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BelleMuezza

A l'instant de l'immobilier, terres agricoles et forêts "flambent" !

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Il n'y a pas que l'immobilier. "Depuis quelques mois, nous sommes davantage interrogés sur l'acquisition de forêts et de terres agricoles", constate Lila Vaisson-Bethune, responsable de l'ingénierie patrimoniale chez BNP Paribas Banque privée.

Une clientèle plus jeune, moins fortunée, qui souhaite diversifier ses actifs principalement dans une optique de transmission. Les avantages sont nets.


Image : ©️ Stéphane Audras/REA

Les trois quarts du montant investi échappent aux droits de succession et seul un quart est imposable à l'ISF. Côté rendement, pas de miracle à attendre. Comptez 2 à 3 %. En revanche, la perspective de plus-value s'améliore. Les prix des terres agricoles sont orientés à la hausse : 2 % en moyenne en 2010 à 5 230 euros l'hectare, selon l'étude annuelle d'Agrifrance, le département spécialisé de la banque sur ces actifs ( 66 % depuis 1997).

Les écarts sont toutefois importants selon les régions. Les prix dépassent 10 000 euros pour des terres en Beauce, dans le nord de la France, et de manière générale il existe une prime aux grandes surfaces (plus de 500 hectares). Des prix qui restent raisonnables comparativement à nos voisins. "On est loin des 30 000 euros l'hectare atteints en Belgique, par exemple", constate Benoît Lechenault, d'Agrifrance.

Le prix des forêts stagne mais affiche une progression de 80 % depuis 1997. "Surtout, la demande est supérieure à l'offre", continue Benoît Lechenault. La banque privilégie l'achat en direct à l'acquisition de parts de groupements forestiers ou agricoles. "Il permet de se désengager plus facilement."



Le Point.fr 19/04/2012

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