et épaisses. Ses yeux, son museau, ses lèvres, sa peau et ses coussinets sont noirs. Sa principale particularité est d'être le seul ours à manteau blanc.

Par rapport à l'ours brun, l'ours blanc a un corps plus long, tout comme son cou et son crâne, mais des oreilles plus petites. Le profil de l'ours blanc est également différent, avec un museau plus proéminent.

L'ours blanc est, avec l'ours kodiak, le plus grand carnivore terrestre vivant. Les mâles adultes pèsent généralement entre 400 et 600 kg mais peuvent parfois atteindre les 800 kg pour une taille de 2 à 3 mètres de long. Son espérance de vie est de 20 à 25 ans (en captivité ?).

L'ours blanc présente un dimorphisme sexuel important : généralement deux fois plus petites que les mâles, les femelles pèsent de 200 à 350 kg et mesurent de 1,8 à 2 mètres. À la naissance, les oursons ne pèsent que 600 à 700 grammes. Le record de masse pour un ours blanc est actuellement de 1 102 kg.

L'ours blanc a des prises de poids assez spectaculaires. Par exemple, au Canada, un ours blanc femelle a pris plus de 400 kilos en neuf mois. En novembre, elle pesait 92 kg, mais au mois d'août, elle a été pesée à 505 kg. Ceci s'explique par les graisses de phoque qui sont mangées au printemps.

Il n'empêche que des données récentes suggèrent que la masse des ours blancs décline.

Ces données peuvent être prises comme une indication des pressions qui pèsent sur eux. Une étude de 2004 de la National Geographic Society a montré que la masse des ours blancs, en moyenne, était inférieure de 50 % à leur masse dans les années 1970. Pour exemple, en 2007, les femelles de la baie d'Hudson avaient une masse moyenne de seulement 230 kg, contre 300 kg dans les années 1980.

Cela dit, leur imposanye masse ne les empêche pas d'être très véloces sur la terre ferme. Ils peuvent sans problème être plus rapides qu'un homme à la course.

Comme on le sait, l'ours blanc est immédiatement reconnaissable à sa fourrure blanche qui lui permet de se camoufler dans le paysage arctique. En réalité, les poils ne sont pas pigmentés en blanc : ils sont non pigmentés, donc incolores, translucides et creux, c'est la réflexion de la lumière visible sur la surface interne de ces poils creux qui les fait apparaître blancs.

A la différence d'autres mammifères arctiques (tels que le renard arctique), il ne change jamais ce pelage pour une couleur plus foncée en été. Sous son pelage blanc, l'ours blanc a une peau complètement noire ce qui lui permet d'absorber l'énergie lumineuse de façon optimale.

Une caractéristique intéressante de sa fourrure est qu'elle absorbe les rayons violets et ultraviolets, c'est pourquoi elle a souvent des reflets jaunâtres. Certains zoologistes ont émis l'hypothèse que les poils transparents de l'ours blanc seraient des sortes de fibres optiques captant et conduisant la lumière vers la peau noire de l'ours pour l'aider à rester au chaud, mais cela est contredit par des études plus récentes. En fait, les poils ne laissent passer que 1/1000e de la lumière reçue, ce qui serait dû aux protéines de kératine composant les poils et qui ont la propriété d'absorber les ultraviolets.

L'ours blanc renouvelle sa fourrure de mai à août. La fourrure est habituellement de 5 à 15 centimètres sur la majeure partie du corps. Cependant, sur les pattes antérieures, les mâles ont des poils plus longs qui grandissent en longueur jusqu'à l'âge de 14 ans. On suppose que cela est une forme d'attrait pour les femelles, à la manière de la crinière du lion.

L'ours blanc est extrêmement bien isolé ; au point qu'il souffre de la chaleur dès 10 °C.

Ils nagent lentement mais longtemps et ne plongent pas très bien. Ils chassent surtoutl es jeunes phoques. Ils sont incapables de chasser sous l’eau car les proies sont trop rapides.

L’ours blanc a un excellent odorat : il peut détecter le cadavre d’une baleine à plus de 30 km ou la présence d’un abri de phoques sous un mètre de glace ou de neige.


