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BelleMuezza

Le puma ou cougar : Présentation

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Le Puma




Statut : Préoccupation mineure
Sauf pour deux sous-espèces classées en danger critique d'extinction
Puma concolor coryi
Puma concolor costaricensis


Présentation


Le puma (Puma concolor) appartient à la famille des félidés. Il est également connu dans certaines régions sous le nom de couguar, cougar, lion des montagnes.

Il ressemble à un gros chat sauvage que l'on peut rencontrer en Amérique du Nord et du Sud. Le puma est un animal difficile à observer et solitaire.

Le Puma vit en Amérique du Nord,t dans les montagnes, dans les forêts du Canada et d'Amérique du Sud. Ils vivent aussi dans les forêts tropicales du Brésil. Les pumas n'occupent pas de tanière permanente, sauf pendant la reproduction, et préfèrent dormir et s'abriter dans les grottes, ou la végétation épaisse. Ces félins ne semblent pas gênés par les températures extrêmes, mais ils quittent les montagnes en hiver pour suivre la migration des cerfs et de leurs autres proies. Ils peuvent aussi vivre dans les marais, les prairies et la brousse.

Vous serez sans doute surpris de savoir que votre chat fait partie de la même famille que cet imposant animal et tout comme eux, les pupilles du puma s'adaptent par contraction et dilatation à tous les éclairages.

Le puma possède une petite tête de forme arrondie munie d'oreilles courtes et écartées qui lui donnent une acuité auditive exceptionnelle. La puissance de ses mâchoires est plus grande que celle de n'importe quel chien. La fourrure du menton est blanchâtre comme celle du museau. La truffe est rose et son odorat est très développé. La couleur des yeux varie du vert au jaune ambré et son champ de vision est très large. Le puma est capable de bien voir dans l'obscurité.

Son pelage est uniforme (concolor signifie « d'une seule couleur »), même si l'on devine parfois des rayures sur ses membres antérieurs. Sa couleur reste dans les tons fauves et varie du brun roux dans les régions tropicales au gris jaune dans les régions arides. Le dessous du corps est plus clair, allant de la couleur crème au blanc.
La longueur des poils dépend du milieu naturel dans lequel l'animal vit : ils sont rudes et courts dans les régions chaudes et longs en régions froides. Les cas d'albinisme sont rares mais les cas de mélanisme sont fréquents.

En moyenne, le mâle mesure entre 1 mètre et 2,30 mètres de longueur, le record étant de 2,90 mètres, queue comprise. Celle-ci représente un tiers de la taille de l'animal.

Son poids est compris entre 25 et 100 kg ; le plus gros individu connu faisait 120 kg. Sa taille varie de 60 à 76 cm à hauteur à l'épaule (garrot). La femelle est plus petite (de 0,95 m à 2,10 m) et moins grosse (environ 35 à 48 kg).

En outre, les espèces de pumas se différencient par leur taille : les plus grands spécimens vivent dans les montagnes Rocheuses et en Patagonie tandis que les plus petits évoluent dans les régions proches de l'équateur. La taille augmente au fur et à mesure que l'on s'éloigne de cette ligne.

La silhouette du puma est fine et musclée et son postérieur est plus haut que sa tête ce qui lui permet de sauter facilement. Sa longue queue (entre 53 et 81 cm), plus foncée à son extrémité, est l'une des caractéristiques du puma.

Enfin, il possède des griffes longues, pointues et rétractiles et quatre doigts. Ses pattes arrières sont plus larges et puissantes que celles de devant, ce qui lui permet de bondir efficacement et d'avancer aisément dans la neige ou sur un terrain escarpé. Le puma est capable d’effectuer des bonds prodigieux à plusieurs mètres de haut. A cet effet, ses membres postérieurs sont nettement plus longs que ses membres antérieurs. On a mesuré un saut de 12 m grâce à des traces dans la neige.

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Le puma est solitaire. Les femelles peuvent partager des terrains de chasse qui se chevauchent, et celui du mâle recouvre ceux de plusieurs femelles, mais il y a d'ordinaire peu de chevauchements entre ceux des mâles résidents. Les jeunes et les animaux de passage peuvent traverser les terrains de chasse des résidents mais ne peuvent y séjourner.

