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Sommet de Séoul du sommet sur la sûreté nucléaire (ouverture 26/03/2012)

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Un sommet de deux jours sur la sûreté nucléaire s'ouvre ce lundi à Séoul avec la participation de leaders et représentants de 53 pays et organisations internationales.

Le sommet de Séoul, auquel participeront le président américain Barack Obama, le président chinois Hu Jintao et le premier ministre japonais Yoshihiko Noda, est le deuxième organisé sur une proposition du président Obama, après celui de 2010 à Washington.

Les discussions devraient porter sur la façon de renforcer la gestion internationale des matériaux nucléaires pour prévenir leur acquisition par des organisations terroristes.

Seront aussi abordées les mesures de sécurité dans les centrales nucléaires après l'accident de la centrale Fukushima Dai-ichi, en mars 2011, dans le nord-est du Japon.


NHK 26/03/2012

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A Séoul, le président sud-coréen Lee Myung-bak a ouvert la seconde journée du Sommet sur la sécurité nucléaire par un appel à la coopération internationale.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de 53 pays, dont le premier ministre japonais Yoshihiko Noda et le président américain Barack Obama, sont réunis à Séoul pour cette rencontre.

Ce mardi matin, le président Lee a commencé en faisant remarquer que le terrorisme ne connaît pas de frontières et que les dégâts éventuels du terrorisme nucléaire ne seraient pas limités à un seul pays.

De son côté, le président Obama a reconnu que des progrès ont été réalisés, soulignant que davantage d'efforts étaient nécessaires pour réduire les risques. Il a ajouté qu'il est important d'obtenir la coopération de nombreux pays.

Quant au président chinois Hu Jintao, il a fait allusion aux programmes nucléaires de la Corée du Nord et de l'Iran, affirmant que les conflits internationaux devaient être résolus pacifiquement. Ce commentaire semble apparemment destiné à contrôler les visées des Etats-Unis qui accentuent leurs pressions contre Pyongyang et Téhéran.

Au sommet de Séoul, les discussions devraient se concentrer sur des mécanismes permettant de renforcer la gestion des matières nucléaires de manière à éviter qu'elles ne tombent aux mains de terroristes.

Les pourparlers traiteront également des moyens d'éviter des attaques contre des centrales atomiques et de gérer sans danger les centrales nucléaires en tirant les leçons de l'accident de Fukushima.

Un communiqué devrait être adopté ce mardi après-midi.

NHK 27/03/2012

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Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a exhorté les pays du monde entier à unir leurs efforts et à faire pression sur la Corée du Nord de manière qu'elle renonce au tir programmé d'une fusée.

A une session du Sommet sur la sécurité nucléaire en cours à Séoul, M. Noda a déclaré que le lancement prévu par Pyongyang constitue une violation d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Il a souligné que la communauté internationale réclame vivement que Pyongyang fasse preuve de retenue.

S'adressant à la session, le premier ministre japonais a reconnu que l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi avait prouvé combien fragile est la sécurité des centrales atomiques.

Tirant les leçons de cette expérience, le Japon, a poursuivi M. Noda, multipliera les capacités d'alimentation électrique indépendante de ses centrales nucléaires, il organisera des manoeuvres conjointes entre la police et les forces d'autodéfense pour contenir les accidents éventuels et il augmentera la présence de gardiens armés autour de ses centrales.


NHK 27/03/2011

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Le Sommet sur la sécurité nucléaire s'est tenu lundi et mardi à Séoul, la capitale de la Corée du Sud.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de 53 pays et les dirigeants de 4 organisations internationales y étaient présents. Parmi eux, le premier ministre japonais Yoshihiko Noda et le président américain Barack Obama.

Adopté mardi à la clôture de la rencontre, un communiqué souligne l'importance d'efforts continus pour garantir la sécurité du nucléaire face aux catastrophes naturelles et au terrorisme, à la lumière de l'accident de la centrale de Fukushima.

Le professeur Hironobu Unesaki de l'institut du réacteur de recherches de l'université de Kyoto nous parle des leçons à tirer de la catastrophe de Fukushima pour assurer la sûreté des installations atomiques, conformément aux discussions du Sommet de Séoul.

Radio Japon :
Tout d'abord, quels sont les efforts durables à accomplir pour maintenir la sécurité du nucléaire face au terrorisme et aux catastrophes naturelles dont il est question dans le communiqué ?

Hironobu Unesaki :
Lors de l'accident de la centrale de Fukushima, la perte de toute source d'alimentation électrique à cause du tsunami a provoqué des dégâts irréparables. Ce précédent a montré au monde qu'il est possible de commettre un acte de nature terroriste simplement en endommageant des équipements périphériques et sans s'attaquer directement au réacteur nucléaire proprement dit.

En d'autres termes, pour protéger les points faibles au niveau de la sécurité, il est indispensable non seulement de défendre les réacteurs face à d'éventuelles agressions par des avions ou des missiles. Il faut aussi préserver les lignes de transmission électrique, les générateurs de secours et d'autres équipements.

Jusqu'à présent, on estimait que l'essentiel de la sécurité nucléaire consistait à éviter que des substances ou du combustible nucléaires ne tombent aux mains de terroristes. Mais depuis Fukushima, on veillera davantage à renforcer la sécurité d'ensemble du secteur nucléaire en associant sûreté contre les catastrophes naturelles et contre les attaques de terroristes.

Radio Japon :
A votre avis, que peut faire le Japon pour contribuer au renforcement de la sécurité de l'ensemble du secteur nucléaire ?

Hironobu Unesaki :
Le Japon doit élucider et publier les causes de l'accident de Fukushima. Sur ce site, un facteur, à savoir le tsunami, a mis simultanément hors service plusieurs dispositifs, ce qui a provoqué une perte de courant électrique.

Si les responsables peuvent localiser quels éléments de l'installation ont été simultanément détruits par le raz-de-marée, on comprendra sans doute mieux comment diversifier les équipements et à quels endroits implanter les installations pour améliorer la sécurité des centrales. Ces informations seront certainement très précieuses également pour assurer la sécurité en prévision d'attentats terroristes.

- Que faut-il faire quand une défaillance se produit dans les fonctions d'un réacteur nucléaire ?
- Qui doit être contacté au niveau du gouvernement et des organismes concernés ?
Face à ces questions, le Japon peut apporter des réponses et contribuer à leur solution en transmettant aux autres nations ce qu'il a appris de l'accident de Fukushima. C'est vrai surtout dans le cas des pays de l'Asie qui se préparent à construire leurs propres centrales atomiques. De tels efforts contribueront aussi à rétablir la confiance dans les centrales du Japon.



NHK 28/03/2012

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