WIKIPEDIA 13/11/2011 - ANIZOO

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Les ours blancs sont des animaux solitaires. Excellents nageurs grâce à leur couche de graisse, ils peuvent être vus en pleine mer à des centaines de mètres de toute terre. Ils nagent en utilisant leurs pattes avant pour se propulser et leurs pattes arrières comme gouvernail. Le pelage se gonfle d'air pour augmenter la flottaison. Sous l'eau, les yeux restent ouverts mais les narines se ferment, ils peuvent ainsi retenir leur respiration jusqu'à deux minutes.

L'ours blanc est si bien isolé qu'il lui arrive de souffrir de la chaleur. Ainsi, il se prélasse parfois sur la glace pour se refroidir ; sur terre, il peut creuser à la recherche de la couche de permafrost plus froide sous le sol.

Le mode de vie des ours blancs est très différent de celui de leur ancêtre, l'ours brun. En dépit de leur brève séparation au cours de l'évolution, ces deux espèces exploitent des sources d'énergie extrêmement différentes.

- Les ours bruns arctiques sont terrestres et l'essentiel de leur régime est végétal avec un appoint de protéines animales.

- L'ours blanc est le plus carnivore des ursidés, et deux espèces de phoques constituent l'essentiel de son régime : Phoca hispida, qui atteint 60 kg, est l'espèce la plus nombreuse en Arctique, formant sa proie principale. Erignathus barbatus, pouvant dépasser 400 kg, est une autre proie commune, ainsi que le morse. Aucune de ces deux espèces de phoque ne se retrouve en l'absence de banquise, et l'ours blanc est opportuniste. Cependant il est aussi capable d'attraper des bélugas !

Reproduction :Les mâles ne peuvent pas féconder avant l'âge de quatre ans. En revanche, les femelles peuvent être mères dès l'âge de trois ans. Les ours blancs femelles ont rarement plus de 2 petits à raison d'une mise bas tous les 3 ans.

Ils viennent au monde lorsque la femelle hiverne dans sa tanière, après une gestation de 7 à 8 mois, et se contentent du riche lait maternel de cette dernière qu'ils têtent pendant plusieurs semaines. Leur mère ne les emmène hors de la tanière que lorsqu’ils sont âgés de 3 à 4 mois ; c’est à ce moment qu’ils découvrent le monde qui les entoure.

Les jeunes prennent leur indépendance tardivement, car l'ourse s'occupe de toute leur éducation, leur apprenant entre autres la chasse et le choix d’une tanière. Ils ne se séparent définitivement d'elle qu’à l’âge de 3 ans. Lors de cette période, les petits prennent beaucoup de poids grâce au lait produit par la femelle, qui contient 50 % de matières grasses.

En tant que prédateur carnivore et consommateur de poissons, l'ours blanc ingère de grandes quantités de vitamine A, qui sont stockées dans son foie. Par le passé, des explorateurs de l'Arctique se sont souvent empoisonnés en mangeant le foie d'un ours blanc, en raison d'une surdose de vitamine A.

Ourses avec leurs petits (Wikipedia)


La femelle ourse blanc gestante peut jeûner près de huit mois avant de mettre bas ses petits, habituellement deux oursons pesant entre 700 et 900 gr. Elle retourne ensuite sur la banquise pour manger du phoque (qui est leur mets préféré) ou du poisson.

Les bonnes années, les ours blancs accumulent une épaisse couche de graisse avant la débâcle. Une fois à terre, ils entrent en « hibernation itinérante », leur métabolisme ralenti permettant d'économiser leur réserves.

Hybrides ours blanc / grizzli (ours brun) : L'ours blanc et le grizzli ont divergé génétiquement il y a 200 000 ans, mais peuvent encore s'hybrider pour donner un animal connu dans les pays anglophones sous le nom de grolar ou de pizzly.

Un grolar au Rothschild Museum, Tring (Wikipedia)

WIKIPEDIA 13/11/2011

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Les ratons-laveurs et les ours ont divergé il y a environ 30 Ma. L'ours à lunettes s'est séparé des autres ours il y a environ 13 Ma. Les 6 espèces distinctes d'ours sont apparues il y a environ 6 millions d'années. Les témoignages fossiles et l'analyse de leur ADN ont permis de montrer que l'ours blanc et l'ours brun ont divergé il y a environ 150.000 ans.

