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BelleMuezza

Pluie d'oiseaux : Les Oiseaux ne se cachent plus pour mourir.

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Les Oiseaux ne se cachent plus pour mourir.


Quel est donc le mal qui ronge la nature actuellement? Que se passe t'il donc depuis le réveillon de la Saint Sylvestre pour que la nature présente autant de signes de dérèglements?

Nous ne sommes que le 5 Janvier et déjà les évènements s'enchainent à vitesse grand V sans que personne n'y comprenne vraiment quelques chose.

Dès le 31 au soir, et plus précisément dans la nuit du 31 Décembre au 1er Janvier, un étrange phénomène s'est déroulée sur les terres de l'Oncle Sam et plus précisément dans la petite ville de Beeble située dans l'Arkansas. En effet, les habitants après les festivités sont interloqués par des bruits étranges frappant leur habitations, et apercoivent alors une nuée d'oiseaux complètement affolée qui virevoltent dans le ciel étoilé du Village. Au petit matin, les Habitants découvrent stupéfaits les cadavres d'oiseaux qui jongent le macadam de la bourgade ainsi que les toits, arbres, jardins, etc...Au total pas moins de 5 000 oiseaux de l'espèce des carouges sont dénombrés sans personne ne comprenne réellement ce qu'il s'est passé.

A quelques kilomêtres de là, un autre triste spectacle s'offre le long des berges du fleuve Arkansas et plus précisément dans la ville de d'Orzak. Cette fois ci, ce ne sont pas des oiseaux qui sont touchés mais des poissons qui au nombre de 100 000 sont retrouvés morts sur les rives du fleuve. Là encore, une seule espèce semble touchée, à savoir celle des poissons tambours. Etrange coïncidence, me direz vous, mais les autorités locales et sanitaires se refusent pourtant à lier les deux évènements. Alors quel mal ronge l'état de l'Arkansas puisque les évènements se centralisent ici même?

Les premières autopsies ont réussi à démontré pour les oiseaux que ceux ci présentaient d'importants caillots de sang et plusieurs hémorragies internes. Pour les poissons, une maladie pourraient être à l'origine de la perte de ces animaux marins étant tous de la même espèce. Alors bien sûr les spéculations vont bon train pour déterminer la cause exacte de ces décès. Chacun y allant bien sûr de son interprétation, que cela soit les spécialistes animaliers, les médias, les locaux, ou encore les croyants.

Quelques heures après ces terribles et tragiques révélations, une autre nouvelle tombait. Près de 500 oiseaux étaient retrouvés morts, cette fois ci en Louisiane. Des oiseaux appartenant à la famille des carouges, tout comme les victimes de Beeble. Coïncidence encore une fois? Pour les Ornithologues de tous bords "Oui".

Un début d'explication, pour les oiseaux tout du moins, semblent pourtant subvenir. En effet, ces oiseaux sont réputés pour migrer en "bande" et se protéger du froid et des prédateurs. Appeuré par les festivités de la Saint Sylvestre et notamment les flots de pétards et autres feux d'artifices, ceux ci auraient pu amorcer un mouvement de panique et de fuite, les poussant à s'abattre au sol. Une manoeuvre aisée pour les volatiles en forêt ou en campagne, mais risquée en ville avec les infrastructures. Les oiseaux en se posant de la sorte se seraient alors écrasés, expliquant ainsi les multiples hémorragies dont ils fesaient l'objet. Pour autant, il est bon de signaler malgré tout que les oiseaux retrouvés en Louisiane ne présentaient pas pour leur part, les mêmes contusions que leur cousins de l'Arkansas. Alors qu'en est il réellement?

Nouvelle information aujourd'hui même, ou ce matin, de nouveaux volatiles ont été retrouvés morts aux abords du village de Falköping en Suède. En effet, là encore plusieurs centaines d'oiseaux ont été retrouvé, sans que le nombre en soit encore dénombré réellement et sans qu'aucunes explications ne soit réellement trouvée. Information importante cependant, un feux d'artifice a été tiré la veille au soir dans le village en question ,ce qui là encore, accréditerait la thèse de l'affolement des volatiles et leur décès suite à une manoeuvre d'abbtage au sol.

Officiellement pour le moment donc, personne n'est réellement en mesure de dire ce qu'il se passe vraiment avec le monde animal et les tragédies qui le touche depuis quelques jours. La Terre serait elle en train de procéder à une "élimination" naturelle? Que penser aussi des évènements climatiques qui ont touché le monde depuis le nouvel an, comme par exemple, les innondations caractérisée de Biblique par les autorités locales en Australie, ou les innondations en Guyane, voir le séisme au Chili?

