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BelleMuezza

Yak : quand luxe et respect de l'animal se conjuguent

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La laine de yak équitable très prisée des grands couturiers


Tissée dans la province chinoise de Gansu, la laine de yak équitable n'en finit pas de séduire les créateurs de l'industrie du luxe. Une aubaine pour les habitants du village de Zorgey Ritoma, qui participent activement au projet Norlha mené dans l'atelier de tissage.


De nombreuses maisons de haute-couture, comme Balmain, Sonia Rykiel ou encore Lanvin, sont conquises par la laine de yak équitable et durable tissée à Zorgey Ritoma, un village de deux cents familles situé dans les contreforts du plateau Tibétain.


Cette laine très prisée de l'industrie du luxe est née d'un projet baptisé Norlha, et dirigé par Kimberly Sciaky Yeshi et ses filles Sacha et Dechen, rapporte Le Monde. Leur atelier emploie aujourd'hui 114 personnes qui créent des châles aux couleurs et design raffinés. Les pasteurs des hauts plateaux tibétains de la province du Gansu, autrefois privés de ressources pendant l'hiver, sont employés par cet atelier qui accueille également des stagiaires volontaires.


La laine utilisée est collectée très aisément par les éleveurs, et sans aucun impact négatif sur les animaux, lorsque les yaks la perdent naturellement au printemps entre mars et juillet. Kimberly Sciaky Yeshi a dû les convaincre de la récupérer, sans quoi le précieux matériau, qui ressemble au cachemire et offre un toucher doux et luxueux en plus de ses qualités thermorégulatrices, aurait été perdu.


Chaque mois, quelque 1.000 pièces sont ainsi produites dans l'atelier de Zorgey Ritoma, dont les effectifs ont doublé en une année seulement. Certains de ces châles ont été dévoilés au public à la Cité de la mode et du design de Paris dans le cadre d'une exposition consacrée au luxe durable.

Maxisciences 07/04/2012

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Le yack ou yak est une grande espèce de ruminant à longue toison de l'Himalaya. La femelle du yak est appelée dri ou drimo par les Tibétains et nak par les sherpas.

Photo : Wikipedia / Rasheel Karmacharya from Champaign, United States

Le yak vit dans et autour de la chaine de l'Himalaya ; Népal et au Bhoutan, en Chine (Tibet, Xinjiang, Gansu, Mongolie intérieure), ainsi qu'en Mongolie, Russie, Kirghizstan, Kazakhstan, Pakistan, Tajikistan, Afghanistan, jusqu'à des altitudes de 5 400 mètres. Malgré de nombreux essais d'introduction, les yaks ne peuvent vivre en Alaska où la terre est trop sèche pour leurs besoins nutritifs.

Les yaks vivent quinze ans en haute altitude au-dessus de 3 000 mètres. Par contre, le dzo (zo ou dzopkyo en tibétain), issu du croisement entre un yak et une vache, remplace le yak admirablement aux altitudes inférieures. Il est utilisé comme animal de bât et pour les travaux aux champs. Sa femelle est la dzum.

La variété domestique (Bos grunniens grunniens Linnaeus, 1766) est utilisée comme bête de somme (un yak porte environ 130 kilos) et comme monture et fournit laine (avec laquelle on confectionne des vêtements, du feutre et des cordes), cuir, viande (séchée à l'air froid et sec), lait (sous forme nature ou fermentée), beurre et fromage. De plus, ses bouses séchées sont un combustible très utilisé. En Mongolie le yak est fréquemment croisé avec des vaches, les hybrides sont des dzo et remplacent admirablement bien les yaks aux faibles altitudes. Ils sont utilisés comme animaux de bât et pour les travaux aux champs.

Plusieurs éleveurs ont constitué des cheptels de yaks aux États-Unis et en Europe, notamment en Allemagne et en Suisse.

Le yak sauvage (Bos grunniens mutus Przewalski, 1883), uniquement présent au Tibet, est plus grand que le yak domestique, pouvant peser jusqu'à une tonne. Il vit habituellement en groupes de 10 à 30 individus. Son habitat est composé de hauts-plateaux dégarnis, de collines et de montagnes à des altitudes comprises entre 3 200 et 5 400 mètres. Il se nourrit d'herbes, de lichens et d'autres plantes.

Durant la saison chaude, il vit dans les régions proches des neiges éternelles ; puis descend vers des terres au climat plus clément lorsque la saison froide approche.

Le yak peut affronter le froid jusqu'à - 40 °C aussi bien grâce à son sous-poil très dense que par son long et épais pelage de surface. Par ailleurs, il secrète une substance visqueuse dans sa transpiration qui agit comme un isolant au froid. Cette substance est utilisée en médecine traditionnelle au Népal.

Le yak sauvage a la vue très faible mais compense ce handicap par un odorat particulièrement développé et surtout une ouïe incroyable qui lui permet d'entendre à plusieurs kilomètres de distance.

Le yak sauvage n'existe plus que dans les chaînes de montagnes du Kunlun, de Thangla et de Nyenchen Thangla, ainsi que sur le plateau du Tibet. L'espèce est menacée : la population totale actuelle est estimée à 15 000 animaux.

La toundra offre essentiellement des hautes herbes en été, en hiver, les ressources accumulées et les mousses sont les seuls apports.

Wikipedia avril 2012

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Morphologie :

- Longueur du corps : 3,25 m
- Longueur des cornes : latérales de 65 à 102 cm, écartement 95 cm
- Hauteur au garrot : 1,6 à 2,0 m
- Poids adulte (sauvage) : 300 kg (femelle) à 1000 kg (male)
- Poids adulte (domestique) : 230 kg (femelle) à 580 kg (male)

Physiologie :

- Maturité sexuelle : 6-8 ans
- Gestation : 9 mois
- Nombre de jeunes par portée : 1
- Nombre de portées par an : 1 tous les deux ans
- Longévité : En liberté : 25 ans
- En captivité : 20 ans

Voilà une espèce en danger à double titre : la disparition progressive mais continuelle du yak sauvage... Et la diminution de son espérance de vie du fait de sa domestication...

J'ignore si des études ont été faites pour comprendre les raisons de la mort prématurée des yaks domestiques... mais je pense que les tâches que ces animaux doivent accomplir en sont certainement responsables... Je parle bien sûr des morts naturelles... Puisque, malheureusement, le yak domestique est dans son aire de distribution un animal de "boucherie"... Toutes proportions gardées, je trouve que cet animal a une certaine ressemblance avec la vache...




Wikipedi avril 2012

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