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Admin-lane

Un poisson d'avril qui a bien pris : Le nasoperforator ordre des Rhinogrades !

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Information que j'ai lue sur un site réputée pour son sérieux : Futura Sciences... avec la complicité du Muséum national d’Histoire naturelle... Je crois aussi que Sciences et Avenir a fait de même... Mais comme j'ai relevé des invraisemblances... je n'ai point édité cet article sur notre forum...

Je le fais aujourd'hui... parce que la mayonnaise a bien pris... A vous de juger !!!

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-


Sous l’égide du Muséum national d’histoire naturelle et de l’Institut de recherche pour le développement de Pro-Natura International, 160 scientifiques se sont mobilisés pour effectuer un inventaire de référence sur la biodiversité d’une île du Pacifique Ouest, l’île d'Espiritu Santo.

Lors de cette expédition, le professeur Jean-Noël Labat, botaniste au Muséum national d’histoire naturelle, a ramené des échantillons de bois. Ce n'est que plus tard qu'il porta son attention sur des trous. Ces perforations du bois étaient en fait de grosses galeries de 1 à 3 cm de diamètre, au fond desquelles il finit par trouver, à sa grande surprise, sept spécimens de petits mammifères au nez en forme de mèche de bois, suspectés d’être de la famille des rhinogrades.

Une analyse conjointe des collègues de l’INSEMR, a conclu à l’identification de trois nouvelles espèces de rhinogrades classées dans le même genre : Nasoperforator bouffoni, Nasoperforator boucheti et Nasoperforator leguyaderi.
Interview de Guillaume Lecointre, professeur au Muséum national d’histoire naturelle, membre de l’expédition à Espiritu Santo.

Futura-Sciences : Pouvez-vous nous décrire cette nouvelle catégorie de rhinogrades ?

Guillaume Lecointre : C’est une grande première ! C’est la première fois que nous trouvons un mammifère, et même un vertébré capable de forer à l’aide d’un mouvement rotatif. C’est un petit mammifère de la taille d’une grosse souris. Comme chez beaucoup de rhinogrades la tête est grande en proportion du corps, du fait que le nez est utilisé, dans ce groupe, pour des modalités diverses de déplacement ou de prédation.

Ici le nez est en forme de mèche à bois, l’animal fonctionnant alors comme une sorte de chignole. Comme il creuse des tunnels dans le bois, ses yeux et ses oreilles sont petits. Le cou est court et robuste, les membres antérieurs sont quasiment solidaires de la tête. Tout le corps, en particulier la colonne vertébrale robuste et souple à la fois, est en quelque sorte investi dans la fonction rotative capable de transférer toute la force de l’animal dans son nez. Les membres sont orientés de manière à prendre un solide appui sur les parois du tunnel.

Quelle est leur anatomie ?

Guillaume Lecointre : Ce qu’il a de remarquable ici, c’est une extension sur la région nasale du tissu capable de fabriquer ce qu’il y a de plus dur chez un vertébré : l’émail. Le nez est vrillé et couvert d’émail ; c’est, en quelque sorte, une énorme dent-mèche à bois.

Dans quel milieu naturel pouvons-nous le rencontrer ?

Guillaume Lecointre : Pour le moment, il s’agit de milieux forestiers tropicaux situés sur des îles. On sait que les rhinogrades sont originaires des îles pacifiques Aïe aïe aïe aujourd’hui disparues. L’hypothèse la plus plausible est que des hommes aient pu transporter des rhinogrades dans le bois de leurs pirogues, et surtout dans le bois des grands navires explorateurs du passé, d’une île à l’autre. Nous avons retrouvé des trous similaires à ceux des bois de Santo dans le bois des épaves de La Boussole et de L’Astrolabe, navires de l’expédition de La Pérouse. Ces navires ayant été rares dans le passé, on peut dire que les rhinogrades, que l’on croyait disparus, doivent être extrêmement rares aujourd’hui.

Quelles sont ses habitudes alimentaires ?

Guillaume Lecointre : Là aussi, c’est une première : c’est le premier mammifère xylophage, c’est-à-dire mangeur de bois ! Les copeaux de bois sont naturellement orientés vers la bouche. L’animal possède dans son tube digestif des micro-organismes capables de digérer les composants chimiques complexes du bois. On connaît déjà bien ce genre de symbiose chez les insectes xylophages ; il est intéressant de constater qu’elle s’est produite aussi chez les mammifères.

