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De Normandie en Angleterre, craintes dues à une forte odeur de gaz

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Un nuage de gaz nauséabond a submergé la région parisienne dans la nuit de lundi à mardi. Il serait sans danger à faible dose. La traînée malodorante a été provoquée par un dégagement gazeux dans une entreprise chimique de Rouen. Le nuage a même atteint le sud-est de la Grande-Bretagne.

Les émanations ont commencé lundi matin sur le site de l'entreprise Lubrizol, à quelque 110 km à l'ouest de Paris, à la suite d'une réaction chimique imprévue dans un bac de mercaptan. Ce gaz, aussi appelé méthanethiol, est un marqueur utilisé pour "parfumer" le gaz de ville, lui-même naturellement inodore, afin de repérer les fuites et éviter les accidents.

"C'est une horreur, j'ai cru que j'étais dans une bombonne de gaz", a raconté Nathalie, une mère au foyer habitant derrière le site, classé risque majeur. Manon, une étudiante, était au cinéma dans le centre de Rouen lorsqu'elle a senti "une odeur fétide", d'"oeufs pourris", s'immisçant dans la salle.

Les autorités françaises ont pourtant rapidement affirmé que les émanations n'étaient pas toxiques et que le gaz qui s'est échappé était "de concentration très faible". Néanmoins, la préfecture de Seine-Maritime a annoncé mardi le déclenchement d'un plan particulier d'intervention. Un dispositif qui a eu comme première conséquence l'annulation d'un match de Coupe de France de football prévu en soirée.

Dans la nuit de lundi à mardi, l'odeur, poussée par les vents, avait remonté la vallée de la Seine avant d'être ressentie dans les rues de Paris, où elle était encore perçue à l'aube. L'odeur a même traversé la Manche, où la police du Sussex, au sud de l'Angleterre, affirme avoir reçu des appels de résidents se plaignant "d'odeurs de gaz". La police du Kent, dans le sud-est, a elle aussi reçu un "grand nombre d'appels".

Côté français, des milliers d'appels ont été reçus par les services de secours, qui ont très vite été saturés, en Normandie comme en région parisienne. De nombreuses personnes se sont plaintes de "nausées" et de "maux de tête".

L'entreprise Lubrizol, spécialisée dans la fabrication et le conditionnement d'additifs pour lubrifiants, carburants et peintures, a dit avoir "bon espoir" que l'incident soit résolu dans la journée. L'usine, qui appartient à Berkshire Hathaway, holding de l'influent homme d'affaires américain Warren Buffett, a été "stoppée" dès lundi soir par arrêté préfectoral.

Toutes les sources interrogées ont exclu que le mercaptan puisse avoir un impact sur la santé. L'une d'elles, au sein des services de secours, a estimé qu'"il peut y avoir quelques cas isolés d'intolérance au produit, mais on est surtout dans la réaction psychologique liée à l'odeur". Officiellement, le méthanetiol est pourtant un produit classé comme "toxique par inhalation" et "dangereux pour l'environnement".


------>En lisant cet article, me voilà rassurée ! En effet, dans le courant de la nuit de lundi à mardi, j'ai senti une odeur de gaz et ai vérifié un peu partout d'où pouvait provenir l'odeur... N'ayant pas de compteur à gaz chez moi (je l'ai fait enlever puisque n'utilisant pas cette source d'énergie, ce qui m'évite de payer un abonnement pour rien), j'ai ouvert les fenêtres pour m'apercevoir que l'odeur venait de l'extérieur...


ROMANDIE.COM 22/1/2013

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ROUEN - Europe écologie les Verts (EELV) a dénoncé mardi la présence d'une usine à risque au coeur d'une ville après l'incident qui a conduit lundi à un dégagement à Rouen de mercaptan, un gaz malodorant mais pas toxique, selon les autorités, provenant du fabricant d'additifs pour lubrifiants Lubrizol.

On ne peut négliger l'extrême fragilité des sites industriels en zone urbaine où un accident peut survenir à tout moment, a affirmé Jean-Michel Bérégovoy, conseiller municipal EELV de Rouen. Il vise directement cette usine qui est classée Seveso 2 (seuil haut) et est située au bord de la Seine, à environ deux kilomètres, à vol d'oiseau, de la cathédrale de Rouen.

