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La Niña est de retour ?

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Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), La Niña, le phénomène climatique du Pacifique tropical, pourrait être de retour mais avec une intensité moindre comparé à celle de 2010-2011.

L'Organisation météorologique mondiale, agence de l’ONU, indique dans un bulletin publié hier que La Niña pourrait bientôt réapparaître. Ce phénomène climatique se caractérise par des températures de surface de la mer anormalement basses dans le centre et l'est du Pacifique tropical (au contraire d’El Niño qui se caractérise, lui, par des températures anormalement élevées).

Selon l’OMM, des caractéristiques de La Niña sont réapparues en août dernier et devraient persister jusqu'à la fin de 2011, voire le début de 2012. Mais cette fois-ci, l'épisode de La Niña resterait d’intensité modérée restant "probablement bien moins virulent" qu'en 2010-2011, quand le phénomène climatique avait provoqué des sécheresses et des inondations dans diverses régions du monde.

L'OMM juge que l'on peut s'attendre à un retour à des conditions neutres pendant la période allant de mars à mai 2012. Par ailleurs, elle indique que le développement d'un épisode El Niño est par contre jugé très improbable avant avril 2012, rapporte Radio-canada.

En Amérique du Nord, La Niña engendre souvent une sécheresse dans le sud-ouest des États-Unis de la fin de l'été jusqu'en hiver. Même chose dans les Grandes Plaines et dans le sud-est mais respectivement en automne et en hiver. Le contraire se produit généralement dans les régions du nord-ouest, où il pleut habituellement davantage que la normale.

La Niña peut, en parallèle, entraîner de fortes pluies dans certaines régions du globe comme l'Indonésie, la Malaisie et l'Australie, ainsi que des épisodes de sécheresse en Amérique du Sud. Même si l’OMM précise que deux épisodes La Niña ne sont jamais totalement identiques, elle entraîne généralement des hivers plus cléments dans le sud-est mais plus rigoureux que la normale dans le nord-ouest.

Sciences et Avenir 18/11/2011

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Paris - Le phénomène climatique La Niña, qui provoque périodiquement sécheresses et orages dévastateurs, sera probablement plus fréquent et plus violent au XXIème siècle à cause du réchauffement climatique, indique une étude publiée lundi.

Les épisodes exceptionnellement sévères comme celui qui avait fait des milliers de morts et des millions de déplacés en 1998-99, seront presque deux fois plus fréquents au XXIème siècle qu'au XXème, indiquent les auteurs de l'étude parue dans la revue Nature Climate Change.

Les chercheurs ont basé leurs calculs sur le scénario le plus pessimiste en matière de réchauffement climatique, prévoyant la poursuite des émissions de gaz à effet de serre au rythme actuel.


 Effet du El Niño et de La Niña dans le Pacifique Nord et sur l'Amérique du Nord. National Weather Service — French translation by Pierre_cb of National Oceanic and Atmospheric Administration américaine / domaine public

Selon le Groupe intergouvernemental d'experts du climat (Giec), un tel scénario aboutirait à une hausse de 3,7 degrés d'ici à la fin du siècle. La conférence de Paris sur le climat, fin décembre, s'est fixé pour objectif de limiter cette hausse à 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle.

Selon cette nouvelle étude, si les émissions de gaz à effet de serre ne diminuent pas, un phénomène La Niña extrême se produira en moyenne tous les 13 ans (une fois tous les 23 ans au cours du siècle actuel).

Cela signifie davantage d'événements météorologiques dévastateurs et plus fréquemment des changements d'un extrême à l'autre, d'une année sur l'autre, avec de profondes conséquences socio-économiques, soulignent les chercheurs.

La Niña intervient parfois l'année suivant un épisode extrême d'El Niño, qui pourrait aussi de son côté devenir plus récurrent et plus violent.

Au contraire d'El Niño, elle se caractérise par des températures de surface froides dans la partie centre-est de l'océan Pacifique, et par une différence plus grande avec la température de la terre dans des pays du Pacifique ouest comme l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour, le Bangladesh et le Vietnam.

Le contraste entre les températures de l'eau et de la terre, qui pourrait augmenter avec le réchauffement climatique, a une influence sur le flux d'air atmosphérique et les précipitations -- une différence plus forte entraîne plus de précipitations dans les pays du Pacifique ouest et un temps plus sec pour les Amériques, écrivent les auteurs.

Le phénomène La Niña exceptionnel de 1998-99, qui avait suivi un El Niño exceptionnel en 1997-98, avait transformé les sécheresses en inondations dans les pays du Pacifique ouest, et le temps humide en grave sécheresse dans le sud-ouest des Etats-Unis.

En moyenne, pour la période 2000-2099, nous devrions avoir huit épisodes extrêmes de La Niña, a expliqué à l'AFP Cai Wenju, de la Ocean University of China, co-auteur de cette étude réalisée à l'aide de 21 modèles climatiques.


Romandie 26/1/2015

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