Cette espèce peut-elle se développer en Europe ?

Guillaume Lecointre : Probablement pas. Les rhinogrades n’ont jamais été exposés aux rigueurs hivernales. L’hibernation n’est certainement pas dans leurs capacités d’acclimatation, ni d’adaptation : nous ne les connaissons que des îles tropicales.

Est-il possible de voir en France des spécimens de rhinogrades de cette expédition ?

Guillaume Lecointre : Oui, dans une exposition située dans la galerie des animaux disparus, à la Grande Galerie de l’évolution du Muséum national d’histoire naturelle au jardin des Plantes à Paris, à partir du 1er avril.



Futura Sciences 01/04/2012

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Le lendemain, bien sûr, Futura Sciences a rédigé un article sur les blagues du 1er avril qui ont émaillé les informations de la journée...
Les rhinogrades, des mammifères au gros nez rouge

Trois nouvelles espèces de rhinogrades ont été découvertes par une
équipe de chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle. Cette découverte
est en réalité l’un des plus grands canulars scientifiques connus
. La découverte de trois espèces de rhinogrades : un poisson d'avril
inspiré par la réédition du livre ! Cliquez pour le découvrir...

Elle était décrite et analysée en détail dans un petit livre d’une centaine de
pages. À la lecture de cet ouvrage, toute personne un peu familiarisée avec la
zoologie ou la biologie ne manquait pas d’être saisie d’un sentiment où la
stupéfaction se mêlait à l’émerveillement. Le Muséum d'histoire naturelle
participe à la farce en proposant une réelle exposition sur ces rhinogrades, dans la Grande Galerie de
l'évolution (du 1er avril au 31 mai 2012) !

Futura Sciences 02/04/2012

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Le 2 avril sur Maxisciences on a pu lire : Le nasoperforator est un tout petit mammifère dont l’appendice nasal est capable de forer le bois. Il s’agirait même du seul mammifère xylophage, c’est à dire capable de se nourrir de bois.

Lors de l’expédition Santo, dans l’archipel du Vanuatu (Pacifique), des chercheurs du Muséum d’histoire naturelle de Paris (MNHN) et de l’IRD (Institut de recherche pour le développement) ont découvert de nouvelles espèces de mammifères. Appartenant à un ordre que l'on pensait éteint, les Rhinogrades, les trois nouvelles espèces sont présentées dans une exposition à la Grande galerie de l’évolution du Muséum, dans la salle des espèces disparues.

La caractéristique des Rhinogrades est leur nez très développé. Un appendice nasal qui est bien plus qu’un simple organe olfactif : il peut servir à la marche, au saut et même au vol. Cependant, ce sont des échantillons de bois qui ont permis de découvrir sept spécimens au nez en forme de foret à bois. Ils appartiennent à un nouveau genre de Rhinogrades : les Nasoperforators. "C’est la première fois que nous trouvons un mammifère, et même un vertébré capable de forer à l’aide d’un mouvement rotatif", explique Guillaume Lecointre, du Muséum.

"La tête de l'animal est renforcée, son cou inexistant. Le tronc peut tourner à 180° et ensuite lorsque les membres antérieurs se bloquent les membres postérieurs les rattrapent. Tout le corps, et en particulier la colonne vertébrale robuste et souple à la fois, sont en quelque sorte investis dans la fonction rotative capable de transférer toute la force de l’animal dans son nez". Mais ce n’est pas tout car le Nasoperforator "est le premier mammifère xylophage, c’est-à-dire mangeur du bois !", poursuit le chercheur cité par Sciences et avenir.
Des espèces pas si disparues que ça
"Les copeaux de bois sont naturellement orientés vers la bouche. L’animal possède dans son tube digestif des micro-organismes capables de digérer les composants chimiques complexes du bois. On connaît déjà bien ce genre de symbiose chez les insectes xylophages ; il est intéressant de constater qu’elle s’est produite aussi chez les mammifères", souligne t-il encore. Jusqu'ici ces animaux étaient classés avec les espèces disparues dans la mesure où l'atoll du Pacifique sur lequel ils vivaient a disparu, comme l'expliquent les Pr Lecointre et Jullien dans la vidéo réalisée par le Muséum.

