Depuis le 1er juillet, les produits qui ne contiennent pas d'organismes génétiquement modifiés peuvent présenter la mention "sans OGM".

Suite à la signature, le 30 janvier 2012, du décret sur l’étiquetage des denrées alimentaires, il est possible, depuis le 1er juillet, d’indiquer l’absence d’OGM sur les produits.

Il s’agit d’un énorme progrès pour les producteurs qui souhaitaient valoriser leur production non OGM. De plus, cela favorisera une plus grande liberté de choix pour les consommateurs. En effet, si la réglementation prévoyait l'étiquetage obligatoire de la présence d'OGM, les filières "sans OGM", elles, n’étaient pas encadrées. Il n’était ainsi pas possible de faire la distinction entre une viande issue d'un animal nourri avec des OGM et une viande provenant d'une filière garantissant une alimentation des animaux sans OGM, par exemple.

Avec 60 espèces végétales qui peuvent aujourd'hui être commercialisées sous une forme génétiquement modifiée dans le monde, mettre en place un étiquetage adapté devenait indispensable.

Grâce au décret (qui s'appuie sur les avis du Haut Conseil des biotechnologies) des critères différents selon la nature des ingrédients qui composent les denrées alimentaires sont retenus. Ainsi, les ingrédients d'origine végétale (la farine, l'amidon ou la lécithine, par exemple) pourront porter la mention "sans OGM" s'ils sont issus de matières premières contenant 0,1% d'OGM maximum.

De même, les ingrédients d'origine animale (par exemple, le lait, la viande, le poisson ou les œufs) pourront porter la mention "nourri sans OGM (< 0,1 %)" ou "nourri sans OGM (< 0,9 %)". Quant aux ingrédients d'origine apicole (miel ou pollen, notamment), ils pourront être étiquetés "sans OGM dans un rayon de 3 km".

Aujourd'hui, la France n'autorise aucune culture transgénique et seules deux sont acceptées en Europe, rappelle Notre-planete.info. Dans le monde, les variétés génétiquement modifiées les plus cultivées sont des variétés de maïs, de soja, de coton et de colza mais les deux premiers représentent à eux seuls 80% des surfaces cultivées avec des OGM. Néanmoins, il existe aussi des variétés de riz, de pomme de terre et de betterave qui sont génétiquement modifiées.


Maxisciences 04/07/2012