Les ours blancs ont cependant la possibilité de produire une descendance fertile en s'accouplant avec des ours bruns, suggérant qu'ils ont un ancêtre commun proche. Ce qui, selon les définitions classiques d'une espèce (la capacité à avoir une descendance normalement fertile, devrait faire classer les ours blancs et les ours bruns au sein de la même espèce.

Dans un article largement cité de 1996, une comparaison de l’ADN de différents ours bruns des îles Admiralty, Baranof, et Chichagof de l’Alaska montre d'ailleurs que ces groupes d'ours partagent un ancêtre commun plus récent avec les ours blancs qu’avec les autres populations d’ours bruns du monde. Du point de vue de l'ascendance, définir l'ensemble des ours bruns comme un groupe génétique (un taxon monophylétique) séparé des ours blancs ne semble donc pas pertinent.

Autre indice de proximité entre ours blancs et ours bruns, les ours blancs possèdent encore la substance HIT (Hibernation Induction Trigger, qui aide à l'hibernation) dans leur sang, mais sans l’utiliser comme le fait l’ours brun. Ils peuvent cependant et occasionnellement entrer en état de somnolence (pour les femelles en gestation en particulier), même si la température de leur corps ne diminue pas pendant cette période comme cela pourrait être le cas pour des mammifères hibernants caractéristiques.

Bien que la définition traditionnelle de l'ours blanc comme espèce séparée de l'ours brun apparaisse comme contestable selon les critères taxinomiques traditionnels, aucune des deux espèces ne peut survivre dans la niche écologique de l’autre.

C’est pourquoi, en plus d'une morphologie, d'un comportement social, d'une alimentation et de caractères phénotypiques assez différents, les deux espèces restent aujourd'hui classées comme différentes.


WIKIPEDIA NOV 2011

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Certaines sources distinguent deux sous-espèces : Ursus maritimus maritimus et Ursus maritimus marinus.

Mais il est souvent considéré qu'il n'existe pas de sous-espèces chez l'ours blanc.

Comme on l'a vu, les croisements entre ours bruns et ours blancs donnent des hybrides fertiles. De ce fait, l'ours blanc est donc quelquefois classé comme un sous représentant de l'ours brun.

Le terme de sous-population serait donc plus adapté que celui de sous-espèce dans ce cas. Dix-neuf sous-populations auraient été définies par l'étude des déplacements de femelles équipées de colliers à repérage radio par satellite.

Le nombre de sous-populations dépendrait beaucoup de l'organisme chargé du dénombrement. L'UICN/SSC PBSG (Polar Bear Specialist Group), un important corps international de recherche et de gestion sur l'ours blanc, reconnaît actuellement une vingtaine de sous-populations dans le monde.

Les sous-populations suivantes font partie des plus connues :


  • celle de la mer de Chukchi (Île Wrangel et ouest de l'Alaska) ;
  • celle de la mer de Beaufort (Alaska du nord et du nord-ouest et Canada du nord-ouest) ;
  • celle de l'archipel Canadien Arctique ;
  • celle du Groenland ;
  • celle du Spitzberg - Terre de François-Joseph ;
  • celle de la Sibérie du centre nord ;

De ces sous-populations, treize sont présentes au Canada, comptant environ 15.000 individus au total.

Le déclin des populations d’ours blancs indique que l’Arctique entier est soumis à un immense stress dû au changement climatique. Un réchauffement important de l’Arctique menacerait les ours blancs, car ils dépendent fortement de la banquise pour vivre, chasser et se reproduire.

Selon un rapport nouvellement publié par le groupe spécialiste des ours blancs de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les deux sous-populations les mieux étudiées d’ours blancs dans le monde, la population de l’ouest de la Baie d'Hudson au Canada et la population du sud de la Mer de Beaufort (États-Unis/Canada), ont connu un déclin respectivement de 22 % et 17 % pendant les deux dernières décennies.

Les trois autres populations en déclin sont celles de la Baie de Baffin et du Bassin de Kane – partagé entre le Groenland et le Canada – et de la Baie de Norvège au Canada.

La population des ours blancs est estimée dans les années 2000 entre 16.000 et 35.000 individus dont 60 % vivraient au Canada et 25 % en Alaska.