EELV a par ailleurs regretté la communication a minima de l'entreprise. Les habitants de l'agglomération doivent légitimement être informés, en toute transparence, des conséquences d'une fuite de gaz qui se propage sur l'ensemble de l'agglomération en quelques heures et qui atteint rapidement Paris et sa région, a demandé Pascal Magoarou, vice-président EELV de la communauté d'agglomération de Rouen.

Pour Michèle Rivasi, députée européenne EELV, les autorités ont failli dans l'application du principe de précaution. Je suis d'accord avec le fait qu'il ne faut pas provoquer des mouvements de panique injustifiés mais il faut aussi et surtout protéger les personnes les plus sensibles, et notamment celles souffrant d'affections respiratoires et cutanées chroniques pour qui ce genre d'expositions temporaires est un véritable calvaire, a-t-elle affirmé dans un communiqué.

Les émanations ont commencé lundi matin à la suite d'une fuite de mercaptan au sein de cette usine de fabrication d'additifs pour lubrifiants. Selon la préfecture, ce gaz est un marqueur très olfactif (...) qui ne présente pas de risques pour la population.

De nombreuses personnes se sont plaintes de ces émanations de gaz dans l'agglomération de Rouen et au-delà, évoquant des maux de tête et des irritations de la gorge. Dans la nuit de lundi à mardi, l'odeur, poussée par les vents, a remonté la vallée de la Seine jusqu'à Paris, où elle était encore perceptible à l'aube.


ROMANDIE.COM 22/1/2013

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PARIS - Cinquante incidents de fuite de mercaptan, gaz nauséabond qui s'est échappé lundi d'une usine chimique de Rouen, ont été répertoriés en France depuis 1988, selon la base de données Aria du ministère de l'Ecologie.

Une forte odeur de gaz de ville sans risques pour la santé, selon le ministère de l'Intérieur, provoquée par un dégagement gazeux lundi matin dans une entreprise chimique de Rouen, a suscité l'émoi de nombreux habitants jusqu'à Paris.

En juin 2011, un incident similaire avait eu lieu dans l'agglomération lyonnaise, où de fortes odeurs de gaz avaient généré une inquiétude importante avec de très nombreux appels aux secours, à la police, les mairies et les services du gaz, selon le ministère. Les émissions de mercaptan provenaient d'une raffinerie pétrolière à Feyzin, dans la banlieue sud de Lyon.

Depuis 1988, ces fuites se sont produites essentiellement à l'occasion de transport ferroviaire de fret, dans des centres de traitement de déchets, lors de fabrication d'autres produits chimiques, dans des raffineries, ou encore lors du démantèlement d'épaves.

Les seuls effets sur la santé signalés par le ministère sont quelques cas de céphalées, légers problèmes respiratoires, nausées et vomissements.

Le dernier cas remonte à juin 2012 à Saint Vulbas, dans l'Ain, où un fût métallique contenant des déchets liquides à base de mercaptan, déchargé sur un site d'élimination de déchets dangereux, a été endommagé, libérant quelques litres de produit.

Quelque 120 employés des entreprises voisines avaient été évacués car le produit est irritant.


ROMANDIE.COM 22/1/2013

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ROUEN - La neutralisation de l'usine chimique de Rouen à l'origine d'émanations de gaz nauséabonds senties jusqu'à Paris pourrait prendre plusieurs jours, a déclaré mardi soir la ministre de l'Ecologie Delphine Batho à son arrivée sur le site.

Cela va prendre du temps, peut-être plusieurs jours, parce que je préfère que l'on prenne du temps plutôt que l'on prenne des risques, a déclaré Mme Batho avant d'entamer une visite de l'usine Lubrizol en compagnie d'élus locaux.

Quelques heures plus tôt, la préfecture de Seine-Maritime avait annoncé que les opérations de neutralisation du mercaptan, ce gaz nauséabond qui peut être toxique à forte concentration et qui s'échappe depuis lundi de l'usine de production d'additifs pour lubrifiants, devraient commencer vers 22H00.

