Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Semaine Européenne de la mobilité: et si on allait au travail à vélo?

Messages recommandés

Paris (AFP) - Pendant la "semaine de la mobilité", qui nous invite à partir de lundi à "repenser (nos) déplacements domicile-travail", les cyclistes connectés vont pouvoir se mesurer dans une "course virtuelle" dans le cadre d'un concours pour promouvoir le vélo.

Le site internet Citegreen.com, spécialisé dans la récompense des "éco-gestes" via des cadeaux, invite les amateurs de vélo à engranger des points à coups de pédales. Pour participer, les cyclistes doivent être connectés via une application disponible sur smartphone ou être des abonnés longue durée au Vélib, le service parisien de vélos en libre service.


 Pendant la "semaine de la mobilité", qui nous invite à partir de lundi à "repenser (nos) déplacements domicile-travail", les cyclistes connectés vont pouvoir se mesurer dans une "course virtuelle" dans le cadre d'un concours pour promouvoir le vélo. (c) Afp


Chaque trajet rapporte des points et les participants peuvent ainsi se comparer entre eux. A la fin de la semaine, un tirage au sort déterminera les gagnants du concours parrainé par le WWF, sachant que la probabilité d'être désigné vainqueur augmentera avec le nombre de points engrangés, explique le site, qui offre en lots un voyage en Croatie et deux vélos hollandais.

L'édition 2013 de la semaine européenne de la mobilité, du 16 au 22 septembre, "encourage chacun à repenser ses déplacements domicile-travail", rappelle le ministère de l'Ecologie en charge des Transports. "Chaque jour, environ trois salariés sur quatre réalisent plusieurs kilomètres pour aller travailler, le plus souvent en empruntant une voiture individuelle", souligne-t-il dans un communiqué.

"Pour les salariés habitant à proximité de leur lieu de travail, le vélo est le mode de transport le plus adapté aux trajets de courte distance", relève-t-il pourtant, estimant que la petite reine "n'a rien à envier aux voitures: un cycliste roule à 15 km/h en moyenne contre 14 km/h pour les véhicules". "Jusqu'à cinq kilomètres, le vélo est même plus rapide que la voiture", assure le ministère, qui invite aussi à utiliser le covoiturage et les transports en commun pendant cette semaine.


----->Le souci c'est qu'il n'y a pas ou très peu d'endroits pour garer son vélo en toute sécurité... Que ce soit au niveau des lieux d'habitation, des commerces comme les lieux de travail... Donc promouvoir l'utilisation du vélo devrait commencer par inciter la création de lieux de parkings sécurisés... ! 


SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bien que possédant le permis de conduire, j'ai fait le choix d'utiliser soit les transports en commun, pas toujours bien pratiques pour se rendre du point "A" au point "B", de prendre mon vélo ou de marcher à pied.

C'est ma contribution personnelle (mais pas la seule) à la lutte contre les gaz à effet de serre et donc le réchauffement climatique. Depuis que j'ai choisi, en dépit de certains problèmes rencontrés, d'agir ainsi je constate beaucoup d'incivilités de la part des automobilistes lorsqu'on est en vélo :

- occupation des pistes cyclables par des voitures en stationnement,
- non respect des pistes cyclables par des automobilistes,
- franchissement des pistes cyclables obligeant les conducteurs de vélo soit à s'arrêter pour éviter de tomber (en présence d'un trottoir, on ne peut pas s'écarter), 
- non-respect des automobilistes de la distance réglementaire lorsqu'ils doublent un vélo,
- non-respect du cycliste en général : déboîtement sans clignotant, coupure de route intempestive soit pour se garer ou pour changer de file...
- non-respect, souvent, de la signalisation...
- certaines pistes cyclables sont tellement étroites qu'on ne peut y rouler en toute sécurité en raison de la proximité immédiate des véhicules et... des obstacles que l'on peut y rencontrer : panneaux de signalisation, poteaux électriques, voire panneaux publicitaires, bordures de trottoir, etc...

En 2 mois d'utilisation intensive cet été, j'ai eu deux accidents provoqués par des automobilistes, l'un d'eux m'a occasionné une fracture, et deux entorses. Cela aurait pu être plus grave !

Prôner l'utilisation des transports en commun est une bonne chose... Encore faudrait-il qu'il y ait une réelle volonté de densifier les réseaux et des dessertes locales pour permettre aux gens de se rendre du point "A" au point "B". La ville où j'habite est séparée par une nationale délimitant le haut et le bas de la ville. A partir de 18h00 il n'y a plus aucun moyen pour se rendre dans l'un de ces points par les transports en commun (problème signalé depuis plusieurs années, mais rien ne bouge).

Prendre les transports en commun avec vélo c'est aussi la galère. En général en bus c'est quasi-impossible, tout dépend de l'affluence mais surtout de la bonne volonté du chauffeur car, en pratique ce n'est pas autorisé. Prendre le train avec son vélo est censé être plus simple, sauf que les marches sont hautes et que les vélos ne sont pas tous légers... J'ai fait un voyage avec la roue arrière coincée dans la porte qui s'était refermée une fois que j'avais réussi à monter avec le vélo (pas d'aide), le seul dommage a été le réflecteur arrière cassé... 

Lorsque je marche à pied, ce qui est le cas le plus fréquent en ce moment (je fais plus de 10km par jour en général), je suis très souvent obligée de forcer les véhicules à s'arrêter aux passages piétons. Aux feux tricolores, je suis obligée d'attendre que les véhicules soient effectivement arrêtés au feu rouge avant de m'engager... à cause soit du non-respect, soit d'accélération de dernière minute... voire de course entre deux véhicules... Sans parler des véhicules stationnés sur les trottoirs...

De plus quand on est à pied ou en vélo... et qu'on est une femme (peu importe l'âge), le trajet est ponctué de "remarques" désobligeantes, voire de moqueries graveleuses, que l'on pourrait certaines fois qualifier d'harcèlement !

On ne peut pas reprocher systématique aux pouvoirs publics certains comportements ou problèmes d'organisation... Tous les automolistes devraient prendre ENFIN conscience qu'ils ne sont pas les seuls utilisateurs des routes. Aux maires, aux conseillers généraux et au gouvernement, de faire preuve d'une réelle volonté de l'ouverture des transports publics pas seulement en terme de rentabilité, mais bel et bien pour un service d'utilité publique.

Merci de m'avoir lue.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...