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BelleMuezza

Relogement des sinistrés

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Premiers relogements des rescapés du séisme

dans des habitations provisoires



Les survivants du séisme et du tsunami ont entamé ce samedi leur emménagement dans des habitations provisoires de Rikuzen-Takata, dans la préfecture d'Iwate, au nord de l'archipel. Ce sont les premiers réfugiés des zones touchées par le séisme du 11 mars à emménager dans ce type d'habitations.

Les 36 maisons temporaires ont été terminées à la fin du mois dernier. La ville de Rikuzen-Takata a besoin en tout d'environ 4 000 habitations provisoires pour loger ceux qui vivent actuellement dans des centres d'évacuation.

Samedi matin, les réfugiés ayant été tirés au sort ont pu s'installer dans ces maisons nouvellement construites avec leurs effets quotidiens.

Une des personnes relogées estime que cela est suffisant pour l'instant mais elle a avoué ressentir de la peine pour les personnes qui doivent encore se contenter des centres d'évacuation. Le séjour dans ces maisons provisoires n'est prévu que pour les deux prochaines années et elle s'inquiète de ce qu'il adviendra d'elle et de sa famille à la fin de ces deux ans.


Source : NHK 09/04/2011

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Naoto Kan promet 70 000 logements provisoires à la préfecture de Miyagi



Le premier ministre japonais Naoto Kan a indiqué au gouverneur de la préfecture de Miyagi, que le gouvernement allait construire 70 000 logements provisoires le plus vite possible.

M. Kan est arrivé dimanche matin dans la préfecture durement touchée par la catastrophe du 11 mars. Il s'est rendu à la mairie d'Ishinomaki où il s'est entretenu avec le gouverneur de Miyagi Yoshihiro Murai et le maire d'Ishinomaki Hiroshi Kameyama.

M. Murai a demandé une aide appropriée pour toutes les personnes qui souffrent depuis la catastrophe. M. Kameyama a réclamé la construction de logements provisoires le plus rapidement possible pour les personnes aujourd'hui sans abri.

Naoto Kan a annoncé que son gouvernement s'était fixé comme objectif immédiat de construire dans les meilleurs délais 70 000 logements provisoires.


Source : NHK 10/04/2011

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Les sinistrés de Fukushima sauront s'ils peuvent rentrer chez eux début 2012




Le premier ministre japonais Naoto Kan a déclaré que les habitants des environs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi seront informés en début d'année prochaine s'ils peuvent ou non rentrer chez eux.

M. Kan s'est rendu mercredi dans le centre d'évacuation de Kazo, près de Tokyo, où sont installés les résidents de Futaba. La ville se situe dans le périmètre de 20 km interdit d'accès autour de la centrale.

Le premier ministre a dit au maire de Futaba, Katsutaka Idogawa, qu'il comprenait les souffrances endurées par les habitants de cette ville.

Il a ajouté que la situation à Fukushima Dai-ichi devrait être dans une certaine mesure maîtrisée en début d'année prochaine, si le plan d'action de Tepco fonctionne comme prévu.

Tepco a annoncé en avril qu'elle espérait une diminution stable des radiations dans la centrale d'ici les 3 prochains mois. Dans 6 à 9 mois, les techniciens seront capables de contrôler les rejets radioactifs et d'assurer le refroidissement des réacteurs.


Source : NHK 04/05/2011

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Commentaire : le soutien psychologique aux réfugiés de la catastrophe du 11 mars


Trois mois se sont écoulés depuis le séisme et le tsunami du 11 mars.

Une équipe médicale de l'Hôpital universitaire de Nagasaki a visité des centres d'évacuation à Minami-soma, dans la préfecture de Fukushima et dans les régions voisines touchées par la triple catastrophe, le séisme, le tsunami et l'accident nucléaire.

Pour notre commentaire d'aujourd'hui, Hirohisa Kinoshita, neuropsychiatre à l'Hôpital universitaire de Nagasaki, a évoqué les problèmes liés au séjour prolongé des victimes dans les centres d'évacuation.