Je suis venue me rendre compte de l'évolution de la situation et du travail qui est accompli par les services de l'Etat pour lutter contre cette pollution, a déclaré Mme Batho à la presse. Beaucoup de citoyens ont senti des mauvaises odeurs et ont pu s'en inquiéter et il y a pu y avoir des effets sanitaires faibles, mais je veux insister sur le fait qu'il n'y a pas de danger pour la santé, a-t-elle assuré.

Mme Batho avait auparavant interrompu sa visite à Berlin, où elle participait aux cérémonies du cinquantenaire du traité d'amitié franco-allemande, afin de se rendre à Rouen.


ROMANDIE.COM 22/1/2013

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Depuis lundi 21 janvier au matin, des gaz à l’odeur forte et désagréable sont émis par l’entreprise Lubrizol située à Rouen. Celle-ci a été mise à l'arrêt et le match de football Rouen-OM a été annulé. Les odeurs sont ressenties depuis la Haute Normandie jusqu’à la région parisienne. Certains riverains se plaignent de maux de tête et de picotements dans les yeux.

L’usine Lubrizol, qui produit des additifs pour les lubrifiants et les peintures, est classée Seveso, ce qui signifie que son activité industrielle est dangereuse, et qu’elle doit mettre en place des mesures de maîtrise des risques.

La direction indique avoir subi une «instabilité chimique» sur un produit vers 8 heures lundi matin. Résultat : une réaction chimique involontaire dégage un produit très odorant, de la famille des mercaptans (une classe de produits chimiques comportant un atome de soufre). Cette famille comporte de nombreux produits, mais seul le méthylmercaptan est gazeux à température et pression ambiante. C’est donc très probablement ce gaz qui est émis.

Il s’agit du composé chimique volontairement ajouté dans le gaz naturel (aussi appelé gaz de ville, ou méthane de son nom officiel), afin que ce dernier acquiert une odeur, permettant de détecter rapidement les fuites. D’où l’inquiétude des riverains ayant senti ce mercaptan, et qui ont immédiatement pensé à une fuite de gaz. La porte-parole de la société Lubrizol, Nathalie Bakaev, indique que des équipes ajoutent des produits neutralisants sur le bac à mélange de mercaptan, d'une contenance d'environ 30 tonnes, afin de stopper le dégagement de ce gaz.

Les responsables de Lubrizol, les préfectures et les services de secours assurent que non. Cependant, lorsque l’on regarde la fiche toxicologique du méthanethiol (le nom officiel du méthylmercaptan), on s’aperçoit qu’il est toxique par inhalation, mais à des concentrations relativement fortes (la dose létale est de 1350 milligrammes par mètre cube pour les rats). Ils sont également irritants pour les yeux.

Or, même si les dirigeants de Lubrizol n’ont pas communiqué la quantité de méthylmercaptan qui s’est dégagé de leur usine, il est très probable que les concentrations de ce produit dans l’air sont très faibles, vu la quantité d’air dans laquelle il s’est dilué. Le seuil olfactif (concentration à laquelle on commence à détecter l’odeur) est quant à lui très bas : entre 0,06 à 2,8 mg/m3 selon l’Institut national de veille sanitaire. Autrement dit, on est capable de sentir ce produit même s’il est très largement dilué par rapport à la concentration toxique.


SCIENCES ET AVENIR 22/1/2013

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PARIS - La ministre de lÉcologie et de lÉnergie, Delphine Batho, a annoncé mercredi à lAssemblée nationale que 10,4 tonnes de substances ont d'ores et déjà été neutralisées à l'usine Lubrizol de Rouen, soit un tiers de la masse totale.

Un protocole est mis en place, cela prendra un certain temps, a déclaré la ministre à propos du dégagement accidentel d'un gaz nauséabond toujours en cours, en rappelant qu'une enquête administrative et une enquête judiciaire avaient été ouvertes.

Nous préférons prendre du temps que des risques, pour que cette réaction chimique soit en permanence sous contrôle et que la cause de cette pollution soit traitée, a-t-elle affirmé, alors que la fuite de gaz a débuté lundi matin.

