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Gaz de schiste: recherche publique pas nécessaire selon Fioraso

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Paris (AFP) - La ministre de la Recherche Genevève Fioraso a jugé que la recherche publique n'avait "pas forcément besoin de développer des programmes dédiés aux gaz de schiste", dans un entretien publié dimanche sur le site des Echos.

"Nous n'avons pas forcément besoin de développer des programmes dédiés aux gaz de schiste dans la mesure où la recherche privée s'engage suffisamment pour améliorer leur mode d'extraction", a assuré la ministre.

Selon elle, "les recherches que le secteur public consacre aux techniques d'extraction minière ont un caractère générique". Elle a estimé également que s'il existait "parfois des dérives" en ce qui concerne l'application du principe de précaution, "la décision du président et du Premier ministre (...) me semble être une décision assez sage et raisonnable".

En juillet 2011, le Parlement avait voté une loi interdisant la seule technique permettant actuellement d'exploiter les gaz de schiste, en raison des risques qu'elle présente pour l'environnement. Une interdiction confirmée ensuite par François Hollande.

Samedi, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Jouarre (Seine-et-Marne), devant la plateforme du pétrolier Hess pour dénoncer un projet d'exploration.

Interrogée sur son absence d'intervention dans le débat sur les OGM, Mme Fioraso a répondu: "Parce que la recherche est autorisée". Elle a aussi souligné les divisions au sein de la communauté scientifique sur le sujet.

Enfin, à propos du budget 2014 de son ministère, stable après une hausse de 2,2% l'an dernier, elle affirme: "Je ne dis pas que c'est assez mais dans le contexte actuel ce n'est pas si mal".

"Ce ne sont pas les moyens donnés à la recherche publique qui sont faibles mais ceux que le privé lui consacre. Chaque fois que la recherche privée peut s'engager, cela m'arrange" a-t-elle dit. "Actuellement, la part de PIB consacrée à la R&D est inférieure à 3%. C'est insuffisant", a-t-elle conclu.


sciences et avenir 4/8/2013

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