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Edouard6

Mayotte: des lémuriens makis sont morts

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Je mets un nouveau message pour les lémuriens. J'en ai vu dans un parc, au parc des félins, ils étaient en liberté. J'en ai même caressé un qui était tout doux. Voilà.

Une association mahoraise de protection des animaux a découvert en fin de semaine dernière les cadavres d'une cinquantaine de makis, ces petits lémuriens protégés, sur un îlot appartenant à une réserve naturelle, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture de Mayotte.

La préfecture et l'association des Naturalistes de Mayotte, gestionnaire de la réserve naturelle de M'Bouzi où s'est déroulée l'hécatombe, vont porter plainte. Les makis sont en effet une espèce protégée par la convention de Washington sur la faune et la flore menacées d'extinction.

Les animaux ont peut-être été empoisonnés, les médias locaux parlant d'un usage de raticide, mais la préfecture n'a pas confirmé cette hypothèse, attendant le résultat d'analyses pratiquées sur les cadavres.

Ce sont des bénévoles de Maecha Komba na Zoumbé (MKZ), association de protection notamment des lémuriens, qui ont fait la macabre découverte vendredi dernier, dans cet îlot situé à peine à deux kilomètres de Mamoudzou, dans le lagon.

Ils s'y rendaient dans le cadre d'une campagne de contraception de ces petits lémuriens emblématiques de Mayotte qui, introduits il y a plusieurs années par l'association Terre d'Asile dans cette île, y ont proliféré de manière excessive, mettant en péril le milieu insulaire.

L'îlot M'Bouzi est devenu une réserve naturelle nationale depuis 2007 et abrite un des derniers reliquats de forêt sèche primaire existant à Mayotte.

Selon l'association Terre d'Asile, qui continue de les nourrir en approvisionnant des mangeoires, la population de makis est actuellement estimée entre 600 et 800 individus. Elle augmente de 10% chaque année, a souligné la préfecture.



C'est sur science et avenir aujourd'hui 22 mai. http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20120522.AFP6957/mayotte-hecatombe-inexpliquee-de-lemuriens-makis-sur-un-ilot-protege.html

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(...) Pour bien comprendre le phénomène, il faut se replonger dans l’histoire de ces makis.

Il y a plusieurs années Brigitte Gandon, une métropolitaine vivant à Mayotte, a commencé à récupérer des makis blessés ou malades en ville et à les soigner chez elle. De fil en aiguille, elle s'est bientôt retrouvée à la tête d'une véritable colonie de makis. En 1997, elle a alors réussi à obtenir de les déménager dans l'îlot M'Bouzi, dix ans avant qu’il ne soit classé réserve naturelle.

Avec son association Terre d’Asile, Mme Gandon s’est occupée des lémuriens pour les aider à survivre dans un espace qui n'est pas leur milieu naturel.

Avec des mangeoires régulièrement alimentées, les makis ont vu exploser leur population. On compte aujourd’hui entre 600 et 800 makis et leur nombre augmente de 10% chaque année, le tout en l'absence de prédateurs.

Un véritable problème se pose donc désormais. D’une part les rats, attirés par la nourriture, pullulent maintenant sur M’Bouzi. D’autre part, bien que les lémuriens soient une espèce protégée, ils mettent en péril le milieu insulaire, qui abrite un des derniers reliquats de forêt sèche primaire comorienne.

Aors comment protéger l'îlot sans porter atteinte à une espèce protégée ?

Des solutions pour diminuer la population ?

"Ce problème n'aurait jamais dû être, les lémuriens n'auraient pas dû être introduits à M'Bouzi", a déclaré à l'AFP Thomas Degos, préfet de Mayotte. "Je ne veux pas jeter l'opprobre sur les uns ou sur les autres. Chacun a sa part de responsabilité mais en partant d'une bonne intention on arrive à un échec collectif", a-t-il regretté.

Aujourd'hui, de multiples solutions sont donc "envisagées afin d'arriver progressivement à une diminution de la population :
- contraception [c’est ce qui a amené les Bénévoles de MKZ à faire leur macabre découverte],
- délocalisation,
- diminution progressive du nourrissage et donc régulation naturelle de la population, explique M. Degos.

Reste que l’hécatombe de ces derniers jours constitue une forme de régulation pour le moins inattendue.



Un maki de Mayotte. Image Emmanuel BROEKS - Wikipédia




Maxisciences 24/05/2012

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Les makis (lémuriens), présent sur Grande Terre (Département d’Outre Mer de Mayotte), sont victimes de la déforestation et se trouvent en situation conflictuelle avec les humains.

Les animaux blessés par les hommes, les voitures ou simplement abandonnés après avoir été utilisés en tant qu’animal de compagnie ont été pris en charge par l’association Terre d’Asile, qui à partir de 1998 a pu, avec l’accord de l’Etat créer un refuge sur l’île de Mbouzi (situé dans l’Océan indien entre Petite et Grande Terre).

Les animaux y ont été nourris et soignés avant d’être relâchés dans la nature. L’association Terre d’Asile a eu en charge de récupérer et soigner les lémuriens blessés en les rapatriant sur ce coin de terre.

Comme le stipule Maître Arielle Moreau : « L’îlot ayant peu de ressources fruitières et étant dépourvu de source d’eau douce, la population des lémuriens doit sa survie à l’association « Terre d’Asile » qui achemine chaque jour depuis Grande-Terre, par barque, plusieurs centaines de litres d’eau et de kilos de nourriture. »

En 14 ans, la population de makis a fortement augmenté, de nombreux individus se sont reproduits en plus de l’arrivée de nouveaux animaux blessés. Il y aurait actuellement 800 individus sur le site.