Au sujet de la réglementation concernant les sites industriels dangereux, nous avons hérité d'une situation où sur 404 sites Seveso qui font l'objet de la prescription d'un plan de prévention des risques technologiques, seulement 200 à peu près ont été approuvés, il faut donc redoubler d'efforts, a estimé Delphine Batho.

Nous avions proposé dans la loi de finance des mesures pour le financement des travaux (pour mieux protéger les habitations à proximité des sites, NDLR), cette disposition a été censurée par le Conseil constitutionnel mais le gouvernement la présentera de nouveau, a assuré la ministre.

Selon la ministre, le gaz qui se dégage de l'usine de Rouen, le mercaptan, ne devient toxique que lorsqu'il atteint une concentration 20.000 plus élevée que le seuil olfactif, ce qui est très éloigné des niveaux relevés depuis lundi.



ROMANDIE.COM 23/1/2013

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PARIS - Le géant français des services à l'environnement Veolia a été appelé à la rescousse pour s'occuper du produit du traitement de la fuite de gaz nauséabond de l'usine Lubrizol, a annoncé son PDG Antoine Frérot jeudi.

Pour la fameuse pollution du gaz mercaptan qui s'échappe de l'usine de Rouen (...), c'est Veolia qui a été appelé à la rescousse pour traiter cette pollution très difficile à traiter et complexe, a-t-il déclaré lors d'une présentation sur la stratégie de l'entreprise. Le PDG de Veolia a précisé en avoir été informé ce (jeudi) matin, sans donner de détails sur le rôle exact confié à son groupe. Jérôme Lecomte, le patron de la division propreté de Veolia, a expliqué à l'AFP que le groupe allait traiter et incinérer le produit de la réaction.

Lubrizol a neutralisé tout seul, avec des experts de la préfecture, mais on récupère un pot qu'il faut éliminer proprement. On va d'abord faire une neutralisation chimique relativement simple, puis on va l'incinérer, a-t-il expliqué.

Le produit de la réaction, c'est en gros de l'eau de Javel et de la soude, a-t-il indiqué, sans dévoiler le montant du contrat pour Veolia. Mais c'est du "business as usual", a-t-il estimé.

Une enquête judiciaire a été ouverte mercredi à la suite du dégagement de gaz nauséabond dans cette usine chimique de Rouen, senti jusqu'à Paris et en Angleterre, les pouvoirs publics soupçonnant une négligence ou une faute sur le site où les opérations de neutralisation se poursuivaient.

Quelque 12 tonnes de produits contenant du mercaptan, un gaz potentiellement toxique à forte concentration qui s'est formé lundi dans un bac de l'usine Lubrizol de Rouen, classée Seveso, ont été traitées mercredi. Douze autres devaient l'être au cours de la nuit de mercredi à jeudi, selon la préfecture.


ROMANDIE.COM 24/1/2013

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ROUEN - Espérée pour samedi soir, la fin des opérations de neutralisation de l'unité de l'usine chimique Lubrizol de Rouen à l'origine lundi d'une fuite de gaz qui a empuanti jusqu'à la région parisienne et le sud de l'Angleterre, a été repoussée sine die, a annoncé la préfecture de Seine-Maritime.

Nous pensions ce (samedi) matin que notre protocole de traitement permettrait d'arriver jusqu'au fond de la cuve dans la soirée, mais nous avons dû réadapter notre protocole de façon à ce que le nettoyage se poursuive de façon totalement contrôlée, a indiqué à l'AFP Florence Gouache, directrice de cabinet du préfet. Mme Gouache a souligné samedi soir ne pas disposer d'un timing annonçable de fin des opérations.

Dans la matinée, le préfet Pierre-Henry Maccioni avait indiqué espérer un achèvement de toutes les opérations de neutralisation dans la soirée de samedi, et pouvoir signer dans la foulée l'arrêté de reprise partielle d'activité du site, suspendue depuis six jours.

