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Admin-lane

Les différentes phases de deuil... lors de la perte d'un animal

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Nous sommes très souvent bouleversé(e)s par la perte d'un ami qui a vécu à nos côtés de nombreuses années, que la mort soit due à la vieillesse ou des suites d'une maladie ou, encore, survienne brutalement suite à une accident... nous sommes désamparé(e)s. Par ailleurs beaucoup de personnes "culpabilisent" d'éprouver du chagrin lors de la perte d'un animal. Elles ont essentiellement peur des regards des autres, voire du quand dira-t-on. D'autres, encore, trouvent ce sentiment incongru et combattent leur émotivité.

Tout d'abord, sachez qu'il est tout à fait normal d'éprouver de la peine quand, l'heure venue, notre petit protégé s'en va pour d'autres horizons. En parler soulage cette peine et évite de tomber dans le cercle de la dépression. Pleurez, racontez-le, racontez-vous... mais parlez à un ami, un collègue de travail, un membre de la famille ou un inconnu... Peu importe, l'essentiel est que l'on vous on écoute et que l'on soit compatissant.

Gardez toujours en mémoire les bons moments vécus ensemble, le bonheur partagé... Et dites-vous bien que vous l'avez rendu heureux et qu'il vous a rendu au centuple, à sa manière, l'affection que vous lui avez portée et les soins dont vous l'avez entouré... Gardez en mémoire tout ces petits moments qui n'appartiennent qu'à vous... Seul le temps atténuera votre peine... Mais vous ne l'oublierez jamais et, de ce fait, il sera toujours là... près de vous, invisible mais bel et bien là !... Seul l'oubli fera qu'il partira à jamais...

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Le déroulement normal du deuil passe successivement par différentes phases :


D’abord le choc : Heurté(e), secoué(e) dans toutes vos fibres, saisi(e) d’une lassitude écrasante, vous perdez l'appêtit, le sommeil, votre santé peut même péricliter.... Émotionnellement vous êtes perturbé(e), tour à tour agité(e), vous criez votre peine ou, au contraire, vous êtes comme anesthésié(e) silencieux(se), muré(e) dans votre douleur... Certaines personnes très sensibles peuvent gémir, pleurer, livrées à des affects d’impuissance, de révolte, de colère, d’abandon, de honte parfois, de culpabilité souvent.

Telle personne se sent coupable de n’avoir pas repéré plutôt les premiers signes de la maladie ou de n’avoir pas conduit son chien ou son chat de suite chez le vétérinaire. Telle autre de n’avoir pas prévu le danger qui guettait son compagnon. S’en prenant à la terre entière «pourquoi est-ce mon chien (chat...) qui est mort ?».

D'autres enragent aussi de la négligence d’un tiers qui a mal refermé le portail du jardin, contre le chauffard qui a renversé leur animal, ou le maître de ce chien qui a qui a pris la vie de son chat… Certains rendent responsable le vétérinaire de n’avoir pas fait tout ce qui était en son pouvoir pour sauver leur animal.

Même celui qui a pu se préparer à son deuil, n’échappe pas à cette phase qui peut être moins violente mais plus insidieuse, et jeter parfois davantage dans la torpeur...

Puis vient l’état dépressif : comme soudain coupé(e) des autres, c’est la grande solitude. L’endeuillé(e) est seul à savoir ce que la perte de son animal représente de douleur pour lui(elle). Tout est sombre, chaque geste quotidien est laborieux, ce qui pourrait le(la) divertir est rejeté, il(elle) ne peut être distrait(e) ni déchargé(e) de sa tâche de remémoration des souvenirs communs avec l’animal chéri. Sans plus être très bien capable de s’occuper de lui(elle)-même, il(elle) a besoin d’être protégé(e), consolé(e). Il faut ce temps comme pour tourner à vide… pour accepter peu à peu la réalité, la révolte, la blessure, l’état de fragilité, le déséquilibre qu’a engendré la perte.

Est-il normal d’être déprimé après la perte de son animal ?

Combien de temps cela dure t-il ? Les effets du deuil et sa chronologie sont trop peu souvent évoqués.

Notre société d’aujourd’hui plutôt portée à allonger la vie, préfère ne pas parler de la mort. Pourtant, le deuil qui est à la fois état et conséquence de la perte d’un être cher est une étape normale.
Il n’est pas "fou ou déplacé" d’avoir du chagrin à la perte de l’animal avec qui on a parfois passé 15 ans ou plus de sa vie... C’est même notre dernière expression d’amour pour lui et mieux vaut éviter en cette période les personnes qui ne le comprendraient pas. Il est au contraire réconfortant de pouvoir exprimer son chagrin auprès de sa famille ou d’amis qui peuvent l'entendre et le comprendre....

Celui(celle) qui peut parler, dire son émotion et pleurer avec les siens est favorisé(e). Il est important de ne pas se sentir critiqué(e) dans sa douleur mais d’être compris(e) et respecté(e). La meilleure aide pour un(e) endeuillé(e) vient de personnes proches aimant elles aussi les animaux, patientes, indulgentes et sachant simplement écouter sans rien vouloir empêcher de la douleur et des larmes de l’autre.

Tout le monde ne réagit pas de la même manière : certaines personnes auront plus ou moins besoin de contacts ou d’intimité.

Le deuil se caractérise par l’humeur dépressive, la perte de l’intérêt pour le monde extérieur, la culpabilité, et peut conduire à une dépression grave. Mais attention à ne pas prendre toutes ces manifestations normales du deuil pour un état pathologique.

À la perte d’un animal très aimé, le chagrin est inéluctable et naturel. C’est l’absence d’affliction qui peut être anormale et doit être repérée par les proches. Le maître endeuillé peut aussi nier cette mort et faire comme si l’animal était encore là, or non-dit et refus de la mort diffèrent ou bloquent la démarche nécessaire pour faire son deuil...



Pompes Funèbres Animales (revu et corrigé) septembre 2012

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