WIKIPEDIA NOV 2011

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L'ours blanc est une espèce vivant au niveau du pôle nord, au bord de l'océan Arctique, dont l'habitat se limite quasiment à la banquise. Le point le plus méridional de leur habitat se situe dans la baie James au Canada. Bien que les effectifs décroissent au nord de 88° de latitude, on peut en rencontrer dans tout l'Arctique.

Les populations les plus nombreuses se trouvent :


  • sur l'île Wrangel et l'ouest de l'Alaska,
  • le nord de l'Alaska,
  • l'archipel arctique canadien,
  • le Groenland,
  • Svalbard - Terre de François-Joseph,
  • le centre nord de la Sibérie.


L'étendue de leur territoire est limitée par la disponibilité de bancs de glace flottant sur la mer. Ils les utilisent comme plate-forme de chasse au phoque, leur nourriture principale. Elles leur sont tout aussi utiles, en dehors de cela, comme plate-forme de repos. La destruction de leur habitat sur la banquise arctique menace la survie même de l'espèce. L'ours blanc pourrait hélas s'éteindre avant la fin du XXIe siècle... Des signes avant-coureurs ont été observés aux extrémités sud-ouest de son territoire.

carte de la répartition géographique - Wikimedia Commons - GNU Free Documentation License.


Carte de l’US Geological Survey estimant la répartition de l’ours blanc et la qualité de son habitat pour les quatre premières décennies du XXIe siècle. En rouge, les zones où l’habitat se dégrade et en bleu les zones où l’habitat s’améliore.


WIKIPEDIA NOV 2011

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L'ours blanc fait partie de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Auparavant classé dans la catégorie «risque faible, dépendant des efforts de conservation» selon la liste rouge établie en 1996, l'ours blanc est désormais classé dans la catégorie « vulnérable ».

On estime que l'espèce pourrait disparaitre d'ici un siècle à cause d'une réduction de la superficie et de la qualité de son habitat. L'United States Geological Survey (USGS) a publié une étude sur les ours blancs : si la fonte de la banquise dans l'océan Arctique se poursuit, leur population mondiale, estimée à 22.000 individus, diminuera des deux tiers d'ici à 2050.

En juin 2008, à la suite d'une proposition de classement du Fish and Wildlife Service effectuée en janvier 2007, les États-Unis ont inscrit l'ours blanc d'Alaska sur la liste nationale des espèces protégées.

L'habitat des ours blancs est naturellement limité par l'étendue de la banquise et des plaques de glace dérivantes dont ils se servent comme plate-forme pour la chasse au phoque. Ils ne visitent la terre ferme que pour bâtir les tanières où les femelles mettent bas.

La survie de l'ours blanc est donc menacée par le réchauffement climatique qui restreint leur habitat en faisant fondre la banquise. Les premiers signes d'un déclin ont déjà été observés dans les zones les plus méridionales de leur habitat, comme la baie d'Hudson. Aucune solution alternative telle que l'introduction de l'ours blanc en Antarctique n'est actuellement sérieusement envisagée.

Les découvertes d’ours blancs noyés, de cannibalisme, le nombre en augmentation d’ours «à problèmes» – des ours cherchant de la nourriture près des communautés arctiques – est rapporté de plusieurs régions à la portée des ours. Ces observations sont cohérentes avec les changements prédits causés par le réchauffement du climat.

Les ours blancs trouvent la nourriture la plus riche sur la banquise située à l'aplomb des plateaux continentaux, en marge des côtes. Ces derniers temps, la glace s'est retirée loin de ces zones. L'habitat estival le plus nécessaire aux ours se réduit. Leur période de chasse sur la banquise raccourcit, d'où un jeûne plus long. Et la glace, moins épaisse, risque plus de dériver au gré des vents et courants, et d'emporter les ours dans des territoires étrangers. Ces animaux doivent alors s'épuiser à nager en pleine mer pour trouver des plaques de glace hospitalières ou regagner la terre ferme. Ce qui peut leur être fatal. En 2008, une femelle équipée d'une balise a nagé sur 687 km pour rejoindre la banquise, au large de la côte nord de l'Alaska.