Il se déplace en silence. C'est un animal qui nage bien mais il ne le fait qu'en cas de menace. Pour les besoins de la chasse ou en cas de menace, il est capable de grimper aux arbres et de faire preuve d'une grande agilité. Le Puma a peu de prédateurs mais en Amérique centrale et Amérique du Sud, il peut être attaqué par le Jaguar et l'Anaconda. En Amérique du Nord, il peut se trouver confronté à un Grizzly ou à une meute de loups.

Le Puma peut courir jusqu'à 50 km/h. En outre, il peut franchir jusqu'à 12 mètres en longueur, d'un bond à partir d'une position fixe. Enfin, il est capable de faire des bonds atteignant 4 à 5 mètres de haut, sans élan. Quand ils sont au repos, les petits félins ramènent leurs pattes sous leurs corps alors que les grands félins les allongent devant eux. Les espèces du genre Felis mangent accroupies et non allongées comme leurs grands cousins.

Les cris du Puma diffèrent selon les circonstances : très aigus ou ressembler à un sifflement en période de rut ; ils peuvent faire aussi penser à un fort ronronnement. Pendant la saison de l'accouplement, les pumas émettent des sortes de miaulements puissants. Le puma ne rugit pas en raison de l'ossification totale de son appareil hyoïde. Il émet un gémissement aigu pour menacer les intrus osant s'aventurer sur son territoire. Le puma grogne, feule ou ronronne.

Ce solitaire se montre au moment des amours particulièrement démonstratif et tendre. Ce sont les femelles qui attirent leurs partenaires en urinant et en émettant de longs appels aigus. Si plusieurs mâles répondent à ces appels, un combat est inévitable.

Les deux partenaires entament un cérémonial, en se frottant et se reniflant. Le couple reste ensemble quelques jours, partageant le même gîte puis le mâle retourne à sa vie de nomade solitaire.

Le puma peut se reproduire à partir de trois ans. Après une gestation d’environ trois mois, la femelle met au monde trois petits, en moyenne, dans une tanière tapissée de mousse et de feuilles, bien cachée sous un rocher ou dans une grotte...

A la naissance, les jeunes sont aveugles et ne mesurent que 30 cm. Leur fourrure est tachetée ; ces tâches disparaissent au bout de six mois. Le puma est un animal solitaire. Les mâles et les femelles ne se rencontrent qu'en période d'accouplement (environ deux semaines). La durée de la gestation est d'environ 90 jours. Les naissances ont lieu surtout à la saison chaude. Une portée, qui peut aller jusqu'à six petits, en compte généralement deux à trois, qui restent avec leur mère jusqu'à leur deuxième année. La gestation dure entre 88 et 96 jours. La femelle met bas dans une tanière (fourré, caverne, cavité, etc.) tous les deux ans en moyenne.

À la naissance, les pumas pèsent de 600 à 800 grammes et ont un pelage brun jaunâtre avec des points noirs ou marron qui disparaissent à partir de 6 mois. Les chatons ouvrent les yeux à dix jours et mangent de la viande à six semaines, mais l'allaitement dure plus de trois mois. A un mois et demi, leur poids avoisinera cinq kilos et vers l'âge de 9 mois savent déjà chasser. Leur mère est très attentionnée et les protège des prédateurs mais aussi des autres pumas. En effet, si un mâle découvre les petits, il n’hésitera pas à les tuer pour que la femelle soit rapidement fécondable. Une femelle peut aller jusqu'à mourir pour défendre sa progéniture !

Dans son environnement naturel, un puma vit environ huit à dix ans ; en captivité, sa longévité peut dépasser 25 ans. Il atteint sa maturité sexuelle dès l'âge de deux ans.

Les jeunes pumas s'émancipent à 2 ans environ et les fratries peuvent rester unies quelques mois après avoir quitté la mère.





