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BelleMuezza

Mon chien, ma ville : rendre aux chiens leur place dans la ville

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Si les chiens sont bien connus pour être nos meilleurs amis, ce n’est hélas pas toujours le cas dans les villes, où nos compagnons à 4 pattes ont bien du mal à se faire accepter.

C’est pour réhabiliter la place des chiens dans la ville qu’a été lancée la mission Mon chien, ma ville, par le comité Oka. Constitué de juristes, de vétérinaires, de journalistes et d'experts , celui-ci s'est donné pour but de sensibiliser l’opinion publique sur des actions de conservation environnementale, mais aussi la dégradation du rapport homme animal.

Une dégradation dont les chiens sont eux aussi victimes, et ce en ville essentiellement, où ils sont malheureusement de moins en moins bien considérés.
Les CDC (crottes de chiens) sont bien sûr peu appréciées des citadins qui les trouvent trop souvent sur leur chemin. Et si elles ne sont pas la seule origine du mauvais rapport qu'entretiennent les habitants des villes avec nos amis canins, elles y contribuent grandement.

Réhabiliter la place du chien en ville ne se fera donc pas sans une prise de conscience des propriétaires d'animaux qui s'ils veulent voir leurs compagnons mieux acceptés par leurs concitoyens, doivent fournir de vrais efforts.

Les 10 commandements du propriétaire de chien citadin

1) Jamais par caprice ou pour faire plaisir, un chien tu ne prendras
2) Sache que pendant 10 ans au moins, il t’accompagnera
3) Le nourrir correctement et l’abreuver, toujours tu penseras
4) Le vacciner, le soigner et l’assurer aussi il faudra
5) L’éduquer et favoriser sa sociabilité, tu ne négligeras pas
6) Le promener suffisamment, toujours tu devras
7) Jouer avec lui, le rendre heureux, tu veilleras
Cool Pour éviter tout accident et parce que c’est la loi, toujours en laisse tu le promèneras
9) La propreté des rues tu respecteras et sourire tu garderas
10) Pour les vacances, ton chien tu n’oublieras pas...

Tels sont les 10 commandements du maître citadin énoncés par la mission Mon chien, ma ville. Des principes qui, s'ils sont appliqués, feront des chiens vivant en ville des animaux aimants et sociables, et donc des animaux mieux acceptés.

Soutenue par Wamiz, cette mission vise aussi à interpeller les autorités, à faire changer les mentalités, afin que de nouveaux espaces soient ouverts aux chiens.
Nombre de propriétaires d'animaux déplorent le manque de parcs, à Paris notamment, où leurs compagnons à 4 pattes sont les bienvenus. Sur les 462 espaces verts que compte la capitale, seuls 73 sont à ce jour accessibles aux chiens tenus en laisse.


Interrogés alors qu'ils promenaient leurs compagnons dans un parc du XVe arrondissement de Paris, des propriétaires de chiens se sont récemment exprimés au sujet de ce problème.

Quelques chiffres

- 1 foyer sur 4 possède un chien, soit plus de 22% des français.
- 47,7% des chiens sont des mâles
- Le chien vit principalement en milieu rural et près de 75% dans une maison avec jardin.
- 11% des chiens citadins vivent à paris

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Internet de la mission Mon chien, ma ville.



Wamiz 13/12/2012

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PARIS - Motocrottes au garage, peu d'accès aux espaces verts, amendes... Dans les grandes villes françaises et surtout à Paris, le chien cherche sa place au côté de l'homme, déplorent les défenseurs des bêtes qui donneront de la voix le 8 juin à Paris pour réhabiliter le chien citadin.

7,8 millions de Français ont un chien, recensait une étude Facco TNS Sofres de 2008. Près d'un tiers d'entre eux (30,5%) vivent en région parisienne. Ils n'ont aucun endroit pour gambader en liberté; de nombreux espaces verts leur sont interdits.

Selon un rapport de 2012 sur les espaces verts accessibles aux animaux domestiques à Paris, seuls 73 des 462 espaces offrent une zone ouverte aux chiens en laisse, souvent restreinte. Une exception: le parc de Bercy leur donne accès à une zone végétalisée. Mais aucun espace vert n'est accessible aux chiens sans laisse dans Paris intramuros.