WIKIPEDIA NOV 2011

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La fonte de la banquise n'est pas le seul danger... La pollution de l'eau représente aussi une grave menace !

Les matières toxiques répandues dans la mer sont consommées par le phytoplancton puis le zooplancton qui sont à leur tour consommés par les poissons, qui sont eux-mêmes mangés par les phoques, ces derniers étant la proie des ours. C’est ainsi que les ours emmagasineraient les poisons qui se sont accumulés dans l’organisme des animaux qui constituent la chaine alimentaire des ours blancs.

Par exemple, 200 à 300 tonnes de mercure transitent vers les pôles via les courants marins et les vents. Les populations locales ainsi que l'ours blanc ont des concentrations de ce métal, toxique pour le système nerveux et pouvant causer des anomalies congénitales, plus élevées que la moyenne.

On peut citer également l'exploitation du pétrole et du gaz qui sont autant menaces pour les populations.... Sans oublier les rejets radioactifs, accidentels ou non, comme c'est le cas dans le cadre de l'accident survenu le 11 mars 2011 à Fukushima (Japon).

Chasse à l'ours blanc : Une autre menace ?

La chasse à l'ours blanc est pratiquée par les Inuits et les chasseurs de trophées.

Les États-Unis ont passé le Marine Mammal Protection Act en 1972 parce que la population de beaucoup d'espèces marines avait décru drastiquement. Ce texte de lois interdit de tuer, de blesser ou même de harceler toutes les espèces marines mammifères, y compris les ours blancs. Elle interdit aussi l'importation de «trophées» d'ours blanc aux États-Unis.

L'année suivante, 1973, vit la création de l’International Agreement on the Conservation of Polar Bears (aussi connu sous le nom de l'« Accord d'Oslo »), signé par les 5 nations dont les territoires arctiques sont habités par cette espèce : les États-Unis, le Canada, la Norvège et le Danemark (via le Groenland) et la Russie (à l'époque encore l'URSS). Ainsi donc fut restreinte la chasse aux trophées et bannie la chasse à bord des engins volants et des brise-glace.

Depuis cette année, la Norvège a complètement interdit la chasse à l'ours blanc.

Les États-Unis, le Groenland, la Russie et le Canada la permettent au sein de leurs peuples autochtones, partant sur le principe que c'est inhérent à leur culture.

Le Canada et le Groenland permettent la chasse aux trophées. (La bêtise humaine dans toute sa splendeur !)

Le Canada, qui abrite davantage d'ours blancs que les autres pays, permet une chasse aux trophées restreinte. Les chasseurs paient un lourd tarif aux organisateurs de chasse pour chasser des ours blancs.

En 2005, le gouvernement du Nunavut augmenta le quota à 518 ours, malgré des protestations de plusieurs groupes scientifiques ; environ 50 furent vendus à des chasseurs de trophées, le nombre restant donné à des Inuits.

Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest maintient son propre quota de 72 à 103 ours blancs au sein de la communauté Inuvialuit ; certains sont donnés à des chasseurs de trophées.

Jusqu'en 2005, le Groenland n'imposait pas de limite sur la chasse aux ours blancs par la population autochtone. Cette année-là, elle imposa une limite de 150 ours pour 2006 et autorisa la chasse aux trophées pour la première fois.

En 1994 les États-Unis modifièrent le Marine Mammal Protection Act, permettant l'importation de trophées d'ours blancs chassés par des chasseurs de trophées et préparant le terrain pour une éventuelle augmentation de la chasse. Depuis cette année, plus de 800 trophées d'ours blancs ont été importés aux États-Unis.

En mai 2007 une législation fut présentée au Congrès pour annuler la décision de 1994 et interdire l'importation des trophées.

Beaucoup d'associations de protection des animaux et de l'environnement en général, craignent que le réchauffement climatique n'ait un impact négatif énorme quant à la survie des populations d'ours blancs. Il en sera de même dans le cas de la continuation de la chasse aux trophées.

