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Pastilles d'iode, conseils en cas de, risques des radiations

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Radioactivité et pastille d'iode


Pour répondre aux questions entendues de part et d'autre sur les pastilles d'iode. Je vous livre des informations trouvées en partie sur Wikipedia et faimes.be santé. Bien entendu, bien d'autres sites ou blogs en parlent, mais j'ai choisi des informations claires et faciles à comprendre par tout le monde.

En cas de pollution radioactive générée, on s'en doute, par la radioactivité. Celle-ci peut avoir plusieurs origines et pas uniquement suite à une catastrophe nucléaire :

- Naturelle (ex: Radon),
- Industrielle : pour la production d'électricité nucléaire, il y a pollution lors de la production d'électricité, lors du retraitement des déchets, lors du stockage des déchets radioactifs,
- dans le domaine médical qui crée également un certain nombre de déchets radioactifs
- dans un certain nombre d'industries créatrices de déchets radioactifs (autres que la production d'électricité)


  • Militaire :

- notamment lors d'essai de bombes atomiques qui ont été pendant longtemps fait en altitude, mais aussi par les épaves de chars laissées dans le désert après avoir été détruits par la fusion eutectique des obus à uranium appauvri.


  • Médicale :

- l'utilisation de substances radioactives pour des examens médicaux (ex: scintigraphie) pourraît contaminer les eaux via les urines des patients, provoquant une variation faible mais sensible de la radioactivité mesurée.


  • Accidentelle :

- lors d'accident nucléaire comme Tchernobyl, un certain nombre d'éléments radioactifs peuvent se disperser dans l'atmosphère et/ou le sol et/ou le réseau hydrographique (fleuves, nappes phréatiques, etc).

La pollution radioactive est nocive pour l'homme : en effet, les radio-éléments ont une durée de vie plus ou moins longue et se désintègrent en émettant des rayonnements dangereux. Lorsque des radio-éléments sont fixés dans le corps humain, ils peuvent être dangereux même si la quantité totale de rayonnements émis est relativement faible, car ils atteignent les cellules environnantes de manière très concentrée, pouvant créer des tumeurs (caractère mutagène des radiations).

Le corps humain peut être amené à fixer des radio-éléments de plusieurs manières :


  • Par la respiration :

Si des particules de gaz radon se désintègrent alors qu'elles sont dans les poumons, elles se transforment en élément lourds qui se fixent, et continuent leur "vie radioactive" et leurs émissions nocives jusqu'à leur fin de vie.


  • Par l'alimentation :

Ssi un organisme est contaminé par une pollution radioactive, les végétaux et les animaux mangeant ces végétaux courent le risque d'une contamination radioactive.

Certains végétaux sont particulièrement radio-accumulants: lavande, champignons.

Certains organes sont aussi plus sensibles: par exemple, la thyroïde fixe l'iode, c'est pourquoi en cas de contamination radioactive, on distribue des pastilles d'iode non contaminée aux riverains afin de saturer la thyroïde d'iode "saine" et d'éviter sa contamination par de l'iode radioactif.

Pourquoi prendre des comprimés d’iode? La glande thyroïde stocke l’iode jusqu’à ce qu’elle soit saturée et cause de cette manière une irradiation de l’intérieur.  Après une longue irradiation, les risques de cancer augmentent de manière considérable. Par la saturation de la glande thyroïde avec de l’iode stable non-radioactif contenu dans les comprimés, vous diminuez le taux d’iode radioactif ingéré.

Quand ? Chaque scénario d'accident ne prévoit pas un rejet (d'iode radioactif). Souvent, un accident est associé avec une phase pendant laquelle aucun rejet n'a encore eu lieu (phase de menace). Pendant cet espace temps, l'exploitant tentera de garder le contrôle technique afin d'éviter ou limiter un impact à l'extérieur du site. Les comprimés d'iode sont plus efficaces s'ils sont pris juste avant ou le plus rapidement possible après un rejet d'iode radioactif.  

La prise de comprimés d’iode est une mesure de précaution. Ne prenez ces comprimés que lors d’un accident nucléaire pendant lequel de l’iode radioactif est libéré et seulement après recommandation des autorités.

Combien de temps nous protège une prise de comprimés d’iode stable ? Les comprimés d’iode stable vous protègent pendant au moins 24h. Même en cas d’accident nucléaire grave, il y a de fortes chances que vous ne deviez prendre la dose recommandée qu'une seule fois. Evidemment vous devez rester chez vous, fermer portes et fenêtres et ne pas vous exposer inutilement à des particules radioactives.

Combien de temps les comprimés d’iode stable sont-ils valables ? (DLC)
L’expérience et des analyses régulières démontrent que les comprimés d’iode conservent longtemps leur efficacité lorsque les conditions de conservation ont bien été respectées. L’emballage des comprimés d’iode mentionne la date de fabrication.  Le fabricant garantit que les comprimés d’iode sont valables au minimum 10 ans (donc au minimum jusqu’à fin 2020). Les autorités organisent par ailleurs des analyses périodiques de ces comprimés.

