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BelleMuezza

Le "possum", un marsupial objet de haine en Nouvelle-Zélande

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En dehors d'un tremblement de terre et d'une défaite en rugby, quoi de pire, pour un Néo-Zélandais, qu'une créature tueuse de kiwis?

Phalanger-renard ou vulpin, opossum à queue en brosse, cousou... Ce ne sont pas ses noms impossibles qui valent au "Trichosurus vulpecula" la haine de tout un pays, mais bien ses nuisances.

D'apparence relativement inoffensive, ce petit marsupial arboricole a pourtant tout pour déplaire: il dévore la forêt primaire, détruit les nids et les oeufs --dont ceux du célèbre kiwi, emblème national de Nouvelle-Zélande-- et transmet la tuberculose aux bovins.

(...) "Ils dévastent les jardins, tuent les arbres et détruisent la faune sauvage. Ce sont des petits animaux vicieux".

Une plaie sans prédateur naturel qui prolifère à raison d'un petit par femelle et par an. On estime les "possums" à 70 millions en Nouvelle-Zélande, vingt fois plus que la population humaine.

Protégé en Australie, il est chassé sur l'archipel comme à son époque le bison dans les plaines du Midwest américain.

Semblable au manteau de l'ours polaire, la fourrure du "possum" est souple et constituée de fibres creuses. Facile à travailler, elles est mélangée à la laine Mérinos pour obtenir une toison soyeuse, légère et isolante. La fourrure de "possum" est un marché de 100 millions de dollars qui fait vivre 1.200 personnes, selon l'organisation professionnelle des fourreurs neo-zélandais.

Un kilo de peau est venu environ 100 dollars néo-zélandais (62 euros) et les trappeurs professionnels peuvent gagner jusqu'à 50.000 dollars (31.000 euros) par an, souligne Jake McLean. Ils sont une poignée à vivre à l'année le sacerdoce solitaire du trappeur dans l'immensité sauvage de l'archipel.

(...) Ils sont beaucoup plus nombreux à chasser à titre de loisir, le week-end, avec pour objectif de faire le plus grand nombre de victimes. Tirées, piégées ou empoisonnées, deux millions de bêtes sont tuées chaque année.

Un tableau insuffisant qui pourrait exploser si la fourrure de "possum" était exportée, plaide Greg Howard, dont la société Planet Green fabrique des gants de golf en cuir de "possum". "Le marché est là. Tout ce que le gouvernement a à faire, c'est de nous aider" à promouvoir la fourrure de phalanger à l'étranger, dit-il.

Les associations de défense des animaux les plus intransigeantes reconnaissent la nécessité d'éradiquer l'animal. C'est le cas du Fonds mondial pour la nature (WWF), qui s'oppose même au commerce de la fourrure au motif qu'il risque de pérenniser la présence du marsupial en Nouvelle-Zélande.

"Le WWF n'approuve pas le commerce de la fourrure de +possum+, car il existe une possibilité que les entreprises qui en vivent aient un intérêt à assurer la survie de cette espèce nuisible", affirme l'organisation.



Sciences et Avenir 20/04/2012

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Les opossums, ou sarigues, sont à l'origine des petits carnivores présents sur le continent américain et classés dans l'ordre des Didelphimorphia, principalement dans la famille des Didelphidés, et dont le plus connu est l'opossum de Virginie.


see Source / Wikipedia

Par extension, les francophones nomment parfois improprement opossum, ou à l'anglaise « possum », d'autres petits marsupiaux herbivores présents en Océanie et classés dans l'ordre des Diprotodontia, principalement des Phalangeriformes, à la suite d'erreurs d'identification ou de traductions erronées.

En principe, seuls les marsupiaux carnivores d'Amérique de la famille des Didelphidés sont appelés des opossums. Cependant, le terme «opossum» ou l'expression «opossum d'Australie» sont aussi utilisés pour désigner, par analogie, certains marsupiaux d'Océanie.

Vers 1770, les premiers colons arrivant en Australie emploient le mot désignant déjà les marsupiaux d'Amérique, opossum, pour baptiser les animaux d'aspect semblable qu'ils découvrent sur ce nouveau continent. Opossum est simplifié ensuite en « 'possum » dans le langage courant de ces nouveaux australiens. Les zoologistes vont découvrir trop tard que les opossums américains sont carnivores alors que leurs cousins australiens sont herbivores, donc très différents.

En 1980, l'Australian Mammal Society décide d'utiliser officiellement en Australie l'abréviation locale pour faire la distinction entre «opossum», nom des espèces carnivores américaines, et «possum», nom des espèces herbivores australiennes. En 1981 la Nouvelle-Zélande adopte la même convention.^

Voir les noms vernaculaires / noms scientifiques

Espèces carnivores d'Amérique : Ces opossums « vrais » sont originaires du continent américain. Ils ne peuvent pas se pendre aux branches par leur queue et sont carnivores. Ce sont des animaux au museau pointu qui font le mort et dégagent une odeur repoussante s'ils sont mis en danger.

