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CITES : mieux protéger coraux, dauphins, requins et hippocampes

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La CITES, une organisation affiliée à l'ONU chargée de la protection des espèces en danger, a demandé mercredi que certaines espèces aquatiques, comme les coraux, les dauphins, les requins et les hippocampes, soient mieux protégés.

Dans un communiqué, publié à l'issue d'une réunion du Comité animaux de la CITES à Genève, l'organisation a indiqué qu'elle s'était surtout penchée sur les espèces aquatiques, avec 150 experts réunis du 15 au 20 juin.

Ces experts ont recommandé des quotas d'exportation "prudents" pour certaines espèces comme les hippocampes d'Asie du Sud-Est, les coquillages géants du Pacifique, et les esturgeons de la mer Caspienne. En outre, le comité a recommandé que les exportations de dauphins vivants des Iles Salomon soient limitées à 10 par an.

Le comité a également examiné le commerce de serpents et de tortues en Asie, celui des reptiles à Madagascar et celui des scorpions et d'oiseaux africains.

A ce propos, des experts ont fait part de leur inquiétude concernant le commerce de certains oiseaux, comme les grues royales dans des pays africains. Entre 2000 et 2010, environ 1.300 grues ont été vendues.

Des recommandations ont été adoptées pour protéger la population des grues en Guinée, au Nigeria, au Rwanda, au Soudan, au Soudan du Sud, en Tanzanie et en Ouganda.

Le comité animaux du CITES est chargé de l'aspect technique et scientifique pour assurer la survie de plus de 4.500 espèces d'animaux, parmi lesquels les esturgeons producteurs de caviar et les reptiles dont les peaux servent à fabriquer des produits de luxe.


Sciences et Avenir 21/03/2012

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Le Dr. Giam Choo Hoo, membre du Groupe de Travail en charge des "conflits d’intérêt" dans le règlement intérieur de la CITES, est un représentant de l’industrie des ailerons de requins.

Il y a peu, (mars 2012) Sea Shepherd a révélé que la CITES était infiltrée par l’industrie des ailerons de requin via son Représentant Suppléant pour l’Asie, le Dr. Giam Choo Hoo, qui se définit lui-même comme "un représentant à Singapour de l’industrie des ailerons de requins". Dans une lettre adressée à la CITES et au gouvernement singapourien, le Capitaine Watson a exigé que le Dr. Giam cède sa place à quelqu’un d’autre, afin qu’il n’influence plus les décisions importantes de protection d’espèces sauvages que prend la CITES.

La seconde demande mise en avant par Sea Shepherd allait au-delà d’une simple question de personnes: elle concernait l’introduction de dispositions sur les conflits d’intérêt, qui ne peuvent plus être ignorés.

Cliquez ICI pour lire tout l'article


Sea Sheperd (mars 2012)

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Chacun attend avec impatience la 16e réunion de la Conférence des Parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, mieux connue sous le nom CdP16 de la CITES, qui doit se tenir à Bangkok en mars 2013.

Si nous avons bon espoir que les rares personnes intègres siégeant encore à la CITES (le secrétaire général, M. John Scanlon, le président du Comité pour les animaux, M. Solano, et une poignée d’autres) parviendront à imposer un changement de cap, nous savons toutefois que ce processus sera long et laborieux. Malgré l’aide proposée par Sea Shepherd et la pression ciblée qu’elle exerce, le fait est qu’il demeure de nombreux problèmes à résoudre.

Bon nombre d’ONG, de scientifiques et de gouvernements ont passé beaucoup de temps à préparer des propositions dont on espère qu’elles convaincront l’ensemble des délégués ayant surtout à cœur les intérêts commerciaux de leurs pays respectifs de voter pour la protection d’espèces animales menacées d’extinction par l’avidité de l’homme. Étant donné le poids financier considérable du commerce et de l’exploitation d’une grande partie de ces espèces, il est à craindre que la corruption sévisse, et il semblerait même qu’elle ait déjà montré son visage hideux lors de la dernière conférence en date, la CdP15 de Doha, en 2010.

Lors de la CdP15 de Doha, en 2010, le requin-taupe commun a été le seul parmi les huit espèces de requin proposées à recevoir le statut d’espèce protégée. Un répit de courte durée car, plus tard lors de la conférence, Singapour a demandé que soit rouvert le débat pour contester l’octroi dudit statut à cette espèce. La proposition a alors été soumise à un vote, qui a obtenu 42 voix pour, 84 contre et 14 abstentions. Avec un tiers de voix en sa faveur, le débat a finalement été rouvert de justesse, à un vote près. Inutile de préciser que lors du scrutin suivant, la proposition de faire figurer le requin-taupe commun parmi les espèces protégées a été rejetée.