Mais le représentant de l'Etat ne lèvera le plan particulier d'intervention que lorsque la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) aura contrôlé l'arrêt définitif de toute émanation à l'ouverture de la cuve, a souligné la préfecture dans un communiqué publié dans la soirée. En attendant, le traitement du nettoyage de la cuve de la société Lubrizol se poursuit dans les conditions requises et sous le contrôle de la Dreal, a-t-il été précisé.

Constatée lundi matin dans une cuve contenant 36 tonnes de produits chimiques, la fuite de mercaptan, un gaz malodorant non toxique à faible dose, a été sentie dans un très vaste périmètre mais n'a pas eu de conséquences sanitaires avérées, selon les autorités.

Ces produits ont été évacués mais le nettoyage de la cuve prend plus de temps que prévu, a reconnu la préfecture, qui avec la société Lubrizol a dû mettre en place des protocoles spécifiques pour chaque étape de neutralisation.

En tout état de cause, l'unité défaillante ne pourra être redémarrée que lorsque Lubrizol aura analysé le phénomène et justifié de la mise en oeuvre effective de mesures correctives pérennes afin de prévenir tout nouveau dysfonctionnement, a-t-elle insisté.

Rien n'est totalement maîtrisé dans la vie, avait reconnu dans la matinée M. Maccioni, en soulignant que la sécurité devait primer à chaque étape de la neutralisation.

Mardi, en déplacement sur le site, la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, avait annoncé l'ouverture d'une enquête administrative sur l'incident. Une enquête judiciaire a également été ouverte par le parquet de Rouen afin d'identifier une éventuelle faute pénale.

Le maire de Rouen, Yvon Robert (PS), a toutefois écarté samedi l'idée d'une faute dans ce dossier. Je trouve que c'est tout à fait dommageable de parler de faute, de négligence, a-t-il déclaré, ajoutant qu'une enquête ne signifie pas une faute ou une culpabilité.

Site classé Seveso (seuil haut), l'usine Lubrizol de Rouen ne dispose pas encore de plan de prévention des risques technologiques (PPRT), comme la moitié des unités de ce type en France.

Un représentant de la société, Gérard Renoux, a exprimé samedi les regrets du groupe à capitaux américains et a assuré que celui-ci veillerait à ce que l'incident ne se reproduise pas.

L'entreprise regrette véritablement cette situation, a-t-il déclaré à la presse. La crise aiguë est passée. Pour autant, il nous reste à travailler sérieusement pour bien comprendre la raison de cet incident, rechercher les solutions, les actions préventives et correctives à apporter pour éviter qu'elle se reproduise, a-t-il ajouté.

Mardi, à la suite de la fuite, un représentant EELV à Rouen, Jean-Michel Bérégovoy, avait relevé qu'on ne peut négliger l'extrême fragilité des sites industriels en zone urbaine où un accident peut survenir à tout moment.



ROMANDIE.COM 26/1/2013

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ROUEN - Les opérations de neutralisation de l'unité de l'usine chimique Lubrizol de Rouen, à l'origine lundi d'une fuite de gaz qui a empuanti jusqu'à la région parisienne et le sud de l'Angleterre, se poursuivent dimanche soir mais les autres unités du site vont pouvoir redémarrer, a-t-on appris auprès de la préfecture de Seine-Maritime.

Le traitement du nettoyage de la cuve de la société Lubrizol se poursuit dans les conditions de sécurité requises et sous le contrôle de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal), a indiqué dans un communiqué dimanche à 22h00 la préfecture.

Le protocole de traitement est ajusté pour formaliser les dernières opérations dans les conditions de sécurité maximales et en prenant le temps nécessaire, ajoute-t-on de même source.

Le préfet Pierre-Henry Maccioni a maintenu le plan particulier d'intervention par mesure de précaution mais a autorisé Lubrizol à redémarrer le conditionnement et l'enlèvement des produits finis nécessaires à la fabrication d'automobiles et relevant d'autres unités du site, selon ce communiqué.

Les opérations de traitement se poursuivront jusqu'au nettoyage définitif de la cuve, ajoute la préfecture.

...Site classé Seveso (seuil haut), l'usine Lubrizol de Rouen ne dispose pas encore de plan de prévention des risques technologiques (PPRT), comme la moitié des unités de ce type en France.