L'écologie est un thême qui depuis de nombreuses années est mis en avant dans le monde politique et médiatique. Une thême qui a pour but de mieux respecter le monde qui nous entoure et la Terre dont nous sommes locataires et sur laquelle nous effectuons un passage éphémère. L'Homme va t'il enfin comprendre que celui ci n'est pas le propriétaire d'une Nature qu'il ne cesse de vouloir conquérir et aménager; et qu'il devrait un peu plus la respecter?



Source : le Post 5/01/2011

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"Pluies d'oiseaux" : la LPO relativise



Plusieurs informations, en provenance des Etats-Unis (Arkansas et Louisiane) et de Suède, ont fait état de « pluies » d'oiseaux retrouvés morts dans les premiers jours de janvier.

Dans le premier cas, il s'agit de carouges à épaulettes, dans le dernier de choucas des tours.

Une explication rationnelle loin des délires apocalyptiques

Comment expliquer ce phénomène sans tomber dans les délires apocalyptiques ?


La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), présidée par Allain Bougrain Dubourg, propose une analyse dépassionnée.

Elle constate que les deux espèces concernées sont réputées grégaires en hiver et se rassemblent en grands dortoirs le soir venu, à la manière des étourneaux.

Elles choisissent fréquemment les villes où il fait plus chaud qu'en rase campagne et où le risque d'être tués par un prédateur est plus faible.

Dans deux des trois cas cités au moins, ce phénomène de « mort collective » s'est produit à la suite de feux d'artifice tirés pour la Saint-Sylvestre.

Des oiseaux grégaires à la mauvaise vision de nuit

La LPO en conclut que les oiseaux, dérangés en pleine nuit par des lumières et un bruit soudains, ont décollé de leur dortoir dans un mouvement de panique.

Beaucoup d'espèces grégaires, face au danger, ont tendance à chercher le couvert et à plonger au sol pour trouver refuge.

Mais ces espèces diurnes, dont la vision de nuit est parfois médiocre, n'ont pas vu l'asphalte des rues qui se confond avec la noirceur ni, sans doute, les murs ou les vitres des bâtisses et se sont alors écrasés, ce qui semble attesté par les traumatismes dont souffraient les oiseaux retrouvés morts.

Peut-être certains d'entre eux ont-ils aussi été intoxiqués par un dégagement important de soufre, lié aux feux d'artifice, mais cela n'a pas été démontré.

"En tout état de cause, il s'agit d'un phénomène assez exceptionnel, mais pas sans précédent, qui a touché cette fois-ci un grand nombre d'oiseaux", conclut la LPO.


Publié le 07/01/2011

Source : Info Vertes

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Hécatombe d'oiseaux : informations complémentaires


Cette situation a interpellé, bien entendu, les spécialistes mais a également suscité, dans la population, des rumeurs les plus folles les unes que les autres !

La Fondation 30 Millions d’Amis a souhaité faire un retour sur info, plusieurs semaines après les faits.

Décryptage.
La nuit du Nouvel An, plus de 5 000 carouges à épaulettes et étourneaux sont retrouvés morts à Beebe, dans l'Arkansas (Etats-Unis). Quelques jours après, 500 succombent en Louisiane (5/1/11). En Suède puis au Japon, des faits similaires sont parallèlement constatés. Et les oiseaux ne sont pas les seules victimes : deux millions de poissons morts dans la baie de Chesapeake dans le Maryland (Etats-Unis), des milliers échoués dans les ports brésiliens, 40 000 crabes entassés sur les plages de Grande-Bretagne...

Théorie des « traumatismes », fin du monde, test dans l’atmosphère d’une nouvelle arme chimique, ou perturbation électromagnétique ? A grande ou petite échelle, ces faits surprenants alimentent les rumeurs les plus folles.

Pour Nicolas Gendre, ornithologue auprès de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), il est difficile d’avoir des certitudes sur cette véritable hécatombe, même si certaines pistes sont à privilégier : « Ce sont très certainement les feux d’artifice de la Saint-Sylvestre qui sont responsables de la mort des carouges, explique-t-il. Les détonations ont pu violemment surprendre ces oiseaux. Cette espèce est diurne et par conséquent, ne se débrouille pas aussi bien la nuit que le jour ». Les oiseaux paniqués se seraient donc dispersés dans le désordre, puis auraient chuté brutalement : « L’autopsie des volatiles a révélé que le choc avec le sol était la cause de la mort, ce qui confirmerait cette piste », analyse-t-il.