Quelque temps après la conférence, l’Allemagne, après avoir découvert que son vote CONTRE la réouverture du débat n’avait pas été dûment comptabilisé, a déposé une plainte officielle, dont voici un extrait: "Ainsi que peuvent le confirmer plusieurs témoins indépendants, les représentants de la délégation allemande ont appuyé sur le bouton “NON” lors du scrutin". Si le vote de l’Allemagne avait bien été pris en compte, le nombre de voix contre la réouverture du débat se serait élevé à 85, ce qui aurait permis l’inscription du requin-taupe commun à l’Annexe II de la CITES.

Nous avons formellement exigé que la CITES mène une enquête approfondie sur ce sujet, invalide ce scrutin illégal et inscrive le requin-taupe commun à l’Annexe II de la CITES.

Cela soulève plusieurs interrogations concernant la pratique dite du "scrutin secret" à la CITES. Celle-ci a été appliquée lors du vote sur le requin-taupe commun, ce qui explique que l’Allemagne n’ait découvert qu’une fois la conférence terminée que son vote n’avait pas été dûment pris en compte.


CLIQUEZ ICI pour lire la suite



SEA SHEPHERD 3/1/2013

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Début mars, une réunion internationale du Cites se tiendra à Bangkok pour statuer sur des mesures de protection de la faune et de la flore. Et on parlera des requins. De tous, le requin longimaneest le plus convoité car son aileron agrémente les soupes asiatiques. Une étude révèle que cette espèce, gravement en péril, traverse régulièrement les eaux internationales. Elle fournit en outre quelques lumières sur son habitat. Un atout donc pour le protéger. Retour sur ces découvertes.


Le requin longimane (Carcharhinus longimanus) est probablement le requin le plus méconnu des Hommes. C’est une espèce pélagique qui ne s’approche que rarement des côtes. Il existe pourtant un grand mythe autour de lui. Le commandant Cousteau le décrit comme le requin le plus dangereux de tous. Peu d’attaques d’Hommes ont été officiellement rapportées, mais d’après les scientifiques, il serait pourtant le plus offensif, et aurait attaqué nombre de naufragés. Toute perturbation dans l’eau le dérange...


Dotés de pointes blanches, ce gros poisson est souvent appelé requin pointes blanches du large. Son aileron est tristement prisé pour les soupes de requins et l'une des premières victimes du finning. Cette prédilection gastronomique a véritablement contribué au déclin de l’espèce. En Atlantique, le requin longimane est en danger critique dans le classement de l’UICN. Le problème est que les spécialistes en connaissent si peu sur son mode de vie, qu’il est difficile de prendre des mesures de protection efficaces. Toutefois, une nouvelle étude, parue dans la revue Plos Onefournit de nouveaux éléments de compréhension sur l'animal.



Aux Bahamas, 11 requins longinames ont été balisés et suivis durant 245 jours. Les trajectoires enregistrées des requins ont montré qu'ils pouvaient parcourir 4.000 km dans l'océan, mais revenaient toujours dans les eaux protégées des Bahamas. ©️ Debra Canabal, Epic Diving

Les chercheurs se sont rendus à l’île Cat, aux Bahamas, parce que des plongeurs avaient rapporté la présence de pointes blanches du large. En mai 2011, l’équipe a balisé 11 requins (un mâle et dix femelles) adultes. Ils ont ainsi pu mesurer leurs déplacements. Les balises sont de la taille d’une main, et sont paramétrées pour se détacher de l’animal au bout de 245 jours. Elles enregistrent profondeur, température et position de l’animal à certains intervalles de temps. L’équipe de recherche a découvert que 6 des 11 requins restaient proches des zones économiques exclusives des Bahamas, c’est-à-dire des zones protégées, où la pêche est interdite.

Cinq autres sont restés autour de l’île Cat durant un mois, puis se sont déployés dans plus de 16.000 km2 dans le nord-ouest de l’Atlantique. Seul un n’est pas revenu aux Bahamas au moment où la dernière balise s’est décrochée. «Les Bahamas est le foyer de ces requins-là, ils ne sont pas juste de passage», explique Robert Hueter du Mote Marine Laboratory's Center for Shark Research en Floride. Les femelles, gravides ou non, quitteraient les lieux d’accouplement et de mise bas, situés dans les eaux protégées, suivant le cycle de reproduction.


Pour étayer cette théorie, l'équipe essaiera de déterminer si les femelles sont pleines à l'aide d'échographies et de développeront un test sanguin repérant des hormones. Les chercheurs ont marqué 41 autres requins pour obtenir plus de données sur les mouvements. Parallèlement, les groupes environnementaux plaident en faveur d'une plus grande protection des habitats des requins au sens large. Du 3 au 14 mars, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (Cites) votera sur une proposition visant à interdire le commerce international des requins.

Le requin longimane nage dans les eaux des Bahamas. Il est accompagné de poissons pilotes (Naucrates ductor) et d'Elagatis bipinnulata. ©️ Lance Jordan, Microwave Telemetry, Inc.



FUTURA SCIENCES 23/2/2013

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