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Chasse et alimentation



Les pumas sont carnivores (voir tableau ci-dessous), ils attaquent en général les grands mammifères comme les cerfs ou les élans mais aussi des animaux plus petits si nécessaire, jusqu'à pêcher ou de se nourrir d'insectes ou de lézards. En moyenne, un puma d'Amérique du Nord consomme un cerf tous les sept à dix jours, parfois plus pour une femelle avec des petits. En Amérique latine, les pumas subissent la concurrence des jaguars qui ne leur laissent que des proies de taille moyenne. Enfin, le puma peut tuer des animaux d'élevage (chevaux, moutons, vaches, chèvres, etc.).



Le puma est doté d’une force exceptionnelle pour un petit félidé. Traqué par les hommes, il ne prospère que dans les zones les plus reculées. Pourtant, il est bien obligé de pénétrer sur le territoire occupé par les humains pour y chasser. De ce fait, il se montre d’une extrême prudence et d’une très grande efficacité. Ses attaques surprises sont couronnées de succès dans 90% des cas.L’homme ne lui laisse pas le droit à l’erreur.

Il exploite d’ailleurs son territoire avec intelligence. Très mobile, il couvre de grandes distances chaque jour sans avoir de gîte précis. Son exploration s’effectue par zones successives, en une sorte de rotation. Les proies de chaque zone sont donc moins méfiantes et de plus, il n'appauvrit jamais chaque zone.

Le couguar s’approche silencieusement de sa proie afin d’être à bonne portée pour bondir. Il peut fondre sur ses proies à plus de 70 km/h. Comme tous les petits félins, il pratique l’affût. C’est un maître de l’embuscade. En quelques bonds, il se retrouve sur le dos de sa victime. Le choc est si puissant qu’en principe l’animal meurt la nuque brisée. Si ce n’est pas le cas, le couguar l’achève d’un coup de patte ou en lui enfonçant ses crocs dans la gorge. Le puma des forêts lui a une variante de la chasse à l’affût plus originale : il se laisse tomber d’une branche sur sa proie, depuis des hauteurs atteignant 15 à 20 mètres, et cela sans se blesser.

En moyenne, un puma adulte a besoin d’environ 2 kg de viande par jour.

Les pumas chassent seuls, à l'aube ou au crépuscule, le jour en montagne. Ils traquent leur proie et l'approchent par derrière. Les pumas peuvent fondre sur un animal du haut d'une branche : c'est la chasse à l'affût. Ils tuent leur proie en mordant la base du crâne, brisant le cou de leur victime. Ils peuvent ainsi s'attaquer à des animaux beaucoup plus gros qu'eux. Ils enterrent ensuite la carcasse ou la recouvrent partiellement afin de la protéger quelques jours des charognards avant de revenir pour s'en nourrir.

Les mâles adultes occupent un territoire moyen de 250 km² qui est marqué par leur urine, leurs déjections ou des traces de leurs griffes sur les troncs, accompagnées d'un marquage odorant ; comme les autres félins, le puma possède des glandes sudoripares au niveau des pelotes digitales et plantaires. Le territoire du puma s'étend de 100 à 1000 km. Celui des femelles est plus restreint, en général moins de 100 km², ce qui implique que le territoire d'un mâle recouvre plusieurs territoires de femelles.

Les pumas attaquent rarement l'homme mais cela peut arriver lorsque celui-ci s'aventure dans des zones sauvages ou prive le puma de ses proies habituelles. Entre 1890 et janvier 2004, on a recensé environ 100 attaques de pumas sur des humains en Amérique du Nord, dont 16 mortelles. Sans doute en raison d'une pression plus forte sur leurs territoires, le phénomène semble s'intensifier avec 53 attaques dans les années 1980 dont neuf mortelles en Amérique du Nord.

Cependant, le puma peut être apprivoisé. Inscrit à l'annexe ll de la CITES, il peut donc être commercialisé avec un permis. Des fermiers en adoptent en Argentine et les laissent en liberté sur l'exploitation, où l'animal se révèle joueur et convivial.

Mais les pumas sont en voie de disparition en raison de la fragmentation et la disparition de leur habitat et de la pression de chasse.

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Aire de répartition, populations, conservation et gestion



Le Puma serait apparu en Amérique il y a près de 500 000 ans. Avant la colonisation et l'explosion démographique du territoire, le lion des montagnes occupait tout le continent américain : de la Colombie-Britannique au Sud de l'Argentine. Aujourd'hui encore, il est l'animal terrestre qui occupe l'aire la plus étendue du Nouveau Monde, couvrant près de 110 degrés de latitude. Le puma est également le félin le plus répandu après le chat domestique sur le continent américain.

