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Gaz de schiste: la chimie européenne appelle à saisir cette opportunité

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MUNICH (Allemagne) - Le président des Fédérations européennes des industries chimiques (Cefic), Kurt Bock, également patron du numéro un mondial de la chimie BASF, a appelé vendredi l'Europe à saisir l'opportunité du gaz de schiste, jugeant bête de la laisser passer.

Ce serait bête de tout simplement ignorer cette chance et d'en importer tout en laissant ces ressources dans le sous-sol, a affirmé M. Bock, interrogé sur le gaz de schiste lors d'une conférence de presse à l'occasion de l'Assemblée générale de la Cefic, qui se tient à Munich.

Le patron de BASF a plaidé pour une façon responsable et acceptable socialement d'exploiter le gaz de schiste en Europe lors d'un débat portant essentiellement autour du prix de l'énergie en Europe qui rend l'industrie chimique moins compétitive que ses concurrents américains.

M. Bock a constaté que les pays européens avaient une approche très fragmentée sur le gaz de schiste, soulignant, par exemple, que la Grande Bretagne y était plutôt favorable, alors que la France a dit non. Point à la ligne.

La chimie européenne, grande consommatrice d'énergie, fait face à la concurrence des entreprises américaines qui disposent d'un gaz trois à quatre fois moins cher.

Le PDG du groupe chimique belge Solvay, le Français Jean-Pierre Clamadieu, qui se trouvait également à Munich, a également plaidé pour un accès plus facile au gaz en Europe, en ayant recours notamment au gaz de schiste.


----->On comprend surtout que l'exploitation du gaz de schiste est une opportunité pour les l'industrie chimique non pas en terme d'industrie énergivore mais en terme de rentabilité pour les produits chimiques vendus pour son extraction. 


Par ailleurs on ne pourra jamais comparer le boom de l'extraction de combustibles non conventionnels aux USA à ce même type d'exploitation en Europe du fait, notamment, de la configuration des pays dont les superficies sont nettement moindre que les USA, le Canada, la Russie, la Chine... Il en est de même pour la géologie... Savoir dire non à des combustibles somme toute éphémères (la durée des puits ont une durée de vie limitée voire très limitée) est courageux et plein de bon sens ! Pourquoi vouloir empoisonner encore plus notre terre nourricière... Car même si l'on dit que les risques sont supposés être minimes, ils existent surtout pour les générations futures... 


Au lieu de dépenser des fortunes pour faire des explorations suivies d'exploitation de combustibles générateurs de CO2, il serait bien plus judicieux de faire des recherches et développer des énergies de remplacement respectueuses de l'environnement et des êtres vivants d'aujourd'hui et du futur.


ROMANDIE 4/10/2013

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