WIKIPEDIA NOV 2011

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Les cinq pays se partageant la population mondiale d'ours blancs, soit le Canada, les États-Unis (via l'Alaska), le Danemark (via le Groenland), la Norvège et la Russie ont signé en 1973 : l'Accord international sur la conservation des ours blancs (polaires) et leur habitat. Cet accord indique que ces pays doivent «agir comme il convient » pour protéger l'ours blanc et son habitat. La protection de l'ours blanc fait l'objet d'une classification particulière sur certains territoires :


  • États-Unis : Le 27 décembre 2006, en réponse à un ultimatum venant à échéance un an après ordre de la Cour, suite à une poursuite engagée par Greenpeace et deux autres groupes écologistes, le Département de l'Intérieur du gouvernement américain a proposé de « chercher activement des commentaires et de l'information scientifique » afin de déterminer si l'ours blanc devait être inscrit sur la liste des espèces menacées.

Si une telle décision était prise, le gouvernement américain aurait obligation de protéger l'espèce et son habitat, la banquise. Selon le parlementaire démocrate Ed Markey et le porte-parole de Greenpeace Kert Davies, cela pourrait résulter en une nouvelle politique américaine sur les changements climatiques affectant la banquise.

Pour des raisons économiques liées aux contraintes que cela entraînerait sur l'exploitation pétrolière dans son état, la gouverneure de l'Alaska, Sarah Palin, a écrit une lettre de protestation au gouvernement fédéral pour protester contre l'inscription éventuelle de l'ours blanc parmi les espèces protégées !.


  • Canada : En avril 1991, l'ours blanc a été classé dans la catégorie des «Espèces préoccupantes" c'est-à-dire parmi les espèces sensibles aux effets de la dégradation de leur habitat par l'homme ou les phénomènes naturels, mais sans être menacé de disparition, par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Le même statut lui a été accordé en avril 1999, en novembre 2002 et en avril 2008.

Des inuits seraient en défaveur d'une protection plus importante de l'ours blanc qui entraînerait l'interdiction de sa chasse, activité traditionnelle de leur peuple et importante économiquement pour eux. (Voir le premier sujet -le dernier dans ce forum-, le Canada ayant modifié la catégorie en vulnérable, mais sans imposer l'interdiction de la chasse aux Inuits).

Québec : L'espèce est classée «susceptible d'être désignée menacée ou vulnérable».

WIKIPEDIA NOV 2011

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Prédire l'avenir est bien aventureux, même s'il est clair que l'habitat de l'ours blanc évolue vite. Une telle espèce très "spécialisée" serait particulièrement vulnérable aux conséquences de cette perte d'habitat. On pourrait donc s'attendre aux modifications suivantes chez les ours blancs dans le cadre du changement climatique :


  • moins de disponibilité des espèces proies
  • moins bonne forme physique
  • mortalité infantile accrue
  • moindre fécondité
  • moindre rapidité de croissance
  • agressivité accrue au sein de l'espèce
  • cannibalisme accru
  • espérance de vie moindre
  • taux de mobilité réduits
  • modifications des zones sanctuaires
  • modifications des frontières territoriales
  • accroissement des interactions avec l'homme
  • réduction du nombre des individus.

La perte de surface de banquise serait comparable à la déforestation de forêts tropicales humides : qui perd l'habitat, perd les espèces à peu d'exception près.

En dépit de la fonte accélérée de la banquise qui a atteint cette année un recul record..., le docteur Mitchell Taylor et d'autres spécialistes de la faune arctique estiment que la situation est loin d'être dramatique.

Sur les 13 populations d'ours blancs au Canada, 11 sont stables ou en croissance. Bien que la population actuelle d'ours blancs ait décliné de 25.000 à 22.000, il y a encore un demi-siècle cette population était de seulement de 8 000 à 10.000 ours blancs et une grande part de la croissance de cette population est attribuée aux restrictions dans la chasse aux ours blancs.

En ce qui concerne la perte de poids constatée sur les ours, il semble que ces populations en croissance soient en compétition pour la même nourriture, laquelle nourriture risque d'être augmentée par le réchauffement :


  • La réduction du manteau de glace crée un meilleur habitat pour les phoques, qui sont la principale nourriture des ours.
  • Moins de glace signifie plus d'ensoleillement de la mer, donc plus de phytoplancton, ce qui augmente les sources d'autres nourritures.
  • À terre, les myrtilles, dont les ours raffolent, seraient plus abondantes.