Pourquoi distribue-t-on des pastilles d'iode autour des centrales nucléaires ?

L'iode est un des produits de fission que l'on retrouve dans le combustible nucléaire suite à la réaction de fission (235U + neutrons à 2 produits de fission + 3 neutrons + énergie).

Cet iode est un élément radioactif et gazeux. Si un accident a lieu et que le cœur du réacteur est endommagé, il est possible que de l'iode s'échappe du bâtiment et se répande dans l'environnement.

Le problème qui se pose alors est en relation directe avec l’organisme dont une glande (la thyroïde) a une avidité très élevée pour l'iode.

Donc, si nous sommes dans un environnement chargé en iode, nous allons inhaler une partie de cet iode qui va se fixer dans notre thyroïde. Si l'iode est radioactif, les rayonnements qu’il émet vont produire des ionisations, des dégâts dans nos cellules et en premier lieu dans les cellules de la thyroïde, ce qui peut se traduire à terme par le développement d'un cancer.

Afin de contrer cette fixation d'iode radioactif dans la thyroïde en cas d'accident, on distribue des pastilles d'iode stable. Si et uniquement si l'information de prendre le comprimé est donnée par les services de protection/secours, l'iode stable ingéré va venir se fixer et saturer la thyroïde. Tout l'iode (radioactif ou non) que l'on pourra respirer par la suite ne sera pas fixé dans la thyroïde et sera rapidement éliminé par les voies naturelles.

Il est fortement déconseillé de prendre ces comprimés d'iode lorsque la situation radiologique ne l'exige pas. En effet, la thyroïde est une glande qui régule notre production hormonale, la saturer en iode équivaut à déréguler son fonctionnent, ce qui peut avoir des implications notables sur l'organisme et sa relation avec la société (irritabilité notamment).

Source : fames.be santé - Wikipedia

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L'iode et la douche seuls remèdes en cas de contamination


Si l'explosion majeure a été évitée jusqu'ici à la centrale de Fukushima au Japon, des rejets d'éléments radioactifs se produisent depuis samedi et présentent un risque de contamination des populations.

Après le séisme, les autorités japonaises ont évacué des centaines de milliers de personnes dans un rayon de 20km. Ce qui est l'une des premières ripostes en cas d'alerte.

Seuls les experts ou les pompiers qui seront intervenus sur le site auront été exposés au risque d'irradiation. Selon la dose de rayonnement reçue, ils risqueront de tomber malades dans les semaines ou les mois à venir. «Si la dose a été trop forte, ils mourront», prévient le Pr Patrick Gourmelon, directeur de la radioprotection de l'homme à l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire.

Pour le reste de la population, exposée à une contamination par des éléments radioactifs, le principal risque est celui de développer un cancer (leucémie, poumon, colon...) avec «un risque proportionnel à la dose absorbée», poursuit-il.

«Pour protéger les civils, on dispose de trois armes: l'évacuation, le confinement et l'iode, explique le Pr Gourmelon. Le confinement, très efficace en attendant une évacuation, consiste à s'isoler au maximum des particules contaminantes, si possible en sous-sol, portes et fenêtres calfeutrées avec du ruban adhésif, sans climatisation ni chauffage».


En cas de contact avec la peau, «il suffit d'une bonne douche, surtout sans frotter pour ne pas faire pénétrer les particules».

Mais surtout, les autorités procéderaient à la distribution massive de pastilles d'iode pour parer les cancers de la thyroïde. «Le problème est d'agir au bon moment: idéalement, une heure avant l'émission de particules contaminantes. Au Japon, c'est faisable puisque les panaches sont déclenchés volontairement pour faire baisser la pression dans le réacteur».


Source : Le télégramme.com 15/03/2011

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Quels sont les effets des radiations nucléaires ?



On peut légitimement s'interroger à la vue des événements qui ébranlent actuellement le Japon. L'infographie ci-dessous y répond.




Le télégramme.com 15/03/2011

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BREST - Des pastilles d'iode vont être distribuées pour la première fois aux personnes résidant dans un périmètre de 500 m autour de la base navale de Brest, port d'entretien et d'escale de bâtiments à propulsion nucléaire, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture du Finistère.

Les services de la ville mettront en oeuvre cette distribution de comprimés d'iode dans les semaines qui viennent, a indiqué la préfecture, un responsable interrogé par l'AFP soulignant qu'il s'agit d'une première.

Cette mesure fait suite à la mise à jour du plan particulier d'intervention de la base navale de Brest, qui prévoit la distribution préventive d'iode à la population concernée, dans un périmètre de 500 mètres autour de la base, a-t-on précisé.

Les plans particuliers d'intervention sont établis pour protéger les populations, les biens et l'environnement face aux risques liées aux installations industrielles et nucléaires.

Le port militaire de Brest, situé au coeur de la ville de 140.000 habitants, abrite parfois des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) et des sous-marins nucléaires d'attaque (SNA). Le porte-avions Charles de Gaulle, qui dispose également d'une propulsion nucléaire, peut aussi être amené à y faire escale. Face à la base navale de Brest, de l'autre côté de la rade, l'Ile Longue abrite le port militaire d'attache des SNLE.