Aujourd'hui, c'est difficile d'avoir un chien à Paris. Il ne sont plus que 200.000 et il faut qu'ils retrouvent leur place au lieu d'être stigmatisés, surtout depuis la loi contre les molosses de 2005 imposant notamment le port de la muselière, dit Christine d'Hauteville, porte-parole de Mon chien dans la ville.

Vétérinaire à Maisons-Alfort (Val de Marne), Jean-Michel Michaux, ancien intervenant à la mairie de Paris, plaide pour la présence du chien en ville pour le bien-être de l'homme. Les gens ont besoin d'avoir un compagnon et plus en ville qu'à la campagne, où un appartement sur deux est occupé par une personne seule ou une famille monoparentale. Or depuis une dizaine d'années, la population canine a diminué de moitié, regrette-t-il.

Il espère que Paris fera comme d'autres grandes villes comme New York, Londres, Francfort ou Berlin, où des espaces de détentes et de jeux sont réservés au meilleur ami de l'homme.

En attendant, les propriétaires français de chiens déplorent la multiplication des amendes.... et regrettent l'arrêt des célèbres motocrottes, remisées au garage en 2002. Depuis, la mairie de Paris informe sur son site que le non ramassage des déjections de son chien fait encourir à son maître une amende de 35 euros. Si la règle est acceptée et la sanction modique, d'autres infractions paraissent démesurées aux yeux des maîtres.

Patricia Rérolle a payé 420 euros pour avoir laissé courir son chien de berger en liberté sur la pelouse du Champ de Mars, s'indigne-t-elle.

Exception à la règlementation en vigueur: les chiens guides d'aveugle. Grâce à une loi de 2005, ils ont libre accès dans tous les lieux ouverts au public, sans muselière ni facturation supplémentaire. Mais en dépit de la loi, on recense de nombreux cas où les aveugles et leur chien rencontrent des difficultés d'accès dans les lieux publics, regrette Alexandre Cathelin, porte-parole de la Fédération française des associations de chiens guides d'aveugles (FFAC).

Une enquête réalisée du 12 au 27 février 2013 (1.044 lieux et 119 maîtres chiens) révèle qu'une fois par semaine une personne déficiente visuelle accompagnée de son chien rencontre une difficulté d'accès dans les taxis, hôtels, cinémas, restaurants, commerces...


ROMANDIE 13/4/2013

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Samedi 8 juin à Paris, des maîtres se sont réunis pour réhabiliter l’animal de compagnie en milieu urbain. Tout le monde pouvait participer à cette initiative originale - avec son chien !

C’est une manifestation «cani-citoyenne pacifique et festive» s'est tenue dans la capitale le week-end dernier et était organisé par le Comité OKA - constitué de juristes, de vétérinaires, de journalistes et d'experts sensibles à la cause des animaux. Le rassemblement «Mon chien ma ville» a pour vocation de défendre et de promouvoir la place du meilleur ami de l’homme dans les villes françaises. «C’est la première fois qu’une telle manifestation est organisée, explique Anne Vosgien, présidente du Comité OKA et par ailleurs procureur à la Cour d'Appel de Paris. Nous considérons, nous propriétaires de chiens, que nous sommes des citoyens comme les autres et qu’à ce titre, nous avons des devoirs… mais aussi des droits !»

Nicoletta soutient Mon chien Ma ville...

A l’approche des municipales (mars 2014, NDLR), les maîtres espèrent bien faire entendre leurs voix. «Nous attendons des candidats à la Mairie de Paris qu’ils s’expriment à ce sujet et prennent position» précise Anne Vosgien. Avec à la clé, des propositions concrètes, comme l’ouverture d’espaces canins, la création de campagnes de sensibilisation… «A l’heure où la vie en ville n’a jamais apporté autant de solitude, le chien est de plus en plus indispensable» conclut-elle.



La Fondation 30 Millions d’Amis, qui milite depuis de nombreuses années pour l’intégration des animaux en milieu urbain, décerne chaque année un ruban d’honneur à une municipalité française qui a œuvré en leur faveur. En 2012, c’est la ville de Dinard, en Ille-et-Vilaine, qui a été récompensée pour ses différentes actions en faveur des animaux sans foyer.