"Il est important pour un musée comme le nôtre d'être capable de sortir de ses collections des pièces qui suscitent l'émerveillement, commente Guillaume Lecointre. Cela permet au public de réaliser que nous n'avons pas tout découvert, que nous continuons à découvrir de nouvelles espèces".
Image à l'appui : Maxisciences


Ajout du 4 avril :

Un beau poisson d'avril
Mais cela permet surtout de montrer que les équipes du MNHN sont bien farceuses. Car si l'exposition sur les Rhinogrades existent bel et bien, il s'agit en réalité d'un ordre biologique tout à fait fictif. De même, le Nasoperforator est lui aussi tout droit sorti de l'imagination des taxidermistes du Muséum. L'exposition présente ainsi une belle collection issue des réserves de Louis Buffon ainsi que les trois nouveaux spécimens : "On retrouve dans ces spécimens naturalisés le savoir-faire des taxidermistes du Muséum, l’imagination en plus !" précise le musée cité par Sciences et avenir. (-----> donc il semblerait que l'origine de la blague provienne de Sciences et Avenir...)

Cette exposition pastiche sur les rhinogrades "c’est une façon de montrer la science à l’œuvre mais en forçant le trait et de continuer à faire rêver tout en amusant", commente pour sa part Guillaume Lecointre, auteur d'un ouvrage sur les rhinogrades. Alors si vous n'avez pas la rancune sévère d'avoir cru à ce petit poisson d'avril, vous pouvez toujours vous rendre au Muséum pour découvrir l'incroyable histoire de ce taxon fictif.

Maxisciences 04/04/2012

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Fascinantes, ces nouvelles espèces de mammifères qui percent le bois comme une chignole et qui se nourrissent de ses copeaux… n’existent malheureusement pas. Comme certains internautes l’ont noté, les rhinogrades ont un poisson d’avril collé dans le dos…

Cependant, tout n’est pas faux dans cette histoire joliment mise en scène par le Muséum d’histoire naturelle de Paris : l’exposition existe bel et bien.

Elle présente au public une magnifique collection de rhinogrades tirés des caisses de Louis Bouffon (hommage au naturaliste Buffon, intendant du Jardin des plantes au XVIIIème siècle) ainsi que les trois nouvelles espèces découvertes grâce à l’expédition Santo… «On retrouve dans ces spécimens naturalisés le savoir-faire des taxidermistes du Muséum, l’imagination en plus !» précise le musée.

L’ouvrage sur les rhinogrades de 1961(1962 en France) est lui aussi vraiment réédité et préfacé par Guillaume Lecointre. Cet ouvrage était signé Harald Stümpke, derrière lequel se cache probablement le zoologue allemand Gerolf Steiner.

L’exposition est l’occasion de découvrir l’histoire étonnante de ce taxon fictif, décrit avec le plus grand sérieux par Steiner-Stümpke. «De la zoologie comme on n’en fait plus!» commente Guillaume Lecointre. « Cette présentation regroupant anatomie et comportement ne correspond plus au travail actuel des chercheurs, beaucoup plus spécialisés, comme moi dans la phylogénétique, par exemple » précise le professeur du Muséum.

Cette exposition pastiche sur les rhinogrades «c’est une façon de montrer la science à l’œuvre mais en forçant le trait et de continuer à faire rêver tout en amusant» décrypte Guillaume Lecointre.



Sciences et Avenir 03/04/2012

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La question que je vous pose : Et vous, auriez-vous pu croire à cette information ?

Je dois avouer que j'ai eu un doute... très très fort, sur sa réelle authenticité à la première lecture... Ce qui m'a conduite à faire des recherches complémentaires sur Wikipedia, et oui, cela a beau être de la fiction, il existe un sujet sur cette encyclopédie en ligne à propos du supposé ordre des rhinogrades... mais, dès la première ligne, on sait à quoi s'attendre puisqu'il est écrit : L'ordre des Rhinogrades (Rhinogradentia) est un ordre biologique fictif inventé par Gerolf Steiner et avant cela une petite mise en garde : Ceci est un article sur un taxon fictif.

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