Cette « théorie des traumatismes », comme l’appellent les experts, est aujourd’hui la plus probable dans le cas des oiseaux de Beebe. Une autre explication, proche de la précédente est également avancée : un choc sonore provoqué par un avion supersonique qui aurait pu provoquer une confusion semblable. « Les oiseaux sont alors si étourdis qu’ils chutent et se tuent », indique Nicolas Gendre.

Mais comment expliquer la mort d’autres animaux, comme les crabes ou les poissons ?

L’ornithologue avance une piste supplémentaire à ne pas négliger : «Une tornade – qui déplace les animaux et les laissent dans un état d’épuisement extrême – peut être mortelle pour de nombreuses espèces, y compris pour les animaux marins».

Ce dont on est sûr, c’est que ces morts « collectives » n’ont rien d’un phénomène isolé. Des faits identiques en mer ou en zone non habitée ont été constatés, « mais on ne dispose d’aucune donnée précise sur leur nombre ou leur régularité », indique Nicolas Gendre. Et « finalement, c’est parce qu’un grand nombre d’oiseaux a été retrouvé près des habitations que les médias évoquent ces événements comme étant exceptionnels », conclut l’expert de la LPO.

Le journal américain The Examiner vient toutefois de révéler (23/1/11) que la mort des 200 étourneaux, constatés dans le Dakota au début de l’année, avait été provoquée sciemment par empoisonnement. L’USDA (le ministère américain de l’Agriculture) a en effet reconnu sa responsabilité dans l’extermination de ces volatiles considérés comme nuisibles : leurs déjections souillaient la nourriture du bétail.

Cet aveu décevra sans aucun doute les amateurs de la théorie de l’apocalypse autant qu’elle indignera les associations de protection animale. La Fondation 30 Millions d’Amis rappelle que les oiseaux sont très souvent les victimes des activités humaines, des marées noires à la destruction de l’habitat.

Source : Fondation 30 millions d'amis - Protection des animaux 07/02/2011

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Pluies d'oiseaux morts : la faute aux gaz de schiste ?





On cherchait une explication à la mort de 19 bovins en Louisiane en avril 2009, ou aux pluies d'oiseaux qui ont soulevé bien des interrogations aux Etats-Unis en janvier 2011. Un éminent chimiste et toxicologue suggère une explication qui selon lui tient la route : un méfait des fameux gaz de schiste.

C'est la première fois qu'un chimiste et toxicologue reconnu se penche sur la question des gaz de schiste. Ses analyses sont édifiantes : « Jamais une telle concentration de produits chimiques n'a été injectée dans le sol, c'est un véritable réacteur chimique. »

André Picot, directeur de recherche honoraire du CNRS, créateur de l'unité de prévention du risque chimique et président de l'Association Toxicologie-Chimie (ATC), a analysé pendant un mois les sources officielles américaines et canadiennes, où les gaz et huiles de schiste sont exploités depuis cinq ans déjà (lire son rapport en PDF).

Aux Etats-Unis, différents événements troublants donnent à penser à André Picot que les gaz de schiste ont déjà tué des animaux. Il formule une hypothèse à propos de la mort des bovins en Louisiane – un troupeau soupçonné d'avoir ingéré du liquide de fracturation de la société Chesapeake Energy :

« Existe-t-il une relation entre les saignements de la langue et la bave observés sur les bovins décédés, et la forte concentration de N-Oxyde de 4- nitroquinoléine identifiée par l'EPA parmi les produits majoritaires de certains liquides de fracturation ? C'est possible. »

Les oiseaux intoxiqués par l'hydrogène sulfuré ?

En effet, les eaux de fracturation contiennent « 14 mg/litre de N-Oxyde de 4-nitroquinoléine » :

C'est un composé peu connu mais dont des biologistes japonais ont démontré qu'à très faible dose, il entraînait chez les rongeurs (rats et souris) des cancers sélectifs de la bouche et de la langue.

Egalement présents : le benzène qui peut entraîner des leucémies, et les chromates qui provoquent des cancers des fosses nasales, de la peau, du larynx, des bronches et des reins.

