Chevaux amaigris et malades et des ânes tirant des charrettes surchargées dans les rues de la ville sont une vue commune en Israël, mais c'est sur ​​le point de changer. Le gouvernement est décidé d'interdire «tout véhicule tiré par un animal les routes urbaines. Cela devrait être effectif dans les six mois. L'interdiction a encore besoin de la signature d'un comité parlementaire, mais Nina Natelson de CHAI - Concern for Helping Animals in Israel - appelle cela «une formalité." L'interdiction sera le premier en son genre dans le monde.

En Israël, des chevaux de trait et des ânes sont utilisés pour tirer de lourds "chariots de transport remplis de roches, de meubles, dans des chantiers de construction ou le transport de pastèques et autres produits pour le marché."

Les chevaux et ânes sont si peu chers : un âne peut être acheté pour 5$, que pour les charretiers il n'est pas rentable de les nourrir correctement ou les mettre dans un abri adéquat et encore moins les faire bénéficier de soins vétérinaires. Au contraire, la fin de l'été venue, ils les abandonnent... Il arrive que ces animaux s'effondrent tout seul dans la rue et portent des lésions infectées sur leurs visages, les côtes bien visibles sous la peau !

Shabbat, un cheval sauvé (ainsi appelé parce qu'il a été sauvé le jour du sabbat), pesait le jour de son sauvetage 250 livres ; ce qui est largement un poids insuffisant. Ses genoux étaient blessés et le sang coulait sur ses jambes parce qu'à cause des charges trop lourdes et l'inffisance de nourriture il tombait souvent. A ses pieds étaient fixées des pièces de bois pour qu'il ne glisse pas. Quand un vétérinaire les lui a enlevées, les pieds de Shabbat n'étaient qu'une "bouillie" sanglante

CHAI a été le moteur principal menant à cette réforme. Lorganisation fait pression sur les fonctionnaires, étale les mauvais traitement et parle de la négligence dont ces animaux sont victimes. L'organisation a aussi organisé un "rallye" d'artistes populaires et fait appel au public pour signaler les maltraitances.

photo : CHAI

La prochaine étape sera l'application de l'interdiction d'utiliser des animaux pour tirer des véhicules. CHAI a déjà un plan comprenant la distribution de lettres aux maires d'Israël et les chefs de la police locale pour informer sur la nouvelle loi et leurs obligations à la faire respecter, dit Natelson. L'organisation continuera aussi à inviter les israéliens à photographier les chevaux de trait avec leurs téléphones portables et à envoyer les photos à CHAI qui rendra compte aux autorités des violations. Côté éducation, CHAI a également prévu des séances éducatives pour les enfants.

L'âne ci-dessus transportait de la ferraille qui l'a blessé....

Le harnais de Joey était trop petit et a provoqué des lésions douloureuses sur ses joues.

Un cheval de trait affamé...

Un autre cheval de trait affamé...

Chevaux et ânes sont obligés de tirer des chariots dans les zones très urbanisées en Israël, au milieu du vacarme de la foule et des véhicules motorisés.


Des Animaux sous-alimentés devant tirer des chariots sont monnaie courante dans les villes israéliennes, si communes que cela finit par ne plus choquer !

Ces deux chevaux sont enfermés dans une petite cour et entouré d'objets dangereux, poubelle rouillée.... Certains de ces animaux vivent dans de cagibis sombres, tandis que d'autres sont attachés par de courtes cordes sans abri pour se protéger du soleil...

Juste sauvé, TIkvah (Hope / Espoir), mange bien pour la première fois, Tikvah (Hope). Ses chevilles sont gonflées eil boît - son propriétaire devait les attacher ensemble pour l'empêcher de s'échapper.

Maintenant, sain et repu, Tikvah gardera définitivement les chevilles déformées d'avoir été entravé. Depuis son accueil, sa robe a viré du brun au noir...

Un cheval mourant de faim abandonné dans la rue, à Haïfa, en Israël. - Toutes les photos : CHAI.

Un cheval de trait, Joey était si affamé qu'il mangeait le plastique, corde et filet, qui a bloqué ses intestins et a rendu impossible pour lui de manger quoi que ce soit.

Après son sauvetage et sa réhabilitation Joey, le cheval brun dans la vidéo, a été conduit dans un champ d'herbe pour la première fois. Il «baissa la tête pour sentir cette chose étrange et ses yeux s'illuminèrent. Il grignotait quelques brins, puis éclata en un saut de joie, de tronçonnage à plusieurs reprises avant de s'installer pour manger. "Dans cette vidéo, il joue avec un nouvel ami.

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CARE2 10/02/2013

L’association Pegasus basée en Israël recueille les équidés en détresse, en nombre dans ce pays. La Fondation 30 Millions d’Amis vient de lui allouer une aide financière qui sera utilisée dans le cadre de campagnes pédagogiques.

Située à Kfar Shmuel, une petite ville au centre d’Israël, l’association Pegasus sauve, recueille, soigne et réhabilite les chevaux et les ânes abandonnés ou maltraités. «Depuis la création de notre association en 2007, plus de 900 équidés ont été sauvés au sein du sanctuaire» indique Zvika Tamuz, fondateur et directeur de cet organisme. Actuellement, une cinquantaine d’animaux vivent au centre et reçoivent les soins et l’attention nécessaire pour leur rétablissement physique… mais aussi psychologique.

En Israël et dans les Territoires Palestiniens, les chevaux et les ânes vivent dans des conditions extrêmement difficiles. «Ils sont très souvent utilisés comme outils de travail et de transport, précise Zvika Tamuz. Ils sont mal nourris, parfois malades, et trop souvent forcés de travailler de longues heures au soleil avec un accès restreint à l’eau». Lorsque les propriétaires n’ont plus les moyens de payer les frais nécessaires à leur entretien, ces animaux sont tout simplement abandonnés.

Conscientes de cette situation dramatique et des souffrances endurées par les équidés, les autorités ont financé des opérations visant à sauver ces animaux : «C’est alors que nous intervenons puisque l’objectif de ces opérations est de retirer l’animal à son maître qui ne s’en occupe plus. Mais elles n’abordent pas la question des soins et des périodes de réadaptation qui peuvent être très longues, explique le directeur de Pegasus. [b]En recueillant les ânes et les chevaux, nous leur offrons une seconde vie. Lorsqu’ils sont rétablis, nous les plaçons dans des endroits où ils seront en sécurité[/b]».

Il appartient désormais à la population de prendre conscience des souffrances qu’elle inflige à ces chevaux. Pegasus a compris que sans pédagogie, le regard portés sur eux ne changerait jamais : «Nous souhaitons aborder les causes profondes de cette situation, et sensibiliser le jeune public au respect des animaux» explique Zvika Tamuz.

La Fondation 30 Millions d’Amis, préoccupée par la situation des équidés dans cette région du monde, a souhaité aider l’association Pegasus à hauteur de 3.000 euros qui seront utilisés dans le cadre de campagnes éducatives.



30 millions d'amis 22/2/2013