Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Pour les orphelins et les autres victimes sinistrées la vie continue...

Messages recommandés

Les orphelins la vie continue...


La catastrophe qui a touché le Japon le 11 mars dernier a fait de nombreuses victimes, à ce jour, 04/04/2011, le bilan provisoire est aux alentours de 28.000 morts ou disparus. Ce bilan pourrait être revu à la hausse du fait des recherches stoppées dans la zone de 20km autour de la centrale de Fukushima.

Outre les destructions de villes et villages et les incertitudes qui pèsent sur le peuple japonais en raison de la radioactivité, de nombreux enfants se retrouvent ou vont se retrouver orphelins d’un ou des deux parents. A ce jour, le nombre de ces enfants (ou jeunes) dans cette situation n’est pas encore connue avec certitude.

C’est ainsi que le maire de la ville de Rikuzentakata, Futoshi Toba, met tout en œuvre pour identifier et répondre aux attentes des enfants dont les parents ont péri dans la catastrophe. Pour l’instant, dit-il, on sait que plus de 50 enfants ont perdu l’un ou l’autre de leurs parents. Parmi eux, on sait que trois ou quatre d’entre-eux ont perdu leurs deux parents.

Par ailleurs, le gouvernement admet qu’il ne sait pas combien d’enfants sont dans cette position dans toutes les régions touchées par le tsunami qui a suivi le séisme de magnitude 9 du 11 mars. Le ministère de la protection sociale a dit la semaine dernière qu’un groupe de travail devait être constitué pour établir l’ampleur de la tâche et faire le point, rapporte Kyodo News.

Selon un fonctionnaire : A l’issue du tremblement de terre de Kobe en 1995, plus de 100 enfants sont devenus orphelins. La récente catastrophe a provoqué des dommages très importants et nous pensons qu’un plus grand nombre d’enfants ont malheureusement perdu leurs parents. Il ajoute : la destruction des infrastructures compliquent la tâche des collectivités locales. Pour établir les mesures à prendre, le ministère espère mobiliser rapidement 400 experts pour trouver des maisons ou des parents d’accueil pour les orphelins du tsunami.

Parmi ces enfants qui ont perdu leurs parents : Tsuchiya et Takashi, sœur et frère. La jeune fille est à peine plus âgée que son petit-frère (15 et 13 ans). Ils étaient à l’école, en sécurité, tandis que leurs parents, après l’alerte au tsunami, étaient partis se réfugier dans la salle de sport de leur ville où ils pensaient qu’ils seraient à l’abri. Or, malheureusement, ce bâtiment s’est trouvé sur la route du tsunami qui a tout détruit à son passage.

Ces deux enfants ne sont, hélas, que deux d’un nombre inconnu d’enfants devenus orphelins à cause des énormes vagues qui ont ravagé de nombreuses villes et villages le long de la cote Nord-est du Japon le 11 mars 2011. Des centaines, peut-être des milliers ont perdu un parent ou les deux…

Pour ces deux jeunes gens ont sait avec certitude que les deux parents font partie des victimes. La jeune fille, Tsuchiya, dit : nous avons trouvé maman le 12 mars et papa le 14. Leur maison a été détruite et leurs biens répandu dans ce qui était autrefois la petite ville de Rikuzentakata. Seul leur chien Chakko est tout ce qui leur reste de leur vie avant le tsunami. Caressant la tête de son chien Tsuchiya dit : je suis heureuse qu’il ait survécu…


AFP/fichier – ORPHELIN Tsunami l'ONSA Tsuchiya, 15 ans, on la voit ici à l'extérieur de la maison de Kiwako Shimizu avec son chien nommé Chakko... .


L'animal a été conduit en sécurité par le père des enfants avant d’aller en ville pour tenter de rejoindre son épouse dans un centre sportif où ils pensaient qu'ils seraient en sécurité. Malheureusement, la force dévastatrice du tsunami à Rikuzentakata a fait de nombreuses victimes dans cette ville où on dénombre environ 2.300 victimes, mortes ou disparues (soit 10% de la population).

Après le tsunami, Tsuchiya et Takahashi ont passé une nuit froide, effrayés à l'étage de l'école ainsi que des centaines d'autres personnes évacuées de leurs domiciles. C'est là que le professeur de danse de la jeune fille les a trouvés. Elle connaissait les parents des deux adolescents et quand elle les a vus, elle a pensé que ce devait être horrible et a donc décidé de les emmener chez elle, sa résidence se trouvant un terrain plus élevé.