Hirohisa Kinoshita :
Près de trois mois ont passé depuis le désastre. J'ai vu des gens qui avaient fait le deuil de leur maison emportée par le tsunami. Néanmoins ceux qui ont été contraints d'évacuer leur domicile intact à cause des radiations se sentent très frustrés de ne pouvoir y aller à leur guise.

Les centres d'évacuation où je me suis rendu sont occupées principalement par des personnes âgées. Il n'y a pas d'enfant en raison du risque de radiation.

Les parents des jeunes enfants sont très en colère contre le gouvernement et l'opérateur de la centrale nucléaire, la Compagnie d'électricité de Tokyo. Ils s'inquiètent énormément pour leur avenir.

Radio Japon :
En tant que neuropsychiatre, avez-vous décelé des symptômes inquiétants parmi les survivants ?

Hirohisa Kinoshita :
J'ai entendu des conversations entre les évacués. Notamment, les équipes médicales et les fonctionnaires qui les aident, tout en étant eux-mêmes des victimes du désastre, m'ont paru extrêmement stressés. Ils n'extériorisent pas leur amertume, mais ils sont en détresse et ont besoin d'un soutien psychologique.

Le séjour prolongé dans les refuges est susceptible de provoquer des problèmes tels que la dépression, la démence sénile et l'alcoolisme car les occupants se sentent isolés et se demandent comment ils vont pouvoir survivre. Je trouve cela particulièrement inquiétant.

Le public est sensible à la tragédie des sinistrés, mais ce dont ils ont besoin, c'est d'un soutien à long terme, sur les 5, 10 ou 15 prochaines années, jusqu'à ce que la situation revienne à la normale.

Radio Japon :
Vous venez d'entendre Hirohisa Kinoshita, neuropsychiatre à l'Hôpital universitaire de Nagasaki. Il évoquait la situation des sinistrés contraints de faire un séjour prolongé dans les centres d'évacuation.


nhk 10/06/2011

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Encore plus de 90 000 personnes dans des centres d'évacuation


Trois mois après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars, plus de 90 000 personnes au Japon vivent encore dans des centres d'évacuation.

Le gouvernement prévoit de construire un total de 52 000 foyers temporaires pour les sinistrés mais à l'heure actuelle seulement 28 000 d'entre eux ont été terminés.

De nombreux sinistrés ont refusé d'emménager dans des foyers temporaires en raison de services de soutien jugés insuffisants par rapport à ceux apportés dans les refuges.

L'une des raisons de la lenteur de l'évolution de la situation réside dans la quantité considérable de gravats qui doit être déblayée dans les préfectures touchées par la catastrophe.

A cause du tremblement de terre, environ 120 000 personnes ont perdu leur emploi dans les préfectures de Miyagi, Iwate et Fukushima. Le nombre d'offres d'emploi pour les résidents locaux ne s'élève qu'à 49 000.

Les enfants dans la zone sinistrée eux aussi font face à de grosses difficultés. Jeudi, dans les 3 préfectures du nord, on en recensait 201 ayant perdu leurs parents dans le tremblement de terre et le tsunami.


NHK 11/06/2011

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Chaleur : les conditions sanitaires se détériorent dans les centres



L'aggravation des conditions sanitaires et la hausse des températures sont maintenant les problèmes les plus urgents qui se posent aux milliers de personnes évacuées du Tohoku qui vivent encore dans des abris, a déclaré jeudi le ministre de la reconstruction Tatsuo Hirano.

Il faut mettre en place la coopération entre les gouvernements central et local pour aider les survivants en leur fournissant des ventilateurs électriques, des insecticides, a déclaré Hirano, qui a remplacé son prédécesseur, Ryu Matsumoto, le 6 Juillet.

Hirano a également déclaré que dans le long terme, «Le renouveau de la pêche, l'utilisation active des ressources forestières, la promotion du tourisme et de l'aménagement des villes avec les services sociaux pour une société vieillissante» sont cruciaux pour la restauration de l'économie Tohoku.

Hirano, un député de 57 ans, la Chambre haute,est un membre clé de l'équipe du gouvernement visant à rétablir les communautés sinistrées.