En raison de sa grande répartition géographique, on a voulu dénombrer une trentaine de sous-espèces de Puma concolor déterminées par quelques différences de taille, de pelage ou de comportement (voir phylogénie).
Le Puma est absent des îles (Caraïbes, Antilles), de l'Uruguay ainsi que du Centre et de l'Est de l'Amérique du Nord. Il était autrefois présent dans les forêts du Grand Nord mais il a disparu à la suite de l'extinction des grands ongulés dans cette région.

Il a été beaucoup chassé aux XIXe-XXe siècles : on recensait en moyenne 350 pumas tués par an en Colombie-Britannique entre 1910 et 1957. Le puma peut occuper une grande variété d'habitats mais l'extension humaine les a repoussés en montagne, dans une forêt morcelée et considérablement réduite depuis la colonisation européenne, dans les prairies, les déserts et les étendues "sauvages" du continent américain. On le trouve jusqu'à 5 900 mètres dans la cordillère des Andes.

Le Puma est classé en annexe II de la CITES, c'est-à-dire en espèce vulnérable. Les pumas de Floride et d'Amérique centrale appartiennent à l'annexe I et sont menacés d'extinction. La chasse du puma est en général interdite ou réglementée, sauf au Guyana, en Équateur et au Salvador. Les réserves et les parcs naturels tentent de préserver leur habitat (Yosemite, Yellowstone, Río Plátano, Iguazú, etc.). Cependant, certains éleveurs dont les troupeaux sont menacés, les abattent ou les empoisonnent.

Aire de répartition


Phylogenèse La phylogenèse est l'étude des fossiles d'un animal afin d'en préciser son apparition et son évolution. Cependant, il existe assez peu de fossiles de félins, et la phylogénie moderne s'appuie essentiellement sur les analyses génétiques (Cf. ADN). Le premier félin daterait d'il y a 11 millions d'années.

L’ancêtre commun des lignées Leopardus, Lynx, Puma, Prionailurus et Felis aurait traversé la Béringie et colonisé l’Amérique du Nord il y a environ 8 à 8,5 millions d’années. Des analyses génétiques effectuées en 2006 ont montré que ces lignées ont divergé dans l’ordre de leur citation : le genre Puma est donc la troisième lignée à se différencier. Les félins nord-américains ont ensuite envahi l’Amérique du Sud par l’isthme de Panama il y a 3 millions d’années durant le Grand échange inter-américain (Cf. les grandes modifications climatiques du Quaternaire et notamment du niveau des mers qui déterminent la géographie des continents et surtout les possibilités d'échanges, de passages).

Le Puma est le plus grand des félins de la sous-famille des Felinae et possède des caractéristiques similaires aux grands félins de la sous-famille des Pantherinae. Le Puma fut d’abord considéré comme un membre du genre Felis (Felis concolor). Dès 1834, Jardine propose de classer le Puma dans un genre à part : Puma. Le Puma a alternativement fait partie du genre Felis puis Puma. Les différentes références taxinomiques s’accordent à présent pour le rattacher au genre Puma, qui ne contient qu’une seule autre espèce : le jaguarondi (Puma yagouaroundi).

Des études on montré que le Puma et le Jaguarondi sont étroitement proches du Guépard. La nature de cette relation est cependant mal définie : une première hypothèse serait que les lignées du Guépard et du Puma aient divergé en Amérique (guépard américain) puis que le Guépard soit retourné vers l’Ancien Monde ; une autre suggère que le Guépard a évolué indépendamment sur l'Afro-Eurasie.

Le Puma d’Amérique du Nord présente un haut niveau de similarité génétique, ce qui suggère que l’espèce actuelle descend d’un petit groupe d’individus. Culver et al. pense que les populations nord-américaines de Puma concolor ont été extirpée durant les extinctions du Pléistocène il y a environ 10 000 ans (Holocène) puis que les populations sud-américaines ont par la suite repeuplé le Nord de l’Amérique.