Âgée de 74 ans, elle affirme qu'elle va prendre soin des enfants aussi longtemps que nécessaire. «C'est très triste et je m'inquiète pour eux», dit-elle. Ici j'essaie de prendre soin d'eux, de les faire manger. Mais ce sont de bons enfants, ils s'efforcent d'être joyeux. « Leur tante vit à Tokyo et nous n'avons pas encore pu discuter sur ce qui se passera pour eux sur le long terme, mais dès qu’elle pourra venir nous en discuterons».

Pour la jeune fille, mars aurait dû être un mois passionnant. Elle termine la junior high school et attendait avec hâte de voir arriver la cérémonie de remise des diplômes qui marquerait son passage dans le monde plus de l'école secondaire. En dépit des circonstances, elle est tout de même excitée par la perspective de la vie dans une plus grande école. Elle admet, cependant, être un peu nerveuse car pour son avenir et celui de son frère, il repose maintenant sur la bonté des membres de la famille et des voisins. «Les gens ici vraiment m'ont aidé, » dit-elle. « Ils sont très aimables». Elle parle aussi vaguement d’aller à l’université, mais elle dit aussi vouloir rester à Rikuzentakata lorsque la ville sera reconstruite. «J'ai vécu ici depuis que j'étais petite. Je veux rester, et j’y vivrai dans la mesure du possible. »

Quand on lui a demandé ce qu'elle pensait faire dans l’avenir, elle s’est interrompue un long moment avant dire sereinement : « Je veux juste de faire de mon mieux. »

Article rédigé d'après celui de RIKUZENTAKATA, Japon (AFP)-

Source : Yahoo News Japan edition 26/03/2011 0 10H15

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je suis triste pour les enfants. Je leur souhaite beaucoup beaucoup de courage.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La catastrophe du 11 mars aurait fait 101 orphelins



Le ministère japonais de la Santé a fait savoir que 101 enfants des trois préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima avaient perdu leurs parents au cours de la catastrophe du 11 mars.

D'après le ministère, la plupart de ces orphelins vivent avec des proches. Seuls deux, de la préfecture de Miyagi, vont être pris en charge par un orphelinat.

Le nombre d'enfants ayant perdu leurs parents devrait augmenter car des parents seraient encore considérés comme disparus. Le ministère pense également que des orphelins habitent déjà avec des proches.


Source : NHK 15/04/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'université du Tohoku, située dans la préfecture de Miyagi, l'une des régions japonaises dévastées le 11 mars, a mis en place une équipe chargée de s'occuper pendant les 10 prochaines années, des orphelins de la catastrophe.

Plus de 830 enfants de Miyagi ont perdu un parent, ou les deux, lors du séisme et du tsunami.

Un symposium organisé samedi pour la création de cette équipe a rassemblé plus de 50 personnes déjà engagées dans l'aide aux orphelins.

Yoshiji Hayashida, le directeur régional de l'organisation Ashinaga a évoqué son expérience du séisme de Kobe de 1995 pour appeler à prendre soin des enfants pendant longtemps. D'après lui, un enfant ayant subi un choc psychologique doit être pris en charge par une personne unique pendant une longue période pour que la blessure se referme.

Les participants se réuniront deux fois par semaine. L'équipe sera pleinement opérationnelle en janvier 2012, une fois qu'elle aura intégré des professionnels de différentes spécialités, notamment de la psychiatrie.

NHK 13/11/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
A l'occasion de la Fête des mères, ce dimanche, de nombreuses personnes ont fréquenté les fleuristes, notamment dans les zones dévastées par le séisme de mars 2011, afin d'acheter des oeillets pour leurs proches.

Ainsi, dans un centre commercial d'Ofunato, dans la préfecture d'Iwate, il y avait même des enfants qui poussaient la porte du fleuriste dès son ouverture à 9 heures du matin. La boutique proposait des oeillets de différentes couleurs, rouge, rose et jaune, ainsi que des composition florales.

Haruki Konno, âgé de 3 ans, était accompagné de son père, qui enseigne dans une école primaire du voisinage. Ce dernier a expliqué à la NHK qu'il avait été très occupé pendant toute l'année à la suite du séisme et qu'il désirait exprimer sa gratitude envers son épouse qui l'a beaucoup soutenu.


-----> Ca n'a l'air de rien quand on n'a pas vécu le quotidien des japonais surtout peu de temps après la catastrophe comme je l'ai vécu l'année dernière durant plusieurs semaines... Mais à mes yeux c'est un message fort : un signe d'espoir... qui n'a jamais quitté le coeur de tous les japonais. Je peux vous dire que l'année dernière, à la même occasion, le coeur n'y était pas pour beaucoup !
C'est pour ce motif que j'ai publié ce message...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...