Cette interprétation est cependant contestée par d'autres spécialistes, qui invoquent qu'il y a là une question de perspectives comportant une part de déni (comme celui de certains spécialistes concernant la baisse du stock de morues des Grands Bancs de Terre-Neuve dans les années 1980) et de facteurs sociopolitiques et économiques liés à l'exploitation des ressources du grand-nord.

Louis Fortier, professeur à l'Université Laval et membre de la chaire de recherche sur la réponse des écosystèmes marins au réchauffement climatique, considère que la situation des ours blancs va tout d'abord s'améliorer pour ensuite se détériorer.

Il explique ce phénomène par le fait que la fonte des glaces arctiques, dans un premier temps, permet à davantage de lumière d'atteindre l'océan, et donc à davantage de phytoplancton puis de zooplancton de prospérer, jusqu'à l'ours situé au sommet de cette pyramide alimentaire.


  • Cependant, c'est bien la disparition de la banquise, terrain de chasse et de reproduction et de vie (élevage des petits) de l'ours, qui entraînerait à plus long terme son déclin.

En effet, selon Fortier, l'ours, carnivore fortement spécialisé, ne serait pas en mesure de concurrencer à terre ses compétiteurs originaires du sud, plus généralistes.

La directrice générale du Service canadien de la faune, Michelle Brenning, ajoute que selon les chiffres du gouvernement du Canada, parmi les 13 sous-populations canadiennes, 2 sont en augmentation, 5 sont en maintien du nombre d'individus, 5 sont en déclin et une population n'a pas fait l'objet de recensement, créant une situation hétérogène de sous-populations en sous-populations.

WIKIPEDIA NOV 2011

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Lors d’une expédition en Arctique, Jenny Ross a observé un ours mâle polaire en train de dévorer un ourson de sa propre espèce. Un comportement contre-nature qui risque toutefois de se répandre à mesure que les glaces fondent et que la nourriture manque.

S’il est généralement réputé que les ours polaires sont d’impitoyables tueurs, la photographe britannique Jenny Ross, était loin de s’imaginer qu’elle aurait un jour sous son objectif une véritable scène de cannibalisme. En expédition au pôle nord, la jeune femme a depuis le bateau aperçu au loin un ours mâle adulte en plein repas.

Elle confie au Dailymail : "J’ai pensé au départ que cet ours blanc mangeait un phoque. Mais quand je me suis approchée de lui, j'ai été étonnée de voir que c'était un petit ours polaire. Dès que l’ours est devenu conscient du fait que le bateau approchait de lui, il s'est montré très attentif, il chevauchait le corps du jeune ours, mangeant, et semblait nous dire : c'est ma nourriture, ne me perturbez pas". La photographe a en outre identifié a proximité un autre ours polaire, peut être la mère de l’ourson…

La scène d‘une surprenante cruauté, révèle une tendance au cannibalisme de plus en plus fréquente chez ces animaux. Un comportement contre-nature qui, selon les experts, serait causé en partie par le réchauffement climatique. En effet, la réduction des banquises engendrée par la fonte des glaces limite considérablement les zones où les ours chassent les phoques.

Soumis à une pénurie de ressources alimentaires, ceux-ci se mettent en quête de nouveaux compromis. "Ils cherchent des ordures, des aliments humains, des oiseaux et leurs œufs. Mais aucun de ces aliments de remplacement ne peut leur suffire" explique Jenny Ross. Pour survivre, les ours blancs optent dans quelques cas pour une rude alternative : tuer et dévorer leurs semblables.

"A cette époque de l'année, les jeunes ours polaires représentent une source de nourriture potentielle pour les mâles adultes", souligne la photographe. Elle commente également : "Il s’agit probablement d’un moyen relativement facile pour un adulte de cette taille. Face à la fonte de la banquise, il est possible que ce genre de comportement devienne de plus en plus commun".

Découvrez les photos de l’ours cannibale capturées par la photographe sur Maxisciences (----->je l'aurais bien mise sous cet article... mais je ne le souhaite pas car en visionnant moi-même l'image j'ai été attristée de cette situation qui nous est imputable, à nous l'espèce humaine... responsable en grande partie des causes qui accélèrent le réchauffement climatique...)

Maxisciences 09/12/2011

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