De nombreuses espèces d’opossums d'Amérique du Sud n’ont pas de poche marsupiale et les larves accrochées sous le ventre de la femelle sont parfaitement visibles13.

L'Opossum gris (Monodelphis domestica), élevé en captivité, sert d'organisme modèle et éventuellement d'animal de compagnie.


Espèces herbivores d'Océanie : Ces possums selon les zoologues anglophones, c'est-à-dire les couscous, cousous, opossums ou phalangers en français, sont originaires d'Australie, de Nouvelle-Guinée et du Sulawesi.

Ce sont de petits marsupiaux arboricoles à fourrure grise ou brune dont la taille varie de 10 à 40 cm suivant les espèces. Ils peuvent se suspendre aux branches, la tête en bas, à l'aide de leur queue fortement préhensile. Leur odeur fétide est due à des glandes à musc situées derrière les oreilles.

Ce sont des animaux nocturnes omnivores, cachés dans une cavité d'arbre dans la journée et sortant la nuit pour chercher leur nourriture. Ils jouent le même rôle dans l'écosystème océanien que les écureuils dans l'hémisphère Nord, auxquels ils ressemblent beaucoup.

Certaines espèces comme le phalanger renard (Trichosurus vulpecula) sont considérées comme invasives en Nouvelle-Zélande.


JJ Harrison (http://www.noodlesnacks.com/ : Wikipedia


Wikipedia avril 2012

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Phalanger-renard ou Trichosurus vulpecula, est une espèce de petit marsupial arboricole australien à queue préhensile qui se nourrit de feuillages et de fruits mais aussi d'insectes, d'œufs et d'oisillons.

Introduit en Nouvelle-Zélande pour sa fourrure, il y est à présent considéré comme une espèce invasive car, sans prédateur sur cette île, il pille les nids, blesse les arbres et transmet la tuberculose bovine


D'une longueur du corps de 35 à 55cm prolongé de 25 à 40 cm de queue, cet animal a un poids qui varie selon le sexe : environ 4 kg pour les mâles, et de 1,5 à 3,5 kg pour les femelles. maturité sexuelle : 1 an, gestation : 17 jours + 5 mois dans la poche marsupiale, nombre de jeunes / portée : 1 et nombre de portées / an : 1. Il se nourrit de feuilles, fleurs, fruits, insectes, œufs, oisillons, et cadavres.

Ecologie et répartition : Australie (Queensland, Gold Coast). Invasif en Nouvelle-Zélande. Il n'a pas de prédateurs en Nouvelle-Zélande à part l'homme qui le recherche pour sa fourrure.


Appelé localement possum, l'espèce est considérée en Nouvelle-Zélande comme un animal très nuisible et sa chasse est un sport national : tout Néo-Zélandais qui se respecte se doit de tuer le plus de possums possible.

Les possums sont des prédateurs redoutables pour la faune et la flore natives néo-zélandaises. Ils mangent les œufs des oiseaux et lorsqu'ils marquent leur territoire, ils blessent souvent à mort les jeunes arbres natifs à croissance très lente.




Wikipedia avril 2012

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A la lecture des informations ci-dessus, on s'aperçoit, encore une fois, que c'est l'homme qui est responsable de la situation... Cet animal a été introduit en Nouvelle Zélande pour l'exploiter à la pire des fins : le transformer en fourrure !

Je comprends la nécessité de protéger les espèces locales tant animales que végétales, mais je trouve tout de même que la situation est injuste. Les remarques de WWF concernant l'interdiction d'exploiter la fourrure de ces animaux m'apparaît fondée puisque c'est déjà pour ce motif que ce petit animal a été introduit et qui a généré la situation actuelle, d'autant plus qu'il n'a pas de prédateurs naturels... et pour cause !. On peut dire qu'il a bien pris sa "revanche"...

La question que je me pose : avant d'en arriver à l'extermination pure et simple, ne serait-il pas plus judicieux d'en capturer quelques-uns (nombre à déterminer) pour les réintroduire dans leur milieu d'origine... Car si l'Australie a décidé de les protéger, c'est que cette espèce est menacée (ou je n'y comprends rien). Et, ne pourrait-il pas être envisagé de lancer des campagnes de stérilisation ? Je sais ça coûte cher... Mais ceux qui s'en sont mis et s'en mettent encore plein les poches pourraient être sollicités...

Quand on parle d'exterminer une espèce parce qu'elle est jugée invasive (que ce soit fondé ou non (en l'occurrence, ici, c'est fondé), il y a presque toujours des dommages collatéraux... C'est ce qui me fait poser la question : toutes les solutions ont-elles été recherchées avant de prendre la décision d'éradiquer ces possums ?

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