ROMANDIE.COM 27/1/2013

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PARIS - Les opérations de traitement de la cuve de l'usine Lubrizol de Rouen, à l'origine d'une fuite de gaz malodorant fin janvier ressentie jusqu'en région parisienne, ont pris fin mercredi midi, a annoncé à l'AFP la ministre de l'Ecologie Delphine Batho.

L'ensemble des opérations de traitement des substances en cause chez Lubrizol a pris fin à 12H30, a indiqué la ministre. La cuve en cause a été entièrement rincée, a-t-elle précisé, saluant le travail des équipes de la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) mobilisées depuis cette fuite, qui remonte au 21 janvier.

L'usine Lubrizol avait été à l'origine d'une fuite de mercaptan, un gaz malodorant qui avait empuanti la région parisienne et le sud de l'Angleterre. Après l'évacuation du produit à l'origine de cet incident dans un premier temps, les opérations consistaient à nettoyer le fond de la cuve de production concernée.

Au-delà de la mauvaise odeur, les autorités ont souligné ces dernières semaines que le seuil de toxicité n'avait été atteint à aucun moment concernant le mercaptan. Le préfet avait autorisé la semaine dernière le redémarrage partiel et ciblé des activités de Lubrizol en vue d'approvisionner les clients de la société.

Les activités de l'usine ont repris progressivement à l'exception de l'unité dans laquelle figure la cuve qui a présenté ce dysfonctionnement, a annoncé mercredi la préfecture de Seine-Maritime dans un communiqué.

La préfecture a précisé que Lubrizol devrait présenter un rapport complet sur les causes de l'incident, les mécanismes qui ont conduit à ce dégagement d'odeurs incommodantes, les relevés réalisés pendant l'incident, et les mesures correctives susceptibles de garantir contre toute répétition d'un tel incident.

Tout sera dit dans la plus grande transparence et s'il y a des marges de progrès, des points d'amélioration, on en tiendra compte, on n'a rien à cacher, a assuré le préfet de Seine-Maritime, Pierre-Henry Maccioni, lors d'une conférence de presse mercredi après-midi.

L'unité placée à l'arrêt ne sera autorisée à redémarrer qu'après analyse du rapport par les services de l'Etat, a ajouté la préfecture.

M. Maccioni s'est également inquiété du rôle des réseaux sociaux. Dire des choses quand on n'a pas tous les éléments, ça a des conséquences très importantes, a-t-il souligné. On ne peut pas se livrer à des exégèses par trop hâtives qui peuvent se révéler spécieuses, a-t-il ajouté sur le sujet.

Le préfet a tenu à rappeler que, dans le cadre de cet incident, aussi désagréable qu'il ait été, il n'y a pas eu d'hospitalisation. Cette émission de mercaptan n'a à aucun moment, été nuisible à la santé humaine. Il n'y a pas eu de mesures de confinement, ni d'évacuation, a-t-il dit.

L'usine normande de Lubrizol, qui emploie environ 250 salariés, est adossée au siège social de Lubrizol France, principale filiale étrangère du groupe américain Lubrizol Corporation basé à Wickliffe (Ohio), propriété de Berkshire Hathaway, la holding de l'influent homme d'affaires américain Warren Buffett.



ROMANDIE 6/2/2013

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ROUEN - Une élévation anormale de la température dans une cuve de l'usine Lubrizol de Rouen serait à l'origine de la fuite de gaz malodorant fin janvier ressentie jusqu'en région parisienne, a annoncé mardi le procureur de la République de Rouen Jean-François Bohnert.

Il semble que l'explication de l'incident soit dans une élévation anormale de la température dans un des bacs entre le vendredi 18 et le 21 janvier, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à la préfecture de Seine-Maritime.

C'est l'explication première qui ressort tant de l'enquête judiciaire que de l'enquête administrative, a-t-il ajouté, tout en précisant que cette explication repose sur un certain nombre de causes, à prendre avec prudence.

Selon le procureur il y a une conjonction de phénomènes à l'origine de l'élévation de la température. Il y a un facteur humain très vraisemblablement avec une manipulation erronée sur le bac en question mais les éléments de l'enquête permettent d'exclure un acte de malveillance dans cette manipulation, a-t-il dit.