A savoir : D’autres fossiles d’un félidé proche du puma ont été découverts aux Etats-Unis. Cette espèce baptisée Felis Inexpectata était trois fois plus grande que le puma. Les fossiles datent de 2,5 millions d’années à 500 000 ans. Aucune filiation n’a pu être établie mais on sait que les deux espèces ont cohabité.



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Le puma au Québec


L'espèce se trouvait autrefois dans presque toute l'Amérique du Nord, sur le territoire des cerfs, sa source de nourriture principale. Il a cependant été victime de la chasse pendant près de deux siècles, sa fourrure étant prisée et sa présence n'étant pas la bienvenue près du bétail. La sous-espèce de l'Est, Puma concolor couguar, qui occuperait aujourd'hui le Sud-Est du Canada (Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse), avait apparemment disparu dès la seconde moitié du XIXe siècle mais une faible population semble encore subsister dans une partie de son aire de répartition historique.

Au Québec, sa population n'a probablement jamais été abondante. Depuis 1955, quelques centaines d'observations ont été rapportées. La majorité d'entre elles sont postérieures à 1991, période à partir de laquelle les mentions de couguar pour la province ont été systématiquement recueillies par les gestionnaires de la faune. Les mentions proviennent toutes de la partie méridionale de la province au sud du 50e parallèle, principalement des régions de l'Abitibi-Témiscamingue, de l'Estrie et du Bas-Saint-Laurent. Un seul de ces signalements a été confirmé formellement (preuves vérifiables) en 1992 lorsqu'un individu présentant un danger a été abattu en Abitibi-Témiscamingue. Cependant, une analyse de l'ADN a démontré que l'individu provenait d'une sous-espèce présente en Amérique du Sud. L'hypothèse d'un animal échappé d'un jardin zoologique ou gardé en captivité semble la plus plausible.

Les principaux facteurs limitatifs de la présence du couguar au Québec seraient sans doute liés aux diverses activités humaines de même qu'à la dispersion des individus, qui auraient de la difficulté à se rencontrer lors de la période d'accouplement.

La présence du couguar fait actuellement l'objet d'un suivi au Québec. Un système de collecte des observations (rapport d'observation) et d'analyse de leur qualité est en place dans chaque région (bureaux de Protection de la Faune du Québec). À ce jour, la présence d'environ huit individus répartis à travers la province est confirmée par les scientifiques. En 2005, le ministère de la faune et des parcs du Québec a officiellement confirmé la présence du couguar dans trois régions du Québec : la Capitale-Nationale (Québec), la Gaspésie et le Saguenay–Lac-Saint-Jean.

D'autres observations auraient été faites dans plusieurs autres régions dont le Centre-du-Québec et l'Estrie. Un couguar a d'ailleurs été filmé dans un champ de Fortierville en mai 2007, alors qu'un autre a été aperçu et clairement identifié le 1er octobre 2007 à la Forêt Montmorency située à environ 70 km au nord de la ville de Québec, près du parc national de la Jacques-Cartier. Un autre a également été observé au printemps 2007 dans le Parc de la Gatineau, dans l'Outaouais.

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Le puma aux Etats-Unis


D'abord chassé jusqu'à sa quasi-extinction aux États-Unis, le puma fait un grand retour, avec une population estimée entre 10 000 et 30 000 individus dans l'Ouest du pays, principalement dans les montagnes Rocheuses.

L'animal est présent dans quatorze États de l'Ouest et en Floride. On estime entre 4 000 et 6 000 le nombre de lions des montagnes en Californie où il est protégé par la loi, entre 4 500 et 5 000 au Colorado ; les couguars de Floride sont estimés à une cinquantaine et constituent la sous-espèce la plus menacée du continent américain. Dans les autres États, sa chasse est légalisée mais soumise à l'autorisation de l'United States Fish and Wildlife Service. Le Texas est le seul État où le puma peut être chassé librement.

Les pumas tentent de reconquérir l'Est du pays, suivant les criques et les cours d'eaux, ils ont à présent atteint les États du Missouri et du Michigan. Cette évolution pourrait permettre d'en trouver sur la quasi-totalité du territoire des États-Unis mais, la réintroduction du loup dans les montagnes Rocheuses est une menace pour le Puma qui était jusque là le seul grand prédateur carnivore avec l'Ours dans ce territoire. Il y a par exemple environ 25 pumas dans le parc du Yellowstone contre 118 loups.