En cas d'accident nucléaire, de l'iode radioactif peut être rejeté dans l'atmosphère. Respiré ou avalé, il peut accroître le risque de cancer de la thyroïde. En saturant l'organe, l'iode stable en comprimés évite la fixation de l'iode radioactif, limitant notablement les risques pour la santé.


ROMANDIE 26/3/2013

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Tous les dix ans, des comprimés d'iode sont distribués préventivement à la population dans le voisinage des centrales nucléaires suisses. Le Service d'approvisionnement en iodure de potassium, ATAG Organisations économiques SA, est responsable de la distribution sur mandat de la pharmacie de l'armée, base logistique de l'armée / affaires sanitaires.

La « hotline Comprimés d’iode » est joignable du 27 octobre au 5 décembre 2014 : du lundi au samedi, de 8 à 18 heures : 0848 44 33 00.

 Des comprimés d’iode (Iodure de potassium 65 AApot) sont distribués tous les dix ans à la population résidant autour des cinq centrales nucléaires suisses. Il s’agit d’une mesure préventive visant à protéger la population en cas d’incident survenant dans l’une des centrales nucléaires suisses (Beznau 1, Beznau 2, Gösgen, Leibstadt et Mühleberg).

En janvier 2014, le Conseil fédéral a élargi le rayon de distribution directe à la population, le faisant passer de 20 à 50 kilomètres. La prochaine distribution de comprimés d’iode se fera entre le 27 octobre et fin novembre 2014.

ensi.ch 28/10/2014 - kaliumiodid.ch/fr

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Trop limitée géographiquement, accompagnée d'informations lacunaires, et même porteuse d'un message trompeur: Greenpeace tire à boulets rouges sur la distribution de comprimés d'iode qui a débuté lundi en Suisse. Et saute sur l'occasion pour réitérer son appel à l'arrêt des centrales nucléaires.

Tous les dix ans, la Confédération fait parvenir gratuitement aux ménages vivant dans le périmètre des centrales helvétiques des comprimés d'iode offrant une protection en cas d'accident nucléaire. Cette année, près de 5 millions de personnes résidant dans un rayon de 50 km autour des centrales - au lieu de 20 km précédemment -, sont concernées.

Devant la presse, Florian Kasser, chargé de la campagne nucléaire chez Greenpeace Suisse, a salué cette extension du périmètre de distribution (décidée par le Conseil fédéral suite à la catastrophe de Fukushima). Mais il estime qu'elle n'est pas suffisante.

En cas de vent défavorable, les effets d'un accident nucléaire pourraient se faire sentir bien au-delà. Dès lors, "toute la Suisse devrait être couverte" par l'opération de distribution, affirme l'écologiste.

Autre faiblesse du concept fédéral de distribution de comprimés d'iode, qualifié d'"absurdité criante" par Greenpeace: les personnes résidant dans le sud de l'Allemagne, "à l'ombre de la tour de refroidissement de la centrale de Leibstadt", ne bénéficient pas des précieuses pastilles, affirme M. Kasser, balayant l'argument selon lequel la protection des voisins allemands n'est pas du ressort de la Suisse.

Les comprimés d'iode "permettent uniquement de lutter contre le cancer de la thyroïde", ajoute Alfred Weidmann, membre de la direction des Médecins en faveur de l'environnement. Cette substance ne résout donc pas le problème des autres atteintes dues aux radiations.

Dans ce contexte, "la déclaration officielle selon laquelle la prise de comprimés est une bonne mesure de protection en cas d'accident nucléaire est trompeuse".

Abondant dans le même sens, Florian Kasser estime que les autorités helvétiques se contentent d'offrir une solution incomplète aux citoyens, sans l'assortir d'une communication spécifique sur les autres mesures à prendre en cas de catastrophe.

Romandie 28/10/2014

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En Suisse, presque cinq millions d'habitants ont reçu ces dernières semaines une boîte de comprimés d'iode. La distribution s'est terminée vendredi dernier. Les établissements publics et les entreprises seront ravitaillés en 2015.

Le périmètre de distribution avait été élargi en janvier, par le Conseil fédéral, à toutes les personnes vivant dans un rayon de 50 km d'une centrale nucléaire, et non plus 20 km. Cette distribution a lieu tous les dix ans.

L'action continuera au premier trimestre 2015. Les entreprises, ainsi que les écoles, les hôpitaux et les administrations publiques recevront des réserves d'iode.

Les comprimés d'iode protègent la thyroïde en cas d'accident nucléaire majeur avec libération de radioactivité. Pris à temps, ils empêchent l'iode radioactif respiré de s'accumuler dans la glande thyroïde, ce qui pourrait provoquer un cancer.

Greenpeace avait émis des critiques au moment de la distribution, accusée de délivrer un message trompeur à la population. Les comprimés ne protègent que contre l'iode radioactif, mais pas contre les autres substances radioactives, avait fait valoir l'organisation environnementale. Seule protection véritablement efficace: la fermeture des centrales.

Romandie 12/12/2014

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