Bien que quatre mois se soient écoulés depuis la catastrophe du 11 Mars, 35 708 personnes vivent encore dans des abris dans les préfectures les plus touchées d'Iwate, Miyagi et Fukushima, selon l'Agence de police nationale.

Les évacués vivent principalement dans les écoles, centres communautaires et autres établissements publics qui n'ont pas l'air conditionné. Comme d'énormes quantités de débris, les ordures et les poissons pourris n'ont pas encore été déblayés, les zones côtières sont devenues infestées de mouches dans la chaleur estivale.

Hirano, qui est né et a grandi dans la préfecture d'Iwate, a également déclaré que la sécurisation de l'emploi est cruciale. "Le redémarrage de la pêche servira à relancer l'économie locale".



.Source Japan Times 15/07/2011

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Cinq mois se sont écoulés depuis la double catastrophe du 11 mars

Ce jeudi, 5 mois exactement se sont écoulés depuis le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont dévasté le nord-est du Japon.

A la date du 28 juillet, à cause de la catastrophe, plus de 87 000 personnes restaient privées de logement ou avaient dû évacuer en raison de la crise nucléaire de la centrale de Fukushima.

Si près de 90% des logements de secours ont été mis à disposition certains demeurent encore vacants, étant situés dans des zones trop éloignées.

Dans les préfectures de Miyagi, Iwate et Fukushima, plus de 140 000 personnes ont perdu leur travail mais seuls 86 000 emplois sont à pourvoir. Plus de 700 foyers doivent par ailleurs compter sur une aide sociale.

Le ministère du Travail envisage de renforcer les mesures de soutien aux sans-emplois de la région en demandant à toutes les entreprises de l'Archipel de privilégier l'embauche, entre autres stratrégies.

Ce mercredi, la police a confirmé un bilan de 15 689 morts et de 4744 disparus.

NHK 11/08/2011

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Quasiment quatre ans après le séisme, suivi du tsunami et de l’accident nucléaire, les personnes qui vivent dans des préfabriqués temporaires construits dans la préfecture de Fukushima doivent faire face à un isolement grandissant.

En février 2015 encore, environ 23800 personnes sont toujours contraintes de vivre dans des habitations temporaires réparties dans 204 lieux différents de la préfecture de Fukushima. 

 Photo NHK


Dans environ 20 % des complexes d’hébergement temporaire, plus de la moitié des préfabriqués sont inhabités. Les responsables de la préfecture expliquent que le nombre croissant de préfabriqués libérés provient du fait que leurs anciens habitants ont trouvé d’autres endroits pour se reloger ou ont déménagé dans des habitations publiques construites pour les survivants.

Certaines municipalités ont rassemblé sur un même terrain plusieurs unités d’habitations temporaires afin d’améliorer les chances d’interaction entre les résidents. Il est cependant de plus en plus préoccupant de voir que la contraction du nombre de résidents a pour conséquence une diminution de la communication et une isolation croissante, et ce tout particulièrement parmi les résidents âgés.


NHK WORLD 9/3/2015

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Dans le nord-est du Japon, région touchée par le tsunami de 2011, les autorités viennent de terminer la construction de nouvelles zones résidentielles en hauteur.

L’arrondissement de Taro, dans la ville de Miyako, dans la préfecture d’Iwate a tenu une cérémonie dimanche pour célébrer la fin des travaux. 161 terrains répartis sur 25 hectares sont ainsi concernés. Une vingtaine de complexes d’habitations y sont en cours de construction.

Des travaux sont également en cours pour le rehaussement du niveau du sol dans le centre-ville et pour la construction de nouveaux magasins et logements.

Dans l’arrondissement de Taro, le tsunami avait détruit une digue côtière, la plus importante de l’Archipel. 181 personnes avaient trouvé la mort, quelque 700 foyers avaient été concernés.

Environ 300 personnes ont pris part à la cérémonie dimanche. Elles se sont recueillies à la mémoire des victimes de la catastrophe.


 Tsunami au Japon en 2011 à  Miyako, Préfecture d'Iwate. Just Do It 15/11/2013

NHK WORLD 22/11/2015

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