À cause de l'urbanisation, les pumas se retrouvent de plus en plus fréquemment en contact avec les humains, surtout dans les zones riches en cerfs, leur proie naturelle. Beaucoup de ces félins meurent percutés par des automobiles ou des camions (voir roadkill). Si on a compté des attaques d'animaux domestiques (chats, chiens), ils ne se tournent que très rarement vers le domaine des humains comme source de nourriture.

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Le point sur les sous-espèces


Jusqu’à la fin des années 1990, de 30 à 32 sous-espèces différentes ont été validées. Certains auteurs ont même avancé jusqu’à 35 sous-espèces différentes. Les différences majeures entre ses différentes subdivisions de l'espèce étaient la localisation et la taille du corps : la plupart de ces formes ne prenaient pas en compte la variabilité naturelle entre les individus.

Une étude génétique effectué en 2000 sur l’ADN mitochondrial a diminué drastiquement le nombre de sous-espèces, passant d’une trentaine à six :

- Le Puma de l’Est de l’Amérique du Sud (Puma concolor anthonyi) inclut les anciennes sous-espèces acrocodia, borbensis, capricornensis, concolor, greeni et nigra ;

- Le Puma d’Argentine (Puma concolor cabrerae) inclut les anciennes sous-espèces hudsonii et puma ;

- Le Puma du Costa Rica (Puma concolor costaricensis) répandu du Nicaragua au Panama ;

- Le Puma d’Amérique du Nord (Puma concolor couguar) inclut les anciennes sous-espèces arundivaga, aztecus, browni, californica, coryi, floridana, hippolestes, improcera, kaibabensis, mayensis, missoulensis, olympus, oregonensis, schorgeri, stanleyana, vancouverensis et youngi. Il est répandu sur l'Amérique du Nord et l'Amérique centrale jusqu'au nord du Nicaragua ;

- Le Puma du Nord de l’Amérique du Sud (Puma concolor concolor) inclut bangsi, incarum, osgoodi, soasoaranna, sussuarana, soderstromii, sucuacuara et wavula ;

- Le Puma du Sud de l’Amérique du Sud (Puma concolor puma) inclut araucanus, concolor, patagonica, pearsoni et puma.

La Panthère de Floride est une des sous-espèces de pumas selon l'ancienne classification (Puma concolor coryi). Autrefois présente dans tout le Sud-Est des États-Unis, elle survit dans le Sud de la Floride (marais de Big Cypress). Il ne subsisterait qu’une cinquantaine d'individus. Elle est menacée d'extinction malgré les efforts du groupe de sauvegarde de la Panthère de Floride (The Florida Panther Recovery Team), fondé en 1976.

Il y a actuellement un grand effort de la part de l’État de Floride pour sauver ces panthères locales, leur nombre étant en effet en inquiétante diminution : élevage en captivité, préservation du gibier, reproduction artificielle, etc. Néanmoins, la nouvelle classification permet d’envisager une reproduction de préservation par croisement avec d’autres anciennes sous-espèces moins menacées de couguars d’Amérique du Nord, qui sont dans la même lignée phylogénétique, et de parvenir, par sélection, à retrouver les caractères de la Panthère de Floride, avec l’aide d’élevages ou parcs naturels d’autres États.



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Avenir du Puma et les mesures de protection


C’est sous l’égide des Nations Unis que s’est créé le parc national de Torres del Paine, au sud du Chili.
Cette petite réserve de Patagonie, d’une surface de 2 500 km², est le fruit d’un programme exemplaire de conservation de la faune animale.

Ce parc est la zone d’habitat la plus australe du puma. Bien que la topographie ne soit pas idéale, ce félin s’y est parfaitement bien adapté. La morphologie des spécimens y prospérant s’est renforcée pour faire face au climat rigoureux. A tel point que plusieurs scientifiques considèrent désormais qu’il s’agit là d’une nouvelle sous-espèce de Felis concolor.