Malgré la présence de 200 000 chiens à Paris, leur bien-être est loin d’être une priorité pour les élus municipaux : «Les espaces verts se réduisent peu à peu, et trop de parcs sont interdits ou peu accessibles aux chiens, poursuit Anne Vosgien. Pour les maîtres parisiens, c’est donc très compliqué car leur animal a besoin de jouer et de se dégourdir !» Ainsi, sur 462 espaces verts, seule une soixantaine est autorisée aux chiens en laisse. Le comité OKA cite en exemple New York, Londres, mais aussi Lyon, Toulouse, Nice ou encore Grenoble qui ont créé des espaces clos qui leurs sont dédiés.

L'objectif de ce rassemblement est également de changer le regard du public sur la présence des animaux dans nos rues. «Un chien tisse un lien social, entre les gens, les générations. Sa présence est très importante pour insuffler un peu de vie dans ce cadre de vie bétonné, parfois déshumanisé» rappelle la magistrate.

30 millions d'amis 7/6/2013

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Initié par le comité OKA, le premier rassemblement cani-citoyen pacifique s’est déroulé samedi 8 juin à Paris dans une atmosphère conviviale entre passionnés d’animaux afin de redonner aux chiens la place qu’ils méritent en ville.

«Une ville sans chiens, ça ne vaut rien» : tel était le slogan scandé par les quelques centaines de personnes venues défiler dans les rues du 1er arrondissement de Paris samedi. Unis main dans la patte, ce sont en effet près de 1 000 propriétaires de chiens et autant de toutous, ainsi que plusieurs associations (la SPA et Parole de chien notamment) qui ont répondu à l’appel lancé par le comité OKA.

De la mairie du 1er arrondissement aux jardins des Tuileries, les chiens et leurs maîtres ont défilé sous les regards étonnés des Parisiens et touristes qui affluaient en nombre en cet après-midi estival. «Nous sommes heureux de montrer que les chiens n’étaient ni agressifs, ni sales, ni dangereux. Et que malgré le nombre ils pouvaient vivre ensemble» se félicite Anne Vosgien, la présidente du comité OKA.

Pas d’aboiements intempestifs, ni de conflits entre chiens, ni de crottes abandonnées sur les trottoirs. Tous les sympathisants venus se joindre au cortège avec leurs chiens ont su montrer l’exemple en faisant preuve de civisme. Parce qu’un chien citadin est un chien citoyen, c’est à son maître de se montrer responsable en ramassant ses déjections. «Nous n’avons pas eu une bagarre de chiens, pas de déjection canine non ramassée et un soutien de nombreux Parisiens et touristes» confirme Serge Belais, vétérinaire, vice-président du comité OKA et ancien président de la SPA.

Après avoir marché le long de la rue de Rivoli, et s’être arrêtée devant la pyramide du Louvre le temps d’abreuver les chiens assoiffés par la chaleur, la foule cani-citoyenne a achevé son parcours dans les jardins des Tuileries. L’importance de la présence des chiens dans la cité a alors été rappelée : «Le chien a toujours été aux côtés de l’homme et nous devons l’intégrer dans la politique citadine. Oui le chien a sa place en ville, oui le chien doit vivre au mieux à nos côtés» affirme Serge Belais.

Pour que les chiens soient enfin mieux considérés en ville - alors que bon nombre de lieux publics leur sont actuellement interdits -, le comité OKA compte bien sur les élections municipales de 2014 pour faire pression sur les candidats. Puisque les nouveaux maires seront amenés à apporter des changements à leur ville, ce sera l’occasion idéale de faire bouger les choses concernant nos amis à quatre pattes : créer des espaces réservés aux chiens, leur accorder l’accès aux parcs, ou encore leur permettre d’emprunter les transports en commun constituent quelques-uns des objectifs du comité.

Lors de la marche, les chiens portaient des rubans bleus et verts noués à leur collier ou harnais afin de faire part de leurs revendications : verts pour réclamer un droit d’accès aux espaces verts ; bleus, pour pouvoir accéder aux plages, encore trop souvent interdites ou restreintes.

Cette "manif' pour tou-tous" menée dans une ambiance chaleureuse et amicale a donc permis de démontrer que «les chiens savent apporter plaisir et joie à la vie citadine». «Un lien social indispensable» selon Anne Vosgien. Comme quoi la présence d’un animal permet souvent de rendre les hommes plus humains.



WAMIZ 10/6/2013

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