Surtout, le scientifique pense tenir une explication aux mystérieuses pluies d'oiseaux morts du début de l'année :

- « Une émanation d'hydrogène sulfuré pourrait très bien avoir causé la mort massive d'oiseaux morts en Arkansas, en janvier dernier. Rappelons que ce gaz nauséabond tue plus rapidement que le monoxyde de carbone et qu'il est en plus doté d'un effet anesthésiant puissant sur le nerf olfactif. »

Les produits volatils dangereux s'échappant des bassins de décantation, comme l'hydrogène sulfuré (le même qui tue en un éclair et que l'on trouve dans les algues vertes) et les BTEX (composé de benzène, toluène, ethylbenzène, et xylènes) qui ont certainement déjà eu des effets neurotoxiques sur les populations vivant à proximité.

Des effets toxiques à court terme et cancérigènes à long terme

Parmi les effets des gaz de schiste sur l'environnement et la santé des travailleurs et des populations installées autour des forages, André Picot s'inquiète, dans l'ordre de gravité :

  • des quantités d'eau phénoménales nécessaires pour l'hydro-fracturation, qui risquent mécaniquement d'assécher les nappes phréatiques,
  • du risque de pollution des nappes phréatiques : on crée un mini-séisme dans le sous-sol et on risque de traverser des zones où l'on puisera de l'eau de consommation plus tard,
  • du risque d'évaporation de produits dangereux : les 20% d'eau qui ressortent après le processus de fracturation sont ensuite mis en bassin de décantation, d'où tous les produits volatiles s'évaporent, dont le benzène.

    Les effets sur la santé peuvent aller d'intoxications à court terme à des cancers qui risquent de n'apparaître que dans vingt-cinq ans.

    Que va répondre Nathalie Kosciusko-Morizet ?

    Le bilan qu'il vient de publier a été remis au Premier ministre, à Nathalie Kosciusko-Morizet et à Eric Besson, ainsi qu'aux députés ayant participé au débat parlementaire du 29 mars.

    Le but ? Peser pour que la proposition de loi déposée par Christian Jacob (UMP) visant à interdire l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste soit adoptée ce mardi 10 mai. Et que la technique de fracturation hydraulique à l'américaine soit définitivement bannie chez nous. (Voir le schéma explicatif sur la fracturation hydraulique)



    Il en est convaincu :


    «En France, notre sous-sol est trop fragile, et les densités de population trop importantes.»

    Le rapport de 45 pages (en PDF) publié sur le site de l'association donne, tableau après tableau, tous les détails chimiques disponibles sur le contenu des liquides de fracturation, et leur toxicité. Afin que les non-chimistes comprennent les grands enjeux qui en ressortent, en voici un petit résumé.

    Les pétroliers fournissent des données « en trompe l'œil »

    Rappelons que la fracturation hydraulique consiste à injecter à forte pression une grande quantité d'eau, mêlée à des produits chimiques, pour traverser la roche imperméable afin de libérer les hydrocarbures. Ce mode d'extraction non conventionnel utilise des milliers de substances chimiques.

    Il y en aurait 2 500, présents à l'état pur ou sous forme de mélange, mais au nom du secret industriel, les entreprises n'étaient jusqu'ici pas tenues de toutes les citer.

    André Picot a analysé les 200 produits qu'il a identifiés sur la liste de 400 décrits dans le rapport publié en février dernier par l'agence de protection de l'environnement américaine (EPA).

    Le problème, explique André Picot, c'est que les données sont « en trompe l'oeil » :

    « On nous donne les noms des produits, mais pas leur concentration. Ainsi les industriels disent qu'ils injectent 90% d'eau, 9,5% d'agents de soutènement pour empêcher la roche de se réagréger et selon les sociétés pétrolières, entre 0,5% et 2% de produits chimiques ajoutés comme additifs. »

    Or c'est plus compliqué que ça, car 20% de l'eau injectée (il faut 10 millions de litres par fracturation) ressort, et les entreprises ne communiquent que sur ce qu'elles injectent :

    « Certains produits ne sont pas dangereux au départ, mais à l'arrivée ils peuvent être mutagènes et cancérogènes. »

C'est ce que le toxico-chimiste a compris : "La fracturation hydraulique est un "réacteur chimique" extraordinaire : on est face à un circuit fermé, situé à environ 2000 mètres sous le sol, chauffé et sous pression. Ce type de réactions chimiques je ne l'ai vue qu'en laboratoire, mais pas à cette échelle.”

Tous les articles de Rue89 sur les gaz de schiste

Source : Rue89

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