L’avenir du puma La situation du puma en Amérique du Nord est très fragile. Bien que sa peau ne soit pas utilisable, il a été chassé et continue à l’être :

Les éleveurs l’accusent de tuer du bétail et n’hésitent pas à louer les services de chasseurs de primes. De véritables exterminations ont eu lieu... Cette pratique est aujourd’hui interdite aux Etats-Unis sauf au Texas.

Abattage, dépeçage ou destruction de l’habitat, la population de pumas a diminué, seulement en Floride, de plus de 30%. La situation est si grave que le puma a quasiment disparu des régions d’Amérique de l’ouest où il était autrefois abondant.

Dans les Everglades, vivait une sous-espèce de puma, Felis concolor coryi(panthère de floride), qui a été protégée à partir de 1958. Mais l’assèchement des marais a conduit à son extinction. Aucun puma n’a été vu dans cette région depuis 1991. Des tentatives de réintroduction sont en cours mais sans résultat probant pour le moment.

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L’importance du puma dans les cultures précolombiennes


Les civilisations précolombiennes révéraient le puma comme un dieu ou un être surnaturel, à l'instar du jaguar.

Dans les Andes, le dieu Viracocha est représenté par le motif du puma sur la porte du Soleil de Tiahuanaco. Pour les Incas, lors des éclipses de Soleil, Int, dieu du soleil était dévoré par un monstre céleste assimilé à un puma. Les pumas étaient vus comme les représentants des dieux de la montagne. Lorsque ce phénomène céleste se produisait, les paysans des Andes faisaient là encore un maximum de bruit mais cette fois, pour effrayer le félin.

Le nom du lac Titicaca signifie le « lac des pumas de pierre ». Les plans de la ville de Cuzco au Pérou auraient été conçus en reprenant la silhouette du félin.

Les Anasazis lui vouaient un culte. Au Nouveau-Mexique, les Cochites ont sculpté deux pumas en pierre grandeur nature pour un autel et les Zunis emportaient avec eux des amulettes en pierre représentant le félin.

D'autres peuples le chassaient pour s'en nourrir ou pour sa peau. Dans les croyances animistes des peuples d'Amérique du Nord, l'esprit du puma est celui du chef qui s'impose sans utiliser la violence ou la contrainte : il est un modèle de persévérance et de détermination, car il attend patiemment le passage d'une proie du haut d'un arbre ou d'un rocher.

Le puma est un animal très vénéré de la mythologie andine. Il y occupe une place similaire à celle du lion dans le bestiaire occidental.

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De nos jours, le puma est de logo d'une grande marque de sport et équipements sportifs (y compris confection et chaussures) : PUMA.

Le puma est à la base de la dernière pièce d'Olivia Rosenthal : Les félins m'aiment bien qui a été créée en janvier 2005 au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis. Dans cette pièce, l'animal symbolise une menace énigmatique et dévorante.

BYU Cougars est le nom d'un club omnisports universitaire de la Brigham Young University à Provo (Utah). Les équipes des Couguars participent aux compétitions universitaires organisées par la National Collegiate Athletic Association. BYU fait partie de la division Mountain West Conference.

L'équipe d'Argentine de rugby à XV porte le nom de pumas de même que l'[[Pumas UNAM |équipe de football de l'Université nationatale autonome du Mexique]] (UNAM) évoluant en première division du championnat mexicain.

Les [[Cougars de Saint-Ouen-l'Aumône]] sont une équipe de football americain évoluant en élite dans le Val-d'Oise (Île-de-France).

En 2007, la société Advanced Micro Devices a baptisé puma sa première plate-forme de composants pour les ordinateurs portables. Enfin, le puma est aussi le nom d'un type d'hélicoptère de l'armée française.

Les cougars est aussi le nom du club de basket de Nancy (Lorraine) qui évolue en pro A. (le SLUC Nancy-Basket), le logo du club est un cougar griffant un ballon de basket.

Enfin, allez savoir pourquoi, les femmes mûres s'intéressant à des hommes plus jeunes ont été baptisées : cougar !


Sources : wikipedia, le lynx et autres félins, Terra nova,

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J'ai vraiment pris plaisir à chercher et regarder des vidéos mettant en scène ou parlant des cougars. J'espère que vous aussi les apprécierez !





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