Le deuxième facteur évoqué par M. Bohnert est l'absence d'instrument de mesure sur le bac en question qui aurait permis de détecter cette élévation de température.

Selon Patrick Berg, directeur régional de la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), un dispositif existait pour détecter une élévation rapide de température mais pas pour détecter une élévation modérée étalée sur plusieurs jours.

L'enquête confiée à la gendarmerie et à l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique est en phase finale mais elle n'est pas achevée et donc les conclusions présentées mardi sont provisoires, a précisé le procureur.

Aucun suivi sanitaire n'a été décidé en raison de l'absence d'impact sanitaire, a ajouté le préfet de Seine-Maritime, Pierre-Henry Maccioni. Le préfet a précisé qu'il est apparu que l'on devait apporter un certain nombre de corrections dans le process industriel (...) et de communication dans cette affaire.

M. Maccioni a aussi précisé qu'une la réunion organisée mardi pour faire le point sur l'incident Lubrizol avec tous les intervenants concernés par l'émanation du nuage (associations, élus, Etat) et précédant la conférence de presse doit être considérée comme une contribution au retour d'expérience national réclamé par les ministres Manuel Valls et Delphine Batho.

Les opérations de traitement de la cuve de Lubrizol ont pris fin il y a une semaine. L'usine Lubrizol avait été à l'origine le 21 janvier d'une fuite de mercaptan, un gaz malodorant qui avait empuanti la vallée de la Seine inférieure, la région parisienne et le sud de l'Angleterre.


ROMANDIE 12/2/2013

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Rouen (AFP) - La société Lubrizol France a été condamnée jeudi à une amende de 4.000 euros pour les fortes odeurs de gaz émanant de son usine de Rouen, qui avaient été ressenties jusqu'à Paris et le sud de l'Angleterre en janvier 2013.

Selon le jugement prononcé par le tribunal de police de Rouen, la société, propriété de la holding Berkshire Hathaway du milliardaire Warren Buffet, a été reconnue "entièrement responsable du préjudice causé", en vertu d'arrêtés préfectoraux relatifs aux nuisances envers le voisinage.

A la suite de cette affaire qui avait démarré le 21 janvier 2013, une enquête avait été diligentée par le parquet, dans un premier temps pour mise en danger de la vie d'autrui, ce qui relevait du tribunal correctionnel. Puis, considérant qu'il n'y avait eu que des infractions, le parquet avait renvoyé l'affaire devant le tribunal de police.

Le tribunal n'a pas infligé l'amende maximum de 7.500 euros demandée par le parquet lors du procès du 13 mars dernier.

L'association France Nature Environnement (FNE), qui s'était constituée partie civile, a obtenu 1 euro symbolique et le remboursement de ses frais de justice.

"Le tribunal n'a pas considéré que la peine maximale était nécessaire eu égard à la nature réelle de cette infraction. Il n'y a pas eu de risque majeur, simplement une nuisance olfactive", a commenté pour la presse l'avocat de Lubrizol, Arnaud de Saint Rémy.

Les émanations ressenties, ressemblant à une odeur de chou ou d’œuf pourri, étaient du mercaptan, un composé inoffensif à faible dose utilisé comme marqueur du gaz de ville.

Au lieu d'activer une pompe, un employé de Lubrizol avait actionné un agitateur dans un bac servant à la fabrication d'un additif pour huiles de moteurs.

La cuve était montée en température pendant le week-end, jusqu'à 110 degrés, accélérant la décomposition du produit. Et ce n'est que le lundi 21 janvier au matin qu'un employé, se rendant compte des fortes odeurs, avait donné l'alerte.

Même si les risques pour la santé des populations étaient assez faibles, ces émanations avaient suscité de vives inquiétudes, abondamment relayées par les réseaux sociaux.

Certaines personnes avaient été prises de nausées, de vomissements ou de troubles oculaires.

Au procès, le parquet avait pointé une série d'insuffisances dans la maîtrise des risques. Des insuffisances auxquelles il a été remédié, a assuré Lubrizol France.

Sciences et avenir 3/4/2014

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