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Les calèches du Mont-Saint-Michel sont-elles sûres ?

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Une expertise de l'Institut français du cheval et de l'équitation met en doute la sûreté de ces navettes hippomobiles.

Le syndicat national des cochers doute que le service d'accès au Mont-Saint-Michel par navette hippomobile soit sûr, a-t-il indiqué lundi 19 août à la suite d'une expertise réalisée fin mai sur ces calèches lancées début juin.

"Ça ne tiendra pas une année cette affaire là. Il va y avoir un problème un jour", a estimé lundi à titre personnel Luc Michelon, trésorier du Syndicat national des cochers, interrogé par l'AFP, et mettant en avant une expertise réalisée par l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE) avec l'aide du syndicat.


Le syndicat national des cochers doute que le service d'accès au Mont-Saint-Michel par navette hippomobile soit sûr, a-t-il indiqué lundi à la suite d'une expertise réalisée fin mai sur ces calèches lancées début juin. (c) Afp


Dans un communiqué rédigé en juillet, le syndicat "dénonce dans l'état actuel d'exploitation le caractère de dangerosité du fonctionnement des maringotes", ces petites voitures tractées par des chevaux et utilisée au Mont-Saint-Michel.

Selon le syndicat, sur les 23 chevaux testés, seuls 12 les ont passés avec succès et un seul cocher sur 23 a réussi les trois épreuves de l'expertise.

Interrogé par l'AFP, l'IFCE n'a pas souhaité commenter cette expertise, demandée par les élus locaux, et l'institut a renvoyé vers Transdev qui propose ce service en délégation de service public aux touristes moyennant 5 euros par adulte.

"Nos meneurs ont reçu plus de 400 heures de formation". Les attelages "sont parfaitement formés à ce qui leur est demandé au Mont-Saint-Michel, pas pour faire des shows ou gagner le championnat du monde d'attelage", a répondu Regina Dutacq, directrice de Transdev qui appartient à 50% à Veolia et 50% à la Caisse des dépôts, à l'AFP. "Ce service marche très très bien. Près de 500 personnes empruntent chaque jour les quatre calèches", a-t-elle ajouté.

Le 8 avril, lors de tests organisés au Mont-Saint-Michel par Transdev avant la mise en service, une calèche s'était retrouvée au fossé. Le service de navettes hippomobiles a été lancé le 3 juin avec un an de retard et des capacités deux fois inférieures à celles annoncées en 2011.

Des bus gratuits effectuent aussi le trajet du parking sur la côte jusqu'au Mont. Il est aussi possible de faire à pied les quelque 2 km qui séparent le parking du rocher.


SCIENCES ET AVENIR 19/8/2013

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L'affaire couve depuis des mois. Norbert Coulon, un éleveur de chevaux, vient d'obtenir la condamnation d'une filiale de Veolia (la compagnie des parcs et des passeurs du Mont-Saint-Michel) en justice.

L'entreprise, chargée de la desserte et du stationnement au Mont-Saint-Michel, a été condamnée par le tribunal de commerce de Paris à verser plus d'un million d'euros au Normand, originaire de Saint-Malo de la Lande. Veolia s'était attaché ses services pour mettre en place un système de navette à cheval - des marigotes - entre le parking et le Mont-Saint-Michel.

 Un éleveur de chevaux a obtenu la condamnation d'une filiale de Veolia qui utilisait ses chevaux pour transporter les visiteurs du Mont-Saint-Michel. ©️ Charly Triballeau / AFP

Mais en décembre 2013, alors que les marigotes n'étaient en place que depuis le mois de juin, l'éleveur refuse de faire sortir ses chevaux de la ferme. La raison ? Les chevaux sont maltraités par les cochers incompétents de Veolia, accuse-t-il. 

Depuis des mois, Norbert Coulon ne cessait d'écrire à la compagnie des parcs et des passeurs pour dénoncer le traitement que subissaient ses animaux. Et pointait également des "risques considérables" d'accident pour le public en raison de l'absence de qualification du personnel embauché. "Malgré ces constats et alertes multiples provenant d'un homme de cheval dont la compétence était reconnue (...), Veolia n'a pas cherché à renforcer la formation ou à pallier les carences de ses meneurs", explique le tribunal de commerce.

Depuis des mois, la communication entre Veolia et l'éleveur était devenue impossible. À chaque absence de couverture, de sabots usés, de chevaux qui mouchent ou toussent et de début de boiterie, les entreprises se renvoyaient la balle. "Leurs échanges relevaient d'un dialogue de sourds", note le tribunal. 

D'un côté, un homme de cheval reprochant à la compagnie l'incompétence de ses meneurs de chevaux, leur incapacité à "lire les chevaux", considérant qu'ils les traitaient comme des autobus. De l'autre, la société spécialisée dans la délégation de service public évoquant des "obligations de résultat" à la charge de son "prestataire".

Le tribunal a finalement considéré que Veolia avait manqué à son obligation "de recruter des meneurs et de les former correctement de manière à assurer la sécurité des personnes et la sauvegarde des chevaux". Il reproche également au groupe de ne pas avoir réglé certaines factures. 


La mésaventure est à ajouter à la longue liste des dysfonctionnements qui pèsent déjà sur les travaux du Mont-Saint-Michel, alors que la fréquentation du site est en baisse, et que Veolia a bien du mal à respecter ses engagements.


Le point 30/6/2014

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