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Devine qui vient nicher chez moi : la LPO lance l’opération 2013

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Identifier les oiseaux qui s’installent dans les nichoirs de jardins : c’est un peu de science participative qui est proposée pour cette quatrième édition de l’opération Devine qui vient nicher chez moi. Sortez vos appareils photo et vos blocs-notes…



Le travail de chacun, pour cet exercice de science citoyenne, sera d'observer, d'identifier, de noter et de remplir un questionnaire en ligne. ©️ LPO

Les propriétaires de jardins sont des observateurs privilégiés des oiseaux : c’est le point de départ de l’opération Devine qui vient nicher, lancée en 2010 par la LPO (Ligue de protection des oiseaux), et qui s’étend d’avril à septembre. Il faut commencer par installer un nichoir, si ce n’est déjà fait, et repérer qui vient y loger sa progéniture. On peut s'aider du guide d'identification mis en ligne au format PDF.


«Les oiseaux qui utilisent les nichoirs sont des cavernicoles, explique Nicolas Macaire, animateur de programmes Refuges LPO[i]. Il y en a une quinzaine d’espèces en France.» [/i]Il faut ensuite aller sur le site de la LPO ou, directement, sur celui du questionnaire de Devine qui vient nicher chez moi. Débutée le 17 avril, l’enquête, qui concerne la France métropolitaine (Corse comprise), perdurera jusqu’au 30 septembre. "Certains oiseaux pondent plusieurs fois dans l’année, explique ce spécialiste, et les hirondelles peuvent être observées jusqu’en septembre."


Pourquoi cette opération ? Parce qu’il est utile d’inciter à la pose de nichoirs, tout autant que de multiplier les observations de la faune avicole. Plusieurs espèces sont en déclin en France, notamment, détaille la LPO, «la chevêche d’Athéna, le petit-duc scops, la huppe fasciée, le rougequeue à front blanc et l'hirondelle de fenêtre.» Mieux connaître leurs vies, c’est aussi se donner les moyens de mieux les protéger. «Les résultats serviront à concevoir de meilleurs nichoirs, précise Nicolas Macaire, mais aussi à renseigner sur l’écologie de ces oiseaux.»


Les 1.500 témoignages recueillis en 2012, qui ont concerné 25 espèces et 92 départements, ont dégagé plusieurs conclusions. L’espèce la plus fréquemment observée est la mésange charbonnière, avec 45 % des cas repérés, suivie par la mésange bleue (33 %).

Le taux d’occupation des nichoirs est très élevé (70 %), ce qui pourrait s’expliquer par le succès de la première enquête sur la nidification dans les jardins, en 2010. Elle avait conduit à l’installation de nombreux nichoirs, mais il faut plus d’une année pour que ces abris soient adoptés par les oiseaux. Les résultats accumulés serviront l’an prochain à l’observatoire des oiseaux de jardins, qui sera mis en place en 2014 par la LPO et le Muséum national d’histoire naturelle.



FUTURA SCIENCES 25/4/2013

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