Suite au classement de l’îlot en réserve naturelle en 1997, l’association des naturalistes de Mayotte est devenue gestionnaire de l’îlot au détriment de l’association Terre d’Asile à qui elle reproche d’être à l’origine de la prolifération des lémuriens.

Différentes solutions affligeantes ont été trouvés allant de la suppression progressive de nourriture pour les animaux, à l’abattage par arme à feux ou pas fléchettes empoisonnées. Dans son rapport de mars 2011, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) propose de jeter les cadavres des animaux abattus à la mer afin d’éviter que le public prenne connaissance du massacre …

Un recours a été déposé par Terre d’Asile, mais à ce jour il n’y a plus de fonds pour nourrir les makis.

Code Animal appelle à une mobilisation afin de subvenir aux besoins de ces primates et afin de soutenir les solutions «humaines», telle que celle visant à maintenir le refuge sur l’ilot avec un contrôle et une gestion des naissances et la création d’un éco parc, solution conforme aux engagements pris par la préfecture de 1997 à 2008 !

Dans les jours à venir, Code Animal va verser une première aide afin de subvenir aux besoins en nourriture durant 1 semaine (les fruits et l’eau étant amenés par bateau depuis Grande Terre) et appelle les défenseurs des animaux à se mobiliser afin de financer le nourrissage prochain des primates et la mise en place d’un plan de gestion par les associations locales.


Pourquoi aider ?

- Parce que ces animaux victimes de la déforestation ne sont pas responsables de cette surpopulation.
- Parce qu’il existe d’autres solutions que celles d’un massacre annoncé.
- Parce que faute d’aide, ces animaux n’auront pas la possibilité de se nourrir seuls.
- Parce que les refuges in situ sont une alternative aux établissements zoologiques pour sauvegarder les espèces menacées.
- Parce qu’aussi loin soit Mayotte, ces animaux sont dépendant de la décision de l’Etat français.


Comment aider ?

Signer la pétition sur Cyberacteur
: http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sauvons-lemuriens-mayotte-412.htmlFaites un don : Les dons peuvent être fait par chèque au nom de Code Animal
> Par virement bancaire
> Par paiement Paypal

En cas de paiement par virement ou par Paypal, merci de nous confirmer par mail (info@code-animal.com) que votre don se réfère à ce projet et si vous acceptez que votre nom apparaisse dans la page spéciale (cf: ci-dessous).
>Télécharger le bulletin de soutien à joindre.
Code Animal ouvrira à cette occasion une page avec le nom des donateurs qui auront apporté leur aide sur ce « projet makis » afin que face aux noms de ceux qui signent des arrêtés in-humains, reste le nom de ceux qui oeuvrent pour un autre monde…
Si vous le désirez, vous pouvez ajouter une petite phrase, elle sera ajoutée avec votre nom sur la page dédiée.

Rejoindre le groupe Sauvons Les Lemuriens De Mbouzi a Mayotte sur Facebook.

Pour plus d’information, lire l’article plus détaillé de Maître Arielle Moreau :
Mayotte: l’Etat envisage d’abattre des centaines de lémuriens et de jeter leurs corps à la mer !


Code Animal 29/02/2012

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Afin de stopper la surpopulation des makis de l’îlot M’Bouzi, une opération de stérilisation par voie contraceptive a été menée samedi et dimanche grâce aux subventions de la Fondation Brigitte Bardot et avec l’accord de l’Etat, selon Mayotte Hebdo.





C’est une alternative trouvée par la Fondation Brigitte Bardot pour éviter l’euthanasie ou l’abattage des makis de l’îlot M’Bouzi. L’association Maesha Komba na Zumbe (MKZ) a lancé samedi et dimanche des opérations de capture et de stérilisation de ces espèces, dont la prolifération est accusée de menacer l’équilibre écologique de la réserve naturelle mahoraise.


Selon Mayotte Hebdo, au total 102 femelles ont été capturées ce weekend et elles ont reçu chacune une dose de contraceptif. Pour plus d’efficacité, une deuxième opération de contraception est prévue l’année prochaine afin d’«éviter que les makis ne se reproduisent exagérément». Mais d’ici là, entre 200 et 300 makis sur les 730 recensés sur l’îlot M’Bouzi seront délocalisés prochainement vers d’autres parcs zoologiques, selon l’association mahoraise.


Des études vétérinaires ont par ailleurs permis de constater que le poids de certains animaux semble « légèrement inférieur à ce qu’il devrait être. Certains animaux pourraient être en sous-poids ».


Pour rappel, les makis bruns de M’Bouzi ont été menacés d’abattage début janvier en raison de leur surpopulation. Ces espèces qui ont proliféré sur l’îlot sont accusées de menacer l’équilibre environnemental de la réserve naturelle mahoraise.


Un rapport du gouvernement qui avait provoqué le tollé des militants animaliers préconisait une possible euthanasie de ces lémuriens en surnombre qui peuplent cette petite île de 84 hectares.


Ledit rapport parlait en ces termes : «agir discrètement et rapidement pour ne pas alerter le grand public», et «déclasser sur la réserve naturelle cette espèce menacée et protégée pour pouvoir les exterminer».


La Fondation Brigitte Bardot, connue pour ses actions de défense des droits des animaux, est vite montée au créneau pour empêcher un tel massacre. En février, une délégation de cette association protectrice d’animaux s’est rendue à Mayotte pour chercher une solution alternative.



L